vendredi 27 octobre 2017

Edito : Une visite pour chasser Kabila au pouvoir

Niiki Haley à l'aeroport International de Goma, ce jeudi 26 oct, Ph Tiers


Le  périple qu’effectue l’ambassadrice de l’ONU à New York, Nikki Halley arrive dans un  contexte particulier car Washington n’a toujours pas de politique africaine claire et le département d’Etat est sous équipement pour peser pleinement dans les crises africaines comme au Soudan du Sud et en  RD Congo. Est-ce une solution à la crise politique qui gangrène en ces jours certains  pays Africains ? Une réponse reste incertaine. Car en diplomatie, les symboles parlent presque autant que les mots. Des déclarations de la communauté internationale que nationale pour appeler le président congolais, Joseph Kabila à quitter le pouvoir et à organiser les élections dans le délai convenus selon l’accord de la Saint Sylvestre en sont nombreuses. Point n’est plus besoin d’en revenir. Mais la réalité reste certaine et elle est têtue. La visite de Nikki Haley n’a que pour message clair : « Faire quitter Joseph KABILA du pouvoir le plus rapidement possible ». Est-ce possible ? L’on dira Oui. Car dès son arrivée dans la capitale congolaise, Kinshasa, ce mercredi 25 octobre, elle est venue en avion militaire avec une trentaine d’accompagnateurs. Vingt ans plus tard Nikki Halley, envoyé par le président américain, Donal Trump serait aussi venue dire à Joseph Kabila qu’il est temps de lâcher le pouvoir et de publier un calendrier électoral acceptable. Pourtant, une visite qui rappelle celle en 1997 de Bill Richardson, médiateur de Bill Clinton venu réclamer la tête de Mobutu. La rencontre historique tête à tête entre Nikki Halley et Joseph Kabila ce vendredi est un signe d’espoir pour tous les congolais qui  verront leurs fronts dresser pourtant longtemps courber. Un Nikki Halley calme depuis qu’elle a commencée sa tournée et sans aucune déclaration officielles aux médias. Une tête à tête pour faire triompher le « debout congolais », toujours unis.

mercredi 25 octobre 2017

Nord-Kivu : le gouvernement provincial engagé à faire de l’année 2018, une année avec « zéro camps de déplacées »

Vue sur un site d déplacé au NK, Ph MSF

Il y a vingt ans la province du Nord-Kivu a connu des guerres atroces. Celles-ci ont conduit plusieurs ménages à quitter leur famille et milieux respectives. Ils sont installés  dans les camps de déplacés. Le gouvernement provincial s’engage à faire de l’année 2018, une année « zéro camps de déplacés ». Depuis ce jour, il reste que vingt-huit camps en cour de fermeture au NK.

Le principe central de la charte humanitaire (la CHS) stipule que : « Les personnes touchées par les catastrophes doivent être mise au centre de l’action humanitaire ». Partant de ce principe, le gouvernement provincial du Nord-Kivu via son ministère du plan, budget, communication et Presse, Marie Shemasthi, se voit ne pas être en conformité avec ce principe phare humanitaire. Selon, elle, le gouvernement provincial, s’engage à faire de l’année 2018, une année «  zéro camp de déplacés ». Il y a de cela vingt ans la province est en pleine guerre et les hommes en armes s’introduisent souvent dans les camps de déplacés. Ce fléau met en déroute le plan de développement qui serai mise en œuvre par le gouvernement provincial. Pourtant, le 10 octobre dernier, la CNR (la Commission Nationale pour les Réfugiés) avec quatre femmes répresentant le gouvernement provincial du Nord-Kivu, la MONUSCO et le PNUD ont activement échangé les points de vue sur les solutions durables à la problématique de déplacement de la population  dans la province du Nord-Kivu.
Départ le rapport présenté par la CNR sur le processus de fermeture des camps des déplacés internes, il en découle que douze sites des IDPs ont déjà été fermé depuis 2015. Il s’agit notamment du camp de Burora, Bulengo, MungungaIII, Lushebere, Muhanga, Kalemba Rembai, Lusogha, Birere, Bonde, Katsiru, Luve et Mushababwe.
A noter qu’au 25 juin 2015, il y avait 198 741 individus dans les cinquante-sept de déplacement de la province ce qui représente 33% des personnes déplacées internes au Nord-Kivu (604 562 au total).
En avril-mai 2015, deux sites de déplacement, situé à proximité de Goma, Buhimba et Nzulo était fermés.

D'où viennent la mesure de fermer totalement les camps de déplacés
En fait, depuis vingt ans, la province du Nord-Kivu héberge des camps de déplacés. De ce fait, l’autorité provinciale juge mieux de fermer définitivement ces derniers d’ici 2018. Pour concrétiser cette mesure, un programme est mis sur pied. Ce programme s’appelle « Fosode », ayant la mesure d’apporter les solutions durables pour les personnes déplacées internes, a fait savoir Mari Shematshi, ministre provincial du plan, budget. Il est mis en œuvre par d’autres organisations humanitaire ainsi que le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), le PNUD, UNHABITAT…ce consortium à pour but d’élaborer des stratégies permettant de respecter les normes internationales qui encadrent les déplacés de guerres.
C’est ainsi qu’en 2009, la province du Nord-Kivu comptait soixante-trois camps qui se sont vidés progressivement. En 2014, il n’en resté que cinquante-quatre camps. Alors qu’en 2015, lors de la mis sur pied du programme Fosode, quarante-huit camps existé. Ces derniers étaient devenus des lieux de refuge pour les hommes armés. Malgré certaines perturbations sécuritaires au sein de la province, certains endroits sont calmes et peuvent servir de refuge pour un hébergement de personnes déplacées qui quittent leur camp fermé. « Nous ne venons pas et fermé les camps subitement. C’est tout une procédure. Nous prenons les intentions des personnes déplacées afin de savoir ceux qui veulent rester ou quitter le camp une fois fermer », explique Marie Shematshi, ministre provinciale du plan, budget, communication et Presse, tout en rassurant que les personnes déplacées sont accompagnée chez eux dans des bonnes conditions et certaines retournent avec des kits alimentaires.
 Fermer les camps de déplacés et non mettre fin aux activités humanitaires…
Depuis 2015 plusieurs camps sont déjà fermés. Ceci dans le but de permettre aux personnes déplacées de pouvoir se développer dans leurs milieux respectifs.
En 2017, treize camps de déplacés ont déjà était fermé. Il l’en ressort qu’aujourd’hui la province du Nord-Kivu compte à son sein vingt-huit camps encore viables.
En plus, le gouvernement provincial s’engage à accompagner la mesure de fermeture effective des ce camps et d’ici au mois de novembre le consortium se réunira pour mettre en place une stratégie finale pour la fermeture totale de ces camps en 2018. Cette mesure est pris en étroite accord avec les humanitaires : « Tous les humanitaires sont au courant de cette mesure. Ils croient que quand nous fermons les camps, c’est-à-dire que  nous mettons fin aux activités humanitaires en province, ce qui est faux, insiste la ministre provincial et exhortant les humanitaires à suivre les déplacés dans leurs familles d’accueil. » Conclut-elle.
Fermer les camps de déplacés, c’est une mesure que le gouvernement provinciale à prise et elle doit être exécuté ipso facto. Ainsi dit, l’année 2018 est déclarée année « Zéro camps de déplacés » en province du Nord-kivu.



jeudi 19 octobre 2017

Nyiragongo : Une route réhabilitée par la Monusco afin de lutter contre les violences faites à la population.


Ancienne route de Kalagala, très fermée.Inspection par les agents de la Monusco
Nouvelle route réhabilité et qui ouvre sur Turunga 
 Dans le territoire de Nyiragongo en chefferie de Bukumu dans la notabilité de Kasanza, une route vient d’être réhabilitée par la Monusco. Long de 12Km, cette dernière était a fait des années fermées par les pierres alors que étant une route principale. Grace à un financement de la Monusco équivalent à 99 779,9$ exécuté par l’Association pour le projet des besoins locaux (APBL Asbl). Les travaux ont été exécutés par les jeunes démobilisés et les femmes vulnérables afin d’une réinsertion socioéconomique de ces derniers.

Dans le territoire de Nyiragongo en chefferie de Bakumu à la notabilité de Kasanza, une route longtemps fermées par des pierres vient d’être ré-ouverte ce jeudi 19 Octobre. Le montant global de ses travaux équivaut à nonante neuf millions sept cent septante neuf mille point neuf dollars américains à part la participation locale estimé à six mille quatre cent quatre vingt dollars américains. Cette route était longtemps oubliée alors qu’elle est une route principale séparant les groupements de Muja et de Rusayo à l’Ouest de Goma. Une fois vous êtes à l’entrée de l’endroit communément appelé CCLKA, vous prenez la direction Nord. Une route principale long de 12Km vous accueil et vous guide. On l’appel le plus souvent  « Route Kalagala ». Elle à été réhabilitée dans le but de réduire les violences jadis dans ce milieu où la population manquée où passer et parfois ne connaissant pas délimiter le groupement de Muja et celui de Rusayo. Le chef du groupement Rusayo à manifester son sentiment de joie de vois la  route montrer les limites du groupement Muja et celui de Rusayo : « Je suis content de voir cette route ouverte car elle permet de limiter le conflit entre le groupement Muja et le groupement de Rusayo. Ils viennent de nous aider vraiment car grâce à elle nous allons vaquer à nos activités champêtres comme il le faut. Nous demandons à la Monusco qui a financé de bien menant terminer la route en entier pour qu’elle soit bien praticable. » confie Kabumba Janvier chef du groupement Rusayo. Par ailleurs ces travaux ont été réalisées par les démobilisés ayant sorti dans les groupes armées. Cela fut une façon de les réinsérer dans la vie socioéconomique, selon Malira Mufano Samson, chef de ce projet exécuté par leur association APBL (Association pour le projet des besoins locaux). Pour Kabuya Bihembo, un jeune démobilisé qui lui réitère son sentiment de satisfaction à l’égard de la Monusco et demande que ce genre d’initiative ne puisse pas se terminer afin de ne pas rentrer dans les groupes armés et que leur encadrement soit effectif.  

Une route pour une réinsertion socioéconomique
« Je suis content de vous rencontrer une fois pour la remise de la route kalagala. En janvier 2017, nous étions ici pour voir si nous pourrions commencer les travaux mais c’est un plaisir pour moi de voir les petits commerçants et les mamans vendeuses tout au long de  la route.» explique Miriam Moeller, représentante du chef de bureau de la Monusco, tout en félicitant tous les participants ayant pris part à la réalisation de cette route et éprouvant un sentiment de joie à l’égard des démobilisés et des mamans vulnérables pour leur réinsertion socioéconomique. Cet ouvrage permet d’avoir accès aux produits agricoles. La province du Nord-Kivu est actuellement victime des violences occasionnées par l’activisme des groupes armés. Dans le territoire de Nyiragongo les jeunes sont organisés en bande armé qui opère en ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo. Le plus souvent ses jeunes sont manipulés par les politiciens. Le retour massif improviser et sa prise en charge des démobilisés de Kitona et de Kamina vient assombrir la situation socioéconomique de paisible population. C’est ainsi que ce projet a été institué afin de lutter contre toutes les violences en territoire de Nyiragongo, chefferie de Bukumu. Selon Malira Mufano, cette exécution est le fruit d’un dialogue franc avec les différentes couches de la population de la collectivité de la chefferie de Bukumu et qui a estimer qu’il est impérieux que les jeunes désœuvrés,  les démobilisés et les femmes vulnérables soient encadrés en travaillant de commun accord dans la réalisation des travaux d’intérêt commun qui permettront une cohabitation pacifique et faciliteront une bonne réinsertion socioéconomique.

Des appels à bien gérer la route…
Des appels fussent de partout pour bien gérer cette route. La population est déterminer à bien entretenir cette route car elle permet d’arriver même à Turunga au Nord –Ouest de la ville de Goma. Le premier à avoir fait son appel est le conseiller du ministre provincial de l’agriculture, Elie Nzaghani qui appelle la population à « s’approprier cette route et bien organiser les « Salongo » chaque samedi afin de réduire les violences souvent observer dans celle-ci ». Aussi il y a le chef du groupement de Rusayo, Kabumba Janvier qui, lui « demande plus de soutient aux partenaires et en appelle la population à s’approprier cette route car elle n’appartient pas à la Monusco, ni au gouverneur, ni au ministre. Je leur demande de bien l’entretenir. »
Il ne reste qu’au gouvernement congolais la tache de goudronner cette route car longtemps fermées, aujourd’hui ré-ouvertes. Elle servira un jour à l’évacuation de la population, si une fois le volcan Nyiragongo entré en éruption.


Remise symbolique de la route par le conseiller du Min Prov de l'agri Elie Nzaghani et le chef de chefferie de Bukumu Murairi Bahati

vendredi 1 septembre 2017

Goma : A qui profite le refus de la rentrée scolaire ce 04 septembre ?

  
Vue sur les enfants dans la cour d'une école, Photo tiers
Ce lundi 04 septembre, c’est la rentrée scolaire sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Mais l’intersyndical tient à boycotter cette rentrée scolaire pour diverses raisons. Ce sont les enfants qui en sont victimes. Par ailleurs l’intersyndical faisant référence aux accords de Mbudi conclu entre le gouvernement et les enseignants, ces derniers revendiquent que le salaire des enseignants soit payé par l’Etat et par la suite une voie de négociation devra être entamée. Pourtant la recommandation  OIT-UNESCO de 1966 concernant les conditions du personnel enseignant, disposition 8 alinéa 82 stipule : « Les traitements est les conditions de travail des enseignants devraient être déterminé par la voie de négociation entre l’organisation d’enseignant et les employeurs ». Pour sa part Pochelin Byamumonyi, secrétaire national  du synecat (Syndicat national des écoles catholiques) appelle tous les enseignants à ne pas rentrée à l’école pour ce 04 septembre comme prévu l’ouverture de l’année scolaire. « Les enseignants du réseau catholique unis à tous les autres se décident ne pas rentrée ce 04 septembre à l’école et entame un mouvement de grève jusqu’à nouvelle ordre », précise-t-il. Plusieurs stratégies son  mis en place pour l’effectivité de cette grève.
De leur coté les coordinations des écoles conventionnées estiment que le gouvernement a déjà donné des instructions afin que ce lundi la rentrée scolaire soit effective et que le gouvernement est en train d’examiner le cahier de charge des enseignants. « Je demande aux enfants de venir à l’école en uniforme  ce lundi 04 septembre à 7h30’ » martèle l’Abbé Daniel Kitsa, coordonateur des écoles conventionnés catholiques du diocèse de Goma. Le gouvernement est en train de voir comment répondre au cahier des charges des enseignants. L’on pourra se demander pourquoi les enseignants ne commencent pas le plus souvent leur mouvement de grève dès la fermeture de l’année scolaire. Compte tenu du climat politique actuel du pays, est-ce que les revendications des enseignants auront des résultats escompté ? Alors que les parents sont déjà habituer à les payé…


mercredi 30 août 2017

Dans "l’Obéissance", Mgr Théophile Kaboy,évêque du diocèse de Goma, est prêt à prendre sa retraite

Mgr Thephile Kaboy lors des JDJ 2017 au collège Mwanga
Agé de 75 ans révolus, l’évêque du diocèse de Goma, Mgr Théophile Kaboy Ruboneka, se dit prêt à prendre sa retraite dans "toute obéissance". Il a fait savoir alors qu’il fêté ses quarante-cinq ans de sa vie sacerdoce ce dimanche 27 aout dans la paroisse  Saint Joseph de Bobandana, situé à l’Ouest de la ville de Goma dans le territoire de Kalehe dans la partie du Sud-Kivu. « À 75 ans le saint siège demande qu’on démissionne quant on  est évêque, ce que l’évêque peut présenter sa démission, qui peut être accepté ou rejeté par le Pape. » précise Mgr Théophile Kaboy. En tant que évêque de Goma Mgr Théophile Kaboyi a déjà présenter sa démission au Pape François, il n’attend que son accord. Notons que plusieurs causes peuvent être justifiées par cette attente car pour rappel, Mgr Théophile Kaboy depuis qu’il est évêque du diocèse Goma, il a plusieurs révolutions au sein du diocèse entre autres, la réhabilitation de l’ancienne cathédrale de Goma consumée par le volcan en 2002, la construction de la nouvelle cathédrale de Goma à Keshero en diagonale de l’Université Catholique la Sapientia, et sa détermination à accompagner spirituellement et moralement sa jeunesse…
Selon lui, c’est dans l’obéissance qu’il attend la réponse du Pape, et il précise qu’il ne connait pas encore son dauphin car le Pape est libre, il fait ses  enquêtes, il demande, il voit… « Je n’en sais absolument rien de mon dauphin alors il nommera ce qu’il veut, c’est tout, c’est l’obéissance » insiste-t-il. A 75 ans le droit canon autorise  à un évêque de demander sa démission. L’âge de la retraite s’applique à 75 ans aux évêques comme aux membres des dicastères romains, souligne un « rescrit » du Pape François en date du 3 novembre 2014, qui rappelle les normes en vigueur depuis Paul VI, en matière de renonciation à une charge pastorale, y compris que le pape demande à un évêque de renoncer à sa charge plus tôt, après un « dialogue fraternel ».
Parmi les sept articles de la reforme, le premier article confirme la discipline en vigueur dans l’Eglise latine et les différentes Eglises orientales sui iuris : les évêques diocésains et des éparchies et tous ceux qui ont une charge équivalente, comme par exemple, les coadjuteurs ou les auxiliaires – cf. canons 381 §2 Code de droit canon de l’Eglise latine (CIC) et 313 du Code pour les Eglises orientales (CCEO) -, sont invités à « présenter la renonciation à leur charge pastorale une fois accomplis 75 ans ». Et le deuxième réaffirme que cette renonciation n’entre en vigueur que quand elle est acceptée par « l’autorité légitime ».

Qui est Mgr Théophile Kaboy ? 
Mgr Théophile Kaboy est né à Bobandana le 27 février 1941 des parents chrétiens, son Papa fut d’ailleurs enseignant  et sa Mère travailler et étudier chez les sœurs. Il a été ordonné prêtre le 27 aout 1972 par le premier évêque du diocèse  de Goma, le feu Mgr Joseph Busimba. En 1996 il est devenu évêque de Kasongo avant de devenir évêque coadjuteur, le 02 mai 2009, du diocèse de Goma auprès de l’évêque émérite Mgr Faustin Ngabu. Il a été nommé évêque du diocèse de Goma, le 18 mars 2009 et est intronisé comme éveque de Goma le 11 avril 2010.
Ce fut un moment  de joie et de grâce pour lui d’avoir célébrée une messe d’action de grâce en cette occasion car  c’est à Bobandana qu’il a reçu son sacrement de sacerdoce.


jeudi 27 juillet 2017

Goma : L’ONU veut une mobilisation accrue des femmes dans la réalisation des objectifs de développement durable 2030.



Une mission de haut niveau des Nations Unies a été effectué par trois femme ce mercredi 26 juillet à Goma afin de revitaliser la participation des femmes et le leadership féminin dans la paix, la sécurité et le développement. Il s’agit de Mme Amina Mohamed, SG adjointe des UN, Mme Dr Phumzile Mlambo-Ngcuka,Directrice Exécutif de l’ONU Femmes et Sous-secrétaire Générale des UN, Mme Pramila Patten, Représentante spéciale du secrétaire Générale et Mme Bineta Diop, envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union africaine.

C’est dans une ambiance boréale que ces trois femmes au profil hors du commun ont été accueillies ce mercredi 26 Juillet à l’aéroport international de Goma.  Elles avaient comme mission officielle en République Démocratique du Congo de revitaliser la participation des femmes et le leadership féminin dans la paix, la sécurité et le développement. Selon ces femmes, cette mission est une opportunité  à toutes les femmes de la RDC et de la province du Nord-Kivu à se liguer en une plate-forme dans le souci de transmettre les voix et les expériences des femmes aux décideurs et aux dirigeants politiques, y compris  les ministres et les chefs des gouvernements dans les pays visités ainsi qu’aux dirigeants de la Commission de l’Union Africaine et les membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette mission conjointe de haut niveau a démarrée le 19 juillet par la ville de Kinshasa. Cette délégation pourra se rendre aussi au Nigéria, au Sud-Soudan pour se terminer ce 31 juillet au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie. Avant de quitter Kinshasa, cette délégation a rencontrée les autorités gouvernementales, en l’occurrence le Président de la République, le Ministre des Affaires Etrangères, le Ministre du Genre et le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Aussi la délégation a également rencontré les partenaires au développement et les activistes de la société civile.
A Goma, par ailleurs, cette délégation à visiter la maison de la femme où la démonstration des œuvres  faites par les femmes ont été démontrées. Ainsi que le camp de Mugunga, avec une série des témoignages des bénéficiaires des interventions de diverses agence des NU.
Les ODD (Objectifs de Développement Durable) sont uniques dans la mesure où ils couvrent des problématiques qui nous concernent tous. Ils réaffirment notre engagement internationale de mettre un terme à la pauvreté, de façon permanente, partout. Ils font preuve d’ambition en cherchant à ne pas laisser personne de coté. Et surtout, ils comptent sur nous tous afin de bâtir un monde plus durable, sur et prospère, pour l’humanité toute entière.





lundi 24 avril 2017

Nord-Kivu : Le blocage des fonds met en péril la vie des déplacés dans les camps des déplacés.



Les déplacés dans camps à l'Ouest de Goma/Photo MSF
Situé à l’Ouest de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, la situation humanitaire des déplacés reste très précaire suite  au désengagement de certaines associations, ONG et par blocage des fonds pour l’année en cours. Selon Philippe Martou, directeur de PAM (Programme alimentaire Mondial) malgré la distribution des vivres en date du 13 avril dernier, les personnes déplacées souffrent des mauvaises conditions de vie par manque d’eau potable, la malnutrition, mauvaises conditions d’Hygiène et en plus de l’insécurité qui prévaut autours des camps et sites des déplacés. Malgré cette précarité aucun départ volontaire n’a été signalé ou enregistré.

Renvoi des élèves par manque des frais

L’éducation des enfants déplacées reste hypothétique. Par ailleurs, une prise en charge de 50% a été enregistrée par certaines associations. La semaine dernière plusieurs élèves sont renvoyés de leurs établissements scolaires des sites et camps respectifs par manque du non-paiement du quota de 50% pour la scolarité. Ces personnes déplacées sont confrontées aussi à un manque de moyens financiers pour se procurer des médicaments pharmaceutiques car il n’existe pas de centre de santé dans le camp, rapporte les sources humanitaires de Ocha. Les personnes âgées et les handicapés sont aussi du nombre, ils n’ont pas de force et manquent les moyens pour se procurer de l’eau potable. Ces déplacées vivent dans un environnement malsain et les moustiques, les huttes sont hors usages et les familles sont exposées à la malaria et aux intempéries de tout genre. Si une réponse d’urgence n’est pas mis à leur disposition, les personnes affectées pas cette crise humanitaire se verront succombées.

lundi 10 avril 2017

JDJ2017 : Les jeunes chrétiens appelés à cultiver la paix et la cohabitation pacifique

Ouverture de la messe à la Place JP II au colège Mwanga, vendredi 07 avril


Plus de 22 000 jeunes  catholiques du diocèse de Goma sont réunis à Goma pour les journées diocésaines des jeunes. Sous l’égide de l’évêque de Goma Mgr Théophile Kaboyi, ils y sont enseignés aux différents thèmes sociaux et moraux. Ces journées durent trois jours soit du 07 avril au 09 et prennent fin le dimanche des rameaux.

Plus de 22 000 jeunes du diocèse de Goma sont à Goma pour les journées diocésaines des jeunes (JDJ). C’est par  une messe d’ouverture à la place Saint Jean Paul II au collège Mwanga qu’ont été ouvertes ce vendredi ces journées. Ces jeunes sont venues de vingt-six paroisses que compte jusqu’à présent le diocèse de Goma. D’autres viennent par ailleurs du Rwanda, du Burundi et d’autres organisations des jeunes des pays de grands lacs. Une façon de redonner aux jeunes les signe de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux. A part les activités à caractère spirituel, ces jeunes bénéficient d’une initiation à la culture de la paix, la cohabitation pacifique, la sexualité responsable, l’entrepreunariat…
L’évêque de Goma, Mgr Théphile Kaboyi exhorte les jeunes à ne pas se laisser faire par les manipulations politiciennes et à s’engager pour une recherche durable de la paix dans la province et dans la région. Cette paix doit être trouvée et vécue si une fois vous jeunes vous êtes bien informés. Poursuivant Mgr Théophile Kaboyi appelle les jeunes à suivre des médias qui peuvent leur permettre à cultiver la paix et la cohabitation pacifique et ne pas se fier aux rumeurs de certains médias.
Ces journées ont comme objectifs de rassembler la jeunesse du diocèse de Goma pour leur donner des signes de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux. Ces derniers étant la communion avec ceux qui ne sont pas de votre religion. Créer des ponts de fraternité et d’espérance entre les peuples et les cultures.
Pour Wilvin Alberto, aumônier diocésain des jeunes, qui pour lui rappel aux jeunes que les frontières qui nous séparent ne sont que géopolitiques et non humano-chrétiennes. Incitant les jeunes à s’illustrer des autres jeunes de la province qui ont été victime de la méchanceté des différentes atrocités dans les différentes guerres et massacrent. Appelant par la suite les jeunes à œuvrer pour la paix dans la région sans discrimination et dans le respect de nos différences. Aussi certains jeunes partagent le même avis, Olivier Chimima de la paroisse de Rugari dans le territoire de Rutshuru estime malgré l’accueil chaleureux ces JDJ (Journée Diocésaine des Jeunes) il n’y a pas eu des signes des conflits interethnique.
Mgr Théophile Kaboyi éveque du diocèse de Goma aspergea les rameuax des jeunes, dimanche 09 avril.Photo PresseJDJ

Des journées de rencontre et partage d’expériences
Christophe Irumva, jeune de la paroisse de Kitchanga dans le territoire de Masisi, précise que «je suis content de ces journées car nous nous sommes rencontrées avec différentes personnes et cela m’a permis d’échangé avec eux et même ceux de la famille d’accueil… » Confie-t-il tout souriant et souhaitant que ce genre d’initiative ne puisse pas se terminé.
Ce fut aussi un moment de partage sous le thème proposé par le Pape François : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est son nom » (Luc 1 :49). « Je viens de rencontrer des gens que je ne pouvez pas voir, ceux du Rwanda et du Burundi. J’ai été émerveillé par les différents thèmes, par exemple, sur le Sida, la sexualité responsable et l’amour du prochain. » S’émerveille Charles Bon Emowakungu, jeune de Misau en territoire de Walikale.
En plus, ces journées diocésaines des jeunes sont à leur neuvième édition. Plusieurs jeunes sont confiant de participer à d’autres rencontre afin de partager leurs expériences de foi avec d’ autres jeunes de différentes religions.