jeudi 22 décembre 2016

Des maux à bannir pour un vrai essor de la RD Congo (analyses)

En plein parc de virunga sur un endroit mythique appelé"Busendo"

Chacun pense de sa façon. Tout congolais a le souci un jour de vivre dans la paix. Aussi de se promener jusqu’à X temps dans sa contrée…mais hélas !cela n’est pas possible. Parce que l’insécurité bas record…un mal de tous les jours ! Ce qui me pousse à rédiger ces quelques lignes c’est sont les études que je suis en train de mener en échantionnant les rivières Rutshuru et Rwindi, toutes situé en territoire de Rutshuru à l’Est de la RD Congo. Dans ce territoire ayant un sol fertile, la population est engagée à faire le travail champêtre. En plus, tout en poursuivant mes recherches en limnologie, je me suis rendu compte des faits sociaux dont certains font fi de leur existence. Par exemple, dans une localité appelé Biruma, des jeunes filles de 9 à 17 vendent des avocats sur des plateaux, d’autres du sombé… et affirment d’un ton de regret qu’elles ne vont pas à l’école faute  de manque des moyens financiers alors qu’il y a des organisations humanitaires qui interviennent dans ce domaine….pitié…parbleu !poursuivant ces lignes je me rend compte que tu risques de te fatiguer à me lire, par ailleurs, j’ai constaté certains maux qui freinent et qui continuent de nos jours à freiner l’essor de la RD Congo et de la province du Nord-Kivu en particulier. Parmi lesquels ; le manque de volonté politique, la corruption, l’impunité….il va s’en dire, en voyageant à la Rwindi pour échantionner rivière, des réalités nous les avons vus. Parcourant environ 28 km de la cité de Kiwanja jusqu’à la Rwindi, vous trouverez une route non goudronner. Alors que depuis son accession au pouvoir en 2001 après la mort de son père L.D.Kabila, Joseph Kabila le président sortant parcours  parfois cette route en quittant la ville de Kisangani et Beni jusqu’à Goma en voiture... Cela montre le manque de volonté politique. D’où il veut être plein aux as au détriment de cette population. D’autres part la corruption qui gangrène certaines institutions de l’Etat. Par exemple, tout en voyageant un soldat me fait savoir qu’il est difficile de pratiquer le travail d’un militaire digne de ce nom dans cette province du Nord-Kivu. Pourquoi alors ? Tout simplement parce que parfois il trouve une fraude et c’est son officier qui lui dit de laisser et par après l’officier va prendre l’argent du criminel. De la corruption qui pousse par-dessus les moins gradés aussi à maltraité la population…un autre élément le plus vécu est l’impunité. Celle-ci nous l’observons même jusqu’à nos jours. Prenons l’exemple du dit Général Tango Fort accusé à maintes reprises par la communauté internationale mais remercié par le régime de Joseph Kabila en le laissant à son poste sans pour autant à être condamné ou puni. Autant de cas sont ou restent à relever…merde !
Que faut-il pour en sortir ?
Pour que la RD Congo en général et le Nord-Kivu en particulier puisse sortir de cette impasse, il faut remonter dans la catégorie des savoirs. C’est-à-dire faire intervenir le savoir, le savoir-faire et le savoir-être…
Le savoir, c’est l’ensemble des connaissances d’une personne sur un sujet donnée. Mais avec le climat politique actuel, peut-ton dire que tous les congolais ont le « Savoir» ? Alors que les bureaux des certaines autorités sont pleins des professeurs, des docteurs, des chefs des travaux….
Le savoir-faire, c’est la capacité à agir d’une façon donnée. Est-ce que tous les congolais produisent un  travail rentable ?
Le savoir-être, c’est le sujet de cet article…
En fait, le savoir-être, c’est une histoire d’attitude et de comportement. Il ne s’agit pas d’apprendre par cœur, ou de comprendre totalement un sujet ; il s’agit de sentir et de réagir. Les savoir-être sont toujours liés à une interaction.
L’on peut alors se demander, depuis que le pays à accéder à l’indépendance, en 1960, quel comportement ou attitude laissons-nous aux futures générations !...



Echantionner les rivières, pour lutter contre le changement climatique.


En octobre dernier un stage d’échantionnage a été octroyé à certains jeunes congolais, Alfred Bukuhi et Jeannot Makalikali, Ces derniers sont dotés d’une mission d’échantionner les rivières Rutshuru et Rwindi dans le territoire de Rutshuru. Certaines études de la Banque mondiale et du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat précisent d’ailleurs que l’eau est au cœur de ces changements…
Vue du Queen Elisabeth Park de l'Ouganda
En octobre dernier deux jeunes de la ville de Goma ont assisté à un stage d’echantionnage des paramètres chimiques en Ouganda précisément dans le Queen Elisabeth Park. Ce dernier étant le parc national de l’Ouganda. Ces deux jeunes sont Alfred Bukuhi et Jeannot Makalikali. Ceux-ci ont participé à un monitoring d’une semaine durant (7 jours) avec les amis de l’Université de KULeuven de Bruxelles. En effet, ce stage consistait à prélever l’eau des rivières, voir leurs modifications des régimes de précipitations, leurs températures, leurs conductivités… Ils ont été doté comme mission d’échantionner les paramètres chimiques des rivières de la RD Congo notamment ; la rivière Rutshuru et la RWindi. Toutes ces études sont menées non seulement pour des fins scientifiques mais plus encore pour lutter contre le réchauffement climatique. Car l’eau est un élément incontournable pour le réchauffement climatique, précise le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat dans un rapport de juin 2008. Alberto Borges, professeur d’université et chargé du projet confirme par ailleurs que ce dernier pourra durer quatre ans et recouvrant les rivières Rutshuru et la Rwindi pour la RD Congo et le lac Edouard pour la partie Ougandaise, et ce, pour contribuer à chercher des solutions sur les problèmes hydriques. Chaque matin, c’est-à-dire vers 7h30’ heure de l’Ouganda, toute l’équipe se mobilise pour préparer les matériel de terrain. Alors qu’au même moment les deux jeunes congolais et deux filles ougandaises (Angela et Erina), Alfred et Jeannot devraient quitter Kasese, une ville de l’Ouganda, pour rejoindre l’équipe au camp Lodge où était installé le laboratoire. De là, deux équipes étaient constituées. L’une pouvait faire le lac Albert et l’autre sillonnée au travers toutes les rivières menant sur la frontière congolo-ougandaise. De retour, c’est le labo qui les accueillait à son sein  des matériels spécifiques.
Les impacts du changement climatique se matérialisent majoritairement à travers l’eau. En effet, les inondations et les sécheresses sévissent de plus en plus dans un  grand nombre de régions du monde. Ces catastrophes diminuent les rendements agricoles, réduisent la disponibilité alimentaire à tous les niveaux et les revenus des agriculteurs provenant de la vente des récoltes. Leurs impacts sur les autres secteurs peuvent se révéler tout aussi dévastateurs.
Menace de recul,…
Dans un nouveau rapport publié par la Banque mondiale, en mai 2016, la raréfaction de l’eau  exacerbée par le changement climatique pourrait amener certaines régions à accuser un recul du PIB de l’ordre de 6%, provoquer des migrations et déclencher des conflits. Le rapport intitulé « High and Dry : Climate Change, Water and the Economy » indique aussi que faute de mesures immédiates, l’eau deviendra une ressource rare dans des régions où elle est  abondante aujourd’hui-l ‘Afrique centrale et l’Afrique orientale par exemple- et cette situation s’aggravera, poursuit le rapport, dans les régions connaissant déjà des pénuries d’eau, le Moyen Orient et le Sahel par exemple. Ces régions pourraient voir leur croissance reculer dans des proportions allant jusqu’à 6% du PIB d’ici 2050, ce en raison de l’impact du manque d’eau sur l’agriculture, la santé et les revenus.
Ceux qui ressentent le plus les impacts de ces changements seront d’abord les personnes plus vulnérables !



mardi 23 août 2016

Beni: Entre solidarité et colère

Les jeunes de la ville de Butembo parcourant 58Km à pied pour Beni/Credit


Dans la nuit du samedi 13 aout à dimanche les quartiers Rwangoma et Mbelu sont transformés en un abattoir humain. Avec une cinquantaine des personnes succombées sous machettes, houes…Un chagrin  de surcroit pour la population de Beni. Celui-ci étant une unième tuerie depuis octobre 2014. Un silence de mort est observé auprès des autorités politico-administratives pour mettre en déroute ses rebelles bien identifiés. Ce silence est qualifié de « honteux, de sacrifice… » ; Par certaines personnalités mondiales.
Elles sont mortes sous la barbe de la MONUSCO et des FARDC, selon la société civile locale. Un bilan controversé. Par ailleurs, depuis de temps la force onusienne est qualifiée d’impuissante dans cette région. Mais  devant tant de mort l’on pourra se demander une fois si les élections aient lieu qui ira voter dans cette partie.
Ce dimanche matin la population de Beni s’est retrouvée dans la rue pour que justice soit faite. Car trop c’est trop, disent-elles !
Deux ans durant que les massacres ont commencés il n’y a même pas une intervention des autorités nationales. Est-ce ce silence laisserai qu’on le qualifie d’être en complicité avec les rebelles des ADF/NALU à qui on attribue tout cela.
Pourtant à l’école de Palo Alto ou école de l’invisible ayant comme postulat : « Tout est communication ». C’est-à-dire on ne peut n’est pas communiquer. Celui-ci pourra s’appliquer de fait selon les circonstances étant donné que depuis deux ans il n’y a aucune intervention militaire concrète pour mettre en dehors ces rebelles.
Entre solidarité d’une population vieillie déjà avant l’âge et où sont surtout les enfants et les femmes qui sont les plus ciblés. La population de Beni ne jure que par se prendre en charge en mobilisant toutes les forces vives de la contrée. D’autre part une colère manifestée car depuis deux ans rien n’est fait. Alors que dans 48h le président Joseph Kabila était e passage dans la région et  aurai promis d’ « imposer » la paix, mais…
Comme le disait dans son encyclique ‘Fides et Ratio’,le Pape Jean-Paul II de vénéré mémoire : « C’est dans l’homme intérieur qu’habite la vérité ». Cette vérité triomphera et cette population longtemps meurtrie en sortira vainqueur.


mercredi 8 juin 2016

Goma/NK: Des contraintes à l’accès humanitaire.


Par le canal de la coordination des organisations humanitaires (OCHA), les humanitaires observent ce dernier temps plusieurs contraintes à l’accès humanitaire. Ceci en vue de mieux assister la population vulnérable. Parmi elle les déplacés de guerre. Dont 80% sont les femmes et les enfants ayant besoin de cette assistance en province du Nord-Kivu.
Les humanitaires et la presse dans un café de presse/OCHA-Goma
« Nous avons comme objectif d’assister les gens qui sont dans  le besoin surtout les plus vulnérables, soit en éducation ou en santé et autres secteurs de la vie… », Lance ce cri de regret Hazel Kiri, chef de bureau de la coordination humanitaire zone Est dans un café de presse organisé pour cette fin ce 07 juin  dans la salle de conférence de OCHA/Goma.
Globalement les acteurs humanitaires sont de plus en préoccupés par l’impact négatif que l’insécurité croissante et la forte dégradation du contexte humanitaire qui  freinent l’assistance effective aux besoins humanitaires. Quelques 1,6 millions de personnes vulnérables ont besoin à l’assistance humanitaire. Y compris 78 000 personnes déplacées dont 80% sont des femmes et enfants. Cette insécurité est observée dans la province du Nord-Kivu et créée une montée des violences contre les travailleurs humanitaires et les organisations humanitaires.
Pour Philippe Martou, chef de bureau du Programme alimentaire mondiale (PAM) le non-respect  des standards minimums pour la sécurité et l’accès humanitaire a déjà entrainé des retards et même la suspension de certaines activités humanitaires. De ce fait, cette non-assistance  et ces attaques contre les humanitaire freinera le développement de la population vulnérable. Et ceux surtout les déplacés de guerre dont l’accès est devenu difficile pour leur apporter une assistance. « Nous craignons que si rien n’est fait pour améliorer l’accès humanitaire cela aura des conséquences graves sur les populations vulnérables », poursuit-il .
Des contraintes et attaques contre les humanitaires
Plusieurs contraintes sont à la base de cette non-assistance. Pour pallier à ces dernières rappel Hazel Kiri, chef de bureau de la coordination humanitaire que les medias surtout locaux doivent nous aider à relayer cela enfin d’avoir accès aux plus vulnérables et leur assister en vivre, médicaments, vêtements, soins de santé…Parmi ces obstacles nous pouvons cités : le climat où certains humanitaires ne s’adaptent pas facilement, la pluie qui cause des dégâts sur les routes et la plus grande contrainte étant l’insécurité grandissante en province. Même avis partagé par  Mickaël Amar, porte-parole du forum ou panel des organisations humanitaires qui ajoute que les attaques contre les humanitaires sont inadmissibles et doivent être condamnés au plus haut niveau.
Rappelons par ailleurs que depuis 2015, il s’observe une augmentation grandissante des attaques contre les humanitaires. Par exemple, pour la seule province du Nord-Kivu, 31 travailleurs humanitaires dont deux internationaux ont été enlevés, soit cinq fois plus qu’en 2014. En 2016, 11 travailleurs humanitaires ont été enlevés. Notons enfin que ce 6 mai dernier un travailleur humanitaire Roger Muteba, un avocat de Heal Africa est succombée sous le feu de groupes armés sur la route entre Mweso et Kitchanga dans le territoire de Masisi. Cette mort à choquée la communauté humanitaire.
Du mandat des travailleurs humanitaires
En plus d’exposer sur la problématique de l’accès à l’humanitaire des questions ont été les bienvenues de la part de la presse présente au café de presse. S’agissant des actions en assistance, les journalistes présents ont voulu savoir si une fois la guerre est terminé au Nord-Kivu quel sort sera réservé aux humanitaires ? Ce fut une question qui a  intéressée toute personne présente au café de presse. D’entrée de jeu Phillipe Martou, chef de bureau de PAM réagit de bon augure en tapant le poing sur la table qu’à part le volet assistance, en cas de non guerre nous nous focaliserons davantage sur le volet développement.
Pourtant dans le secteur humanitaire, l’action humanitaire vient soulager une difficulté et non apporter une solution. Il y a aussi le gouvernement local qui doit s’y impliquer par son ministère des affaires sociales afin d’étayer les difficultés à l’assistance humanitaire surtout ceux des déplacés de guerre.

Malgré le climat politique actuel de la RD Congo, la communauté humanitaire tient à rappeler à tous les acteurs concernés l’importance de prendre des engagements fermes pour sauvegarder le droit de donner et de recevoir l’assistance humanitaire.

lundi 16 mai 2016

Edito: Le chagrin des habitants de Beni


Le gouverneur Julien Paluku à Beni territoire 
Chez les hommes politiques, la mode est à l’examen de conscience. Peut-être faudrait-il que les journalistes s’y livrent plus souvent, eux aussi. 
En novembre 2014 alors que des milliers des morts sous silence sont observés sous le drapeau national en territoire de Beni dans le grand nord de la province du Nord-Kivu. Quelques temps après la situation s’est rétablie. Mais, en effet, le remaniement a été observé au sein des Forces armées de la RD Congo main en vain. Un an après, le chagrin est de retour.
Plus de six millions de personnes (dont la moitié des enfants de moins de 5ans) ont été massacrées  avec l’appui des grands de ce monde.
Des femmes et des filles ont été violées et mutilées par les armées d’occupation. D’autres coupées moyennant des manchettes. Comme si une vie humaine n’a pas de sens d’être vécu.
La réponse à ce chagrin est simple. Elle réside dans le professionnalisme de journaliste surtout ceux de la contrée ayant une fonction sociale qui, consiste à vérifier les faits et à les exprimer de manière loyale et responsable, en mettant en priorité l’explication plutôt que la passion et les émotions en se contentant de compter les morts.
En plus de quoi, le renforcement des  professionnelles des personnes travaillant dans les médias est d’envergure. Les journalistes comme les directeurs, par une formation académique et professionnelle et par le développement d’associations professionnelles, est lui aussi capital.

Le chagrin des habitants de Beni sera transformé en joie par la qualité de travail produit par les journalistes non seulement de la région de Beni mais de toute la République. Le chemin de l’avenir pour ces habitants reste à tracer.

lundi 9 mai 2016

Goma: Quand étudiants et journalistes se rencontrent.


Ce 6 mai la salle de la croix rouge de Goma a servi d’une rencontre entre journalistes et aspirants journalistes poursuivant leurs études en science de l’information et de la communication. Ces derniers étaient de différentes  institutions de la ville dont l’UNIC, Unigom et l’Université catholique la Sapientia. Initier par le département de l’Information Publique de la Monusco.
Une manière pour la Monusco de célébrée à son genre la journée internationale de la liberté de la presse commémorée chaque 3 mai.
Selon Bill Tchagbele représentant du département de l’information publique de la Monusco, estime-t-il que la Monusco est là pour accompagner les journalistes et les aspirants afin qu’ils mettent en lumière leurs principes fondamentaux. Ceci est aussi le vœu du secrétaire général Ban - ki Moon, précise encore. Une journée pleine de programme. D’abord le représentant de l’UNPC, Albert Kambale qui, lui informe aux aspirants journalistes les normes qui régissent la corporation des journalistes congolais et les défis qui les attendent dans la profession.
C’est une première rencontrent entre journalistes et aspirants journalistes.  Place maintenant au travail de carrefour qui conduit à un débat houleux. Au cœur du débat un profil recherché d’un journaliste professionnel face aux défis de son métier au Nord-Kivu. Aspirants et journalistes tous préoccupaient par l’amélioration des conditions de travail de celui-ci et la façon de son recrutement  et sa formation dans un organe de presse quelconque. Avant la fin de la rencontre Albert Kambale, représentant de l’UNPC Nord-Kivu à la dite rencontre tranche en précisant que tout celui qui veut se faire journaliste et n’ayant pas fait les études de journalisme ou de la communication la loi actuelle lui soumet à un stage dans une rédaction de deux ans.
Par ailleurs pour celui ayant poursuivi ses études en journalisme ou communication il n’en qu’une  année de stage dans une rédaction. Un ouf de soulagement de la part des aspirants journalistes qui, pour eux devenir journaliste il faut poursuivre ses études en ces deux domaines...
Pourtant Bill Tchagbele conclut en clamant que ceux qui poursuivent leurs études afin d’observer les règles du journalisme et ceux qui sont déjà en profession doivent fournir ensemble les efforts afin d’atteindre un journalisme responsable et le respect des principes fondamentaux du métier. Confirmant  ainsi que  deux autres formations de ce genre seront organisées.

Rappelons que cette rencontre a connu la remise de prix aux trois lauréats ayant produit des reportages sur la paix.

Les étudiants de l'UNIC, UNIGOM et Université catholique

lundi 29 février 2016

Enfin, sorti lauréat du Prix JDH 2015

Dans une formation de JDH à l'Hotel la Joie Plazza de Goma 

En décembre 2014 j’ai eu à intégré le club universitaire des Journalistes pour les Droits Humains (JDH/Goma). Ce dernier encadre les étudiants en journalisme ; communication et autres  des domaines similaires.  C’est après une formation de deux jours par Prince Murula à l’hôtel Uhuru en ville de Goma. Cette dernière consistait a comprendre les médias de droit et après passé à la rédaction des articles de presse ayant  lien avec les des droits humains. Une trentaine des jeunes étaient présents. La messe est dite. Ce fut alors un moment de  compétition entre nous tous. Les articles ont été écrit et corriger par les responsables du projet… Ce 24 février à 21h20’ heure de Goma alors que je me trouvais au salon en poursuivant mes lectures. Un appel téléphonique m’arrive. C’est Munor Kabondo coordonnateur du projet universitaire de JDH, en ligne. Là il m’annonce que je suis parmi les lauréats du Prix Etudiant JDH 2015. Une grande émoi m’envoute. Vraiment une émotion de joie. Après une année et trois mois passé au sein de ce projet, j’en suis sorti vainqueur. Malgré les moments difficiles.
Pour moi, c’est une façon de sensibiliser davantage nos autorités et le monde entier de la vie quotidienne de nos semblables afin d’un changement harmonieux. C’est avec l’article portant sur « Les difficultés éprouvées par les femmes veuves des militaires » que je suis sorti lauréat.
En plus, Journalistes pour les Droits Humains (JDH), est une organisation principale  au Canada qui s’occupe du développement des médias de droit. Il réuni à son sein des journalistes spécialisés dans des reportages sur les droits humains afin de donner la parole à ceux et celles qui n’en n’ont pas à l’Est de la RD Congo (ville de Goma).



mercredi 10 février 2016

RD Congo : Les difficultés à l’assistance humanitaire

Les humanitaires en RD Congo entrevoient une crise humanitaire majeure. Celle-ci est en proportion massive plongé de 7,5 millions de personnes dans le besoin humanitaire et de protection. Soit près de 9% de la population en RD Congo projetée en 2016 ; rapporte le Plan d’Assistance Humanitaire (PAH). Cette crise est due aux différentes causes. Les plus courants sont ceux enregistrés durant les dernières décennies. Des chocs successifs ont intensifiés les besoins humanitaires. Parmi lesquels, les conséquences des violences et des conflits, ainsi que des flambées épidémiques, de la malnutrition et de l’insécurité alimentaires. En plus, 8,2 millions de personnes sont touchées. Mais 1,6 millions de personnes déplacées. Environ 4,5 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire. Alors qu’une moitié des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique.
Par ailleurs, pour cette année 7,5 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire d’urgence.
Une autre difficulté à l’assistance humanitaire serait la situation politico-sécuritaire. Et la tenue des élections dans cinq de neuf pays voisins entre 2016 et 2017 pourraient engendrer de nouveaux besoins humanitaires tant sur le territoire national avec notamment l’afflux de nouveaux refugiés que dans la sous-région.


mercredi 27 janvier 2016

RDCongo : Des enfants sont recrutés par des groupes armés


« L’enfant est un adulte en miniature », rappel l’une de caractéristique de l’enfance. Certains enfants en RD Congo sont plus recrutés par les groupes armés. Ces derniers les utilisent pour leur propre fin. Devenus soit enfant de guerre, appelé souvent « kadogo » (un petit soldat). Soit ils sont utilisés dans les carrières minières. D’autres, en effet, utilisés pour des violations sexuelles…
Au cours de l’année 2015, la section de la Protection de l’enfant de la MONUSCO a documentée 2055 enfants séparés ou qui se sont échappés des mains des groupes armés ou forces armés. Parmi ces enfants échappés 139 étaient des filles. Ces actes de vandalisme de recrutement à l’égard des enfants sont commis par les différents groupes armés. Pour les FDLR (891 enfants), RAHIYA MUTOMOKI (288 enfants) et NYATURA (232 enfants).
Tous ces groupes armés sont focalisés à l’Est de la RD Congo dans la province du Nord-Kivu. Par ailleurs, on peut compter des filles parmi ces enfants recrutés ou séparés. Pour les enfants séparés, 488 incluant 26 filles, auraient été recrutés par les même principaux auteurs.
Des violations sexuelles à l’encontre des filles ont été documentées dans les provinces infectées par le conflit. 262 cas des violations sexuelles à l’encontre des filles. Ces crimes ont été commis par les éléments du FRPI (67 enfants), les combattants de Rahiya Mutomboki (33 enfants) et des Mayi-Mayi Simba (27 enfants). Pour certains agents de l’Etat on compte également 35% des cas de violations sexuelles.
Pourtant, l’Unicef, pour cette année 2016, lance un appel humanitaire de 130 millions de dollars pour les enfants. Il sied de se rendre compte si tous les enfants recrutés ou séparés bénéficieront de cet appel à travers leur site d’encadrement. La protection de l’enfant dénonce fermement le recrutement et l’utilisation des enfants et poursuit-elle, que les auteurs de toutes ces violations soient mis aux arrêts et traduit devant les instances de justices compétentes.


jeudi 14 janvier 2016

Les humanitaires ahuris de la fermeture du site des déplacés de Mokoto.


Dans un communiqué de presse envoyé à la presse ce13 janvier, Rein Paulsen, chef de bureau de la coordination des affaires humanitaires déplore le démantèlement du site de déplacement de Mokoto. Ce site est situé à environ 70 Kilomètres au Nord-Ouest de Goma capitale de la province du Nord-Kivu. Rein Paulen regrette que ce site soit démantelé et elle est préoccupée par la punition imposée aux personnes vulnérables.
Pourtant en décembre 2014, le gouverneur Julien Paluku avait ordonné la fermeture des camps de déplacés. Pour cause, disant que la plupart des déplacé y reste pour bénéficier des vivres et l’insécurité y est observé. On y ramasse quelque fois des armes. Il précise qu’au fur et à mesure les autres camps seront fermés. Ceci est observé presque partout dans la province où se trouvait les déplacés. Les derniers à être fermés sont ceux autour de Goma, notamment lac vert, Buhimba…
Le site de Mokoto habité environ  4 260 personnes déplacés. C’est sur ordre du conseil provincial de sécurité que ce camp est fermé. Cela après un avertissement d’une semaine auprès des humanitaires afin d’avertir la population de la fermeture de se site.
Par ailleurs, la communauté humanitaire se propose de prendre des mesures de cette action et formuler des recommandations aux instances appropriées pour éviter d’autres fermetures abruptes comme celle-ci, poursuit le communiqué de presse.

Soulignons que la province du Nord-Kivu compte environ 604 000 personnes déplacées internes, dont 53% habitent dans les 52 sites de déplacements de la province.