jeudi 18 septembre 2014

Nord-Kivu: 1 200 000 plantules de café distribuées aux paysans



Le ministre provincial de l’Agriculture du Nord-Kivu, Nzanzu Kasivita, a distribué 1 200 000 plantules de café aux paysans pour les encourager à reprendre cette culture dans cette partie du pays. Il a clôturé, lundi 15 septembre, la campagne de distribution de ces plantules de l’espèce d’Arabica, à Bweremana,  dans le territoire de Masisi.
Les agriculteurs des territoires de Beni, Butembo, Lubero, Rusthuru et Masisi ont reçu ces plantules.
Nzanzu Kasivita a expliqué que le gouvernement provincial du Nord-Kivu a mis l’accent sur le secteur du café qui pourra générer des revenus et stabiliser  les ménages des agriculteurs longtemps menacés par la guerre.
«Après les guerres, le gouverneur a demandé à tout le monde de reprendre du travail. Dans le cadre de la campagne agricole, nous avons estimé qu’il faut relancer le secteur café qui est porteur au niveau de notre province», a indiqué le ministre provincial de l’Agriculture du Nord-Kivu.
Tout en saluant l’initiative du gouvernement provincial, la population souhaite voir l’autorité de l’État réellement restaurer dans leur milieu respectif mais également que l’État congolais s’investisse pour que la culture du café soit rentable.
A ce sujet, le ministre provincial a invité les paysans à respecter les normes de la culture caféine qui permettra au produit d’avoir le prix rémunérateur sur le marché international.
Les plantules de café distribuées aux paysans ont été préparées durant neuf mois par l’Office national de café (ONC) du Nord-Kivu.

mercredi 17 septembre 2014

RDC: le président du CSAC suspendu



Jean Bosco Bahala, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a été suspendu de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre. La décision a été prise mardi 16 septembre par l’assemblée plénière de cette institution chargée de la régulation des médias en RDC.
Selon une source proche du CSAC,  il est reproché à Jean Bosco Bahala d’avoir délivré un avis de conformité à la société de télédistribution Startimes. Une décision qui, selon la même source, relève uniquement de la compétence de la plénière de cette institution.

lundi 15 septembre 2014

Nord-Kivu : le PNLS assurera désormais la prise en charge médicale des PVV



Après le désengagement de l’ONG Heal Africa, la coordination du Programme national de lutte contre le VIH sida (PNLS) assure les personnes vivant avec cette maladie (PVV) d’une prise en charge médicale aux antirétroviraux (ARV). Le coordonnateur de cette structure, le Dr Adolphe Gashinge l’a annoncé vendredi 12 septembre à Nyamilima.
« Nous sommes à côté des PVV pour leur prise en charge. Nous allons continuer à les soutenir malgré l’arrêt de financement de Heal Africa. Nous avons assez de médicaments », a affirmé Dr Adolphe Gashinge.
Les malades à prendre en charge sont plus de 400 et sont localisés dans la zone de santé de Binza dans le territoire de Rutshuru. Au total 17 zones de santé du Nord-kivu seront prises en charge en ARV du Fonds Mondial.
De son côté, Heal Africa a précisé qu’elle ne comptait pas se désengager dans la prise en charge médicale des PVV dans la zone de santé de Binza dans le territoire de Rutshuru.
Cette ONG a indiqué qu’elle dit plutôt poursuivre son appui dans la prévention de la transmission du Vih de la mère à l’enfant « PTME ».
« Nous intervenons dans la zone de santé de Binza depuis maintenant 6 ans dans la lutte contre le VIH Sida, essentiellement dans la PTME. Notre intervention continue même au delà de 2014. Nous sommes aussi contents d’apprendre qu’il y a d’autres partenaires qui se sont engagés dans la zone de santé. Nous confirmons que nous ne sous sommes pas désengagés », a précisé le chargé de programme de Heal Africa, Dr William Bonane.

Nord-Kivu:Rélance de l'agriculture pour un développement rural



Le ministre provincial de l’Agriculture, élevage et développement rural a distribué vendredi 12 septembre une centaine de milliers de plantules de caféiers aux agriculteurs des cinq groupements de la  chefferie des Buisha dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Cette distribution vise à stabiliser la filière agriculture longtemps menacée par les affres de la guerre. Les agriculteurs quant à eux pensent que le gouvernement doit d’abord mettre fin à la présence des groupes armés qui insécurisent leur région.
Durant deux jours, le ministre provincial de l’Agriculture, Nzangu Kasivita, a distribué des milliers de plantules de caféiers aux agriculteurs notamment de Rubare, Kisharo et Nyamilima. Selon lui, cette campagne dite «café de la paix» entre dans le cadre de la relance économique de la province du Nord-Kivu, longtemps secouée par la guerre. Une façon aussi, a-t-il affirmé, de stabiliser les ménages des populations de Rutshuru.
 «Nous avions estimé qu’après la guerre, il faut relancer le secteur café, qui est un secteur porteur au niveau de notre province», a indiqué Carly Nzanzu Kasivita.
Tout en saluant cette initiative du gouvernement provincial, les agriculteurs ont émis le vœu de voir l’autorité de l’Etat totalement restaurée dans ce territoire. «Il faut sécuriser les champs, qui sont occupés par les FDLR. Jusqu’à présent, personne ne peut arriver dans son champs», a témoigné l’un d’eux. 
Ces mêmes agriculteurs ont demandé ensuite que le prix du café soit revu à la hausse.
Le ministre provincial a promis de faire un plaidoyer auprès du gouvernement à cet effet, mais aussi pour voir comment associer d’autres cultures à celle du café, notamment celle du cacao.

Le pape François a demandé dimanche que "la violence cède le pas au dialogue" en Centrafrique afin de protéger les populations civiles, à la veille du déploiement de la mission de l'ONU dans ce pays.




"Demain débutera officiellement la mission voulue par le Conseil de sécurité de l'ONU en Centrafrique pour favoriser la pacification et protéger la population civile qui souffre les conséquences d'un conflit en cours", a déclaré le pape à l'issue de la prière dominicale de l'Angélus, place Saint-Pierre au Vatican.
"J'encourage les efforts de la communauté internationale qui vient aider les Centrafricains de bonne volonté", a poursuivi François.
"Que la violence cède le pas le plus rapidement possible au dialogue, que les parties opposées laissent de côté les intérêts particuliers et oeuvrent pour que chaque citoyen, quelle que soit son ethnie ou sa religion, puisse coopérer à l'édification du bien commun", a conclu le pape argentin.
La Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) doit se substituer progressivement à partir de lundi aux forces internationales déployées dans ce pays plongé dans une crise politico-militaire meurtrière.
La force onusienne, créée en avril par la résolution 2149 du Conseil de sécurité, va déployer dans un premier temps 7.600 hommes sur le terrain, et comptera 12.000 soldats et policiers à effectif plein. Son mandat initial court jusqu'au 30 avril 2015.