samedi 29 novembre 2014

Nord-kivu:un buget de 170milliards de francs congolais pour l'exercice 2015

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a présenté jeudi 27 novembre la synthèse des prévisions budgétaires de la province pour l’exercice 2015, chiffrée à plus de 170 milliards de francs congolais (près de 185 millions de dollars américains). Ce projet a été jugé recevable et envoyé à la commission Ecofin de l’assemblée provinciale pour amendement.  
Julien Paluku a fait cette synthèse au cours d’une séance plénière consacrée à la présentation du rapport d’exécution du budget provincial au premier semestre 2014.
Le chef de l’exécutif provincial s’est félicité de la réalisation de certains travaux réalisés dans la ville de Goma et dans l’ensemble des six territoires du Nord-Kivu. Par contre, certains pensent que la faible exécution de ce budget n’a pas permis de prendre en compte les attentes et les aspirations de la population.​

samedi 15 novembre 2014

Les habitants de Nyiragongo bénéficient de deux citernes d’eau



Deux citernes d’eau ont été inaugurées ce jeudi 13 novembre 2014 et serviront de moyen d’approvisionnement en eau potable dans le territoire de Nyiragongo et une extension de Goma Nord. Un projet de Mercy corps financé par USAID et UKAID à l’ordre de 12 .000.000$US. 
‘L’eau c’est la vie’,dt-on.Dans le territoire de Nyiragongo(au Nord de la ville de Goma),2 citernes pouvant contenir de l’eau potable ont été construite par l’organisation Mercy corps financé par USAID et UKAID à l’ordre de douze millions de dollars américains(12.000.000$).Ce geste soulage la population du territoire de Nyiragongo et une partie de l’extension Nord de la ville de Goma(le quartier Majengo,Mabanga Nord,kasika et katoyi),qui allaient chercher de l’eau à plus de 2km. Julien Paluku, Gouvernneur de province, présente sa gratitude aux bailleurs de fonds et exécutants de ce projet qui va aider la population de Nyiragongo et Goma en eau potable, une denrée rare dans ce   territoire.70% de la population de la province n’a pas accès à l’eau potable ; conclut le Gouverneur.
Deux citernes de 1400m3, pouvant servir 70.000 bidons par jour. Ces citernes sont construit pour deux objectifs, d’une part parce que la région est emproie à des rébellions à répétition et d’autre part parce que le volcan avait détruit les infrastructures importantes. L’eau étant un vie, mon organisation a exécuté ce projet financé par  USAID,( Agence Américaine pour le Développement International )et Ukaid( Agence Britannique pour le Développement International) qui a construit 2 citernes de 1400m3 qui peuvent servir 70.000 bidons par jour pour la vie des populations du territoire de Nyiragongo qui n’a ni rivière, ni ruisseau ;confie Dr Mark James DWYER(Dr pays de l’ONG Mercy corps).
Un ouf de soulagement
Réveillé à 3h du matin, bidon à la main ; enfants, Mamans et autres membre de famille à la recherche de l’eau à plus de 2km de marche. A cause de la pénurie  en eau potable en territoire de Nyiragongo et ne  savaient plus à quel saint se vouer. ‘Ce  projet  va  permettre de lutter contre des maladies d’origine hydrique, des longues distances  effectuées par les femmes et filles de la région qui étaient victimes des viols et accidents de tout genre, le déficit économique à cause d’un bidon d’eau qui coutait  500FC (soit o,5$).J’appelle la population de garder ces citernes à bon père de famille’,poursuit le Dr pays de Mercy corps.
Nous  saluons l’initiative et promet de bien protéger  ces citernes, précise une maman de Nyiragongo. Je puise quand je veux. Je veux à l’école  et je retourne il y a toujours de l’eau. Je n’est  pas envie d’aller loin pour chercher de l’eau, l’eau est déjà dans mon quartier au borne fontaine ; confie une jeune fille élève.
La RDC est placée parmi les pays qui ont un faible taux d’accès à l’eau potable malgré ses potentialités en cours  d’eaux. En 2013,43% de population vivant en milieux urbains avaient  accès à l’eau potable. La cause majeure de manque d’eau potable est l’éruption volcanique du 17 janvier 2002 qui a détruit toutes les installations de la REGIDESO  Goma ; explique le secrétaire Général de la REGIDESO. Le prix d’un bidon d’eau revient à 50FC (soit 0,1$) et  dans l’extension de  Goma  Nord.

vendredi 7 novembre 2014

Beni:Des suspects et rebelles Ougandais ADF arretés



Deux cents suspects dont des rebelles ougandais de l’ADF ont été arrêtés depuis les récentes attaques de Beni au Nord-Kivu. Le porte-parole intérimaire de la Monusco, Charles Antoine Bambara l’a annoncé mercredi 5 novembre au cours de la conférence hebdomadaire des Nations-unies. Il a précisé que cette opération a été réalisée grâce « à la stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Beni » mise en place conjointement par la Police de la Mission onusienne et la Police nationale congolaise (PNC).
« La police de la Monusco Deux cents suspects dont des rebelles ougandais de l’ADF ont été arrêtés depuis les récentes a mis en place conjointement avec la Police nationale congolaise une stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Beni qui a permis à l’arrestation de deux cents suspects dont des membres du groupe armé ADF, et la saisie des armes et des minutions de guerre, des bombes, des radios Motorola et de nombreux effets militaires », a affirmé Charles-Antoine Bambara.
Il a ajouté que la Monusco, par l’intermédiaire de la police de Nations-unies a apporté un soutien logistique et a pris en charge le fonctionnement de deux numéros verts pour améliorer les interventions au profit des populations en danger.
Charles-Antoine Bambara a indiqué qu’en collaboration avec la population, la police de la Monusco va renforcer son soutien à la PNC dans l’organisation des activités des préventions.
« Pour faciliter les interactions avec la population et renforcer le soutien opérationnel à la PNC, la Police de la Monusco envisage de déployer un détachement d’unité de la police constituée à partir de Goma. La Police de la Monusco en collaboration avec la population va renforcer son soutien à la PNC dans l’organisation des activités de prévention », a poursuivi le porte-parole intérimaire de la Monusco.
Des centaines de civils ont été tués au mois depuis le mois d’octobre dernier à Beni. Ces attaques ont été attribuées aux rebelles ougandais des ADF.
La Nouvelle société civile préoccupée                                         
La nouvelle société civile congolaise (NSCC) se dit profondément préoccupée par la dégradation rapide de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu. Au cours d’une conférence de presse organisée mercredi 5 novembre à Kinshasa, elle demande au gouvernement de la RDC de « prendre toutes les dispositions pratiques, toute affaire cessante, pour mettre fin à l’insécurité grandissante dans le territoire de Beni d’ici fin décembre ».
La NSCC se dit inquiète du massacre de plus d’une centaine de congolais par les rebelles de l’ADF sans compter le viol des femmes et l’incendie des maisons dans le territoire de Beni:
« Le bilan depuis le mois d’octobre jusqu’à ce jour est très lourd. Une centaine de nos compatriotes innocents ont été tués par les terroristes de l’ADF. Les femmes sont violes, les personnes sont décapitées et les cases sont brûlées ».
Pour le coordonnateur national de la NSCC, Jonas Tshombela, le gouvernement devrait notamment repenser la chaine de commandement du secteur opérationnel dans le territoire de Beni et d’initier l’enquête sur les massacres des civiles.
« Où serait passé la Cour pénale internationale, les parlementaires congolais ? que disent les ministres de l’Intérieur et celui de a Défense nationale ? Les services de sécurité et celui de renseignement ? Toutes ces questions commencent à nous inquiéter », s’est interrogé Jonas Tshiombela.

Environ 70 000 enfants ont été vaccinés



Environ 70 000 enfants ont été vaccinés du 30 octobre au 1er novembre, contre la polio dans la zone de santé de santé de Kayna (Nord-Kivu). Le superviseur provincial de la deuxième phase de la campagne de vaccination en zone de Kayna, Muhindo Maombi, a indiqué que cette édition a enregistré  plus de 5 000 enfants par rapport au nombre attendu.
«Il y a eu des déplacés venus de partout. Dans les aires de santé de Busekere, de Miriki et de Luwopu, ils ont reçu des déplacés qui venaient de Lunyasenge. Il y a eu déguerpissement au niveau de Nduali, où des populations étaient délogées par l’ICCN et elles se retrouvent à Sukuwo. Nous remercions la population et les autorités locales qui ont contribué au développement de l’humanité», a dit Muhindo Maombi.
Cette campagne  de vaccination contre la poliomyélite a été simultanément organisée à Kinshasa, au Bas-Congo, en Province Orientale, au Nord-Kivu, au Nord de l’Équateur et au Nord du Katanga.
La poliomyélite est une maladie qui peut rendre invalide pour toute la vie  les enfants non vaccinés. La vaccination est le seul moyen de les protéger. Le message est donc lancé à tous les parents qui ont les enfants de moins de 5 ans pour qu’ils le fassent vacciner pendant ces trois jours.
Cette campagne contre la poliomyélite a été associée à la supplémentassions en vitamine A et au déparasitage au Mebendazole.