lundi 20 octobre 2014

Beni, une ville meurtrière



La population de la ville de Beni ne sait plus à quel saint se vouer. Une incursion a eu comme conséquence 31 personnes tuées à coup de machette ou par balles dans les localités de Ngadi et Kadou situés à 15km de la ville de Beni.Cette attaque s’est passée le 15 octobre aux environs de 20h00.La MONUSCO condamne fermement les attaques atroces commises contre la population à Beni.

Trentaine une personne tuées dans les attaques meurtrières en territoires de Béni et Oicha, ville située au Nord de la province du Nord-Kivu. « Nous sommes très inquiété suite à cet événement qui  nous arrive, on ne sait pas où on peut aller dans cette ville. Que le gouvernement nous prenne en charge », confie un habitant. Cette attaque d’une rare violence aurait fait plus de trentaine de victimes et intervient après le meurtre de plusieurs civils à Oicha il y a de cela une semaine. Ces deux actes ont été perpétrés par des éléments supposés appartenir au groupe rebelle Ougandais de l’Alliance démocratiques(ADF).La protection civile du Nord-Kivu qualifie ces attaques d’une catastrophe majeure et met en place un système d’alerte. « Nous qualifions ça d’une catastrophe majeure. Dans moins de 2 semaines il y a des corps, sur ce, nous allons donner un numéro vert pour alerte précoce aux autorités à temps utile. Ce numéro est 0820800001 »explique Joseph Makundi, coordonateur  provincial de la protection civile.
Julien Paluku, gouverneur de province avec tout son conseil de sécurité sont consternés par ces attaques contre la population à Béni. « J’appelle la population  à une franche collaboration avec les éléments de l’ordre de ce désolidarisé d’avec les ennemis qui sèment la terreur et désolation et qui endeuillent constamment le Nord-Kivu. Ceci permettra, certes de mettre en terme à toute forme de terrorisme qui s’observe à grande échelle dans cette zone où les FARDC ont réussi pourtant à défier ces rebelles des ADF-NALU », explique le gouverneur de province. Depuis le ratissage des opérations sokola 1, sous la conduite du  feu Général Lucien Bauma, les ADF seraient en dispersion dans la foret autour de Beni.Sans armes à feu mais avec des machettes que les pauvres habitants de Béni sont executés.Alors dit un adage :’La guerre !c’est une  chose trop grave pour la confier à des  militaires’.Georges Clemenceau. La société civile de Béni dénonce la non assistance et la sécurisation de la population et cette dernière ayant brulé un de ses camions ; confie Christian Kambale, président de cette structure.

La MONUSCO condamne ces attaques                                                                      
Martin Kobler, chef de la MONUSCO, s’inquiète de la récrudescence des attaques perpétrées contre la population dans cette région de Béni. « Je condamne avec fermeté les attaques criminelles commises dans la nuit du 15 octobre dans les localités de Ngadi et Kadou aux alentours de la ville de Béni dans la province du Nord-Kivu a déclaré le Représentant spécial du secrétaire  général de l’ONU en RDC. Face à la recrudescence des attaques meurtrières dans les territoires de Béni et d’Oicha, Martin kobler a réaffirmé le soutien total de la MONUSCO aux autorités locales et nationales dans leurs efforts visant à neutraliser tous les groupes armés dans l’Est de la RDC, y compris l’ADF. « La MONUSCO continuera à soutenir avec détermination l’opération sokola 1 en cours, c’est-à-dire la neutralisation de l’ADF et ses leaders libération des otages encore détenus et le plein retour de l’autorité de l’Etat dans les régions affectées. »
« Mes pensées vont aux familles des victimes à qui je présente mes profondes et sincères condoléances. Malgré la douleur commune, je souhaite que nous conjuguions nos efforts afin de neutraliser tous les groupes armés présents en RDC », a conclu Martin Kobler, chef de la Monusco.Le Gouvernement Provincial, conduit par le gouverneur Julien Paluku, le conseil provincial de securité, Martin kobler, chef de la Monusco et autres autorités nationales qu’internationales ce sont rendu  à Beni, pour se rendre compte de la situation sécuritaire sur place. Ce 18 octobre 2014, vingt deux autres personnes et des victimes ont été tuées dans la localité d’Iringeti, située à 45km de Beni ville.

vendredi 17 octobre 2014

Scott Cawbell, rappel les violations des droits de l’Homme dans le cadre de l’opération « LIKOFI ».



Le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme, à publier dans son rapport sur les violations des droits de l’homme en RDC. Ces dernières commises par les agents de la police Nationale Congolaise dans le cadre de l’opération « Likofi ».C’est au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco de ce mercredi 15 octobre 2014 ,que le chef de cette section des droits de l’homme à présenter ce rapport. Lancée à Kinshasa entre 15 novembre 2013 et 15 février 2014.
Le rapport, se penchant des enquêtes menées par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme(BCNUDH) en RDC, récence le meurtre d’au moins 9 civils dont 1 mineur et la disparition forcée de 32 victimes dont 3 mineurs par des agents de la Police Nationale Congolaise(PNC) dans le cadre de l’opération « Likofi » ;à présenter Scott Cowbell chef des bureau des droits de l’homme aux Nations Unies lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco(mercredi)ce rapport vise à attirer l’attention des autorités et du public afin de formuler les recommandations pour assurer le suivi de cas des violations des droits de l’Homme. « Cette situation démontre à quel point il est urgent d’accélérer la réforme su secteur de la sécurité et la mise en place de solides mécanismes de responsabilisation au sein de la police congolaise », a décéléré Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC.
Seuls les cas confirmés et  corroborés par plusieurs sources, selon la méthodologie du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, ont été inclus dans ce rapport. La constitution de la RDC du 18 février 2006 garantit également le respect de ces droits. Spécialement, l’article 16 de la constitution dispose notamment que : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la proteger.Toute personne n’a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des hommes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé. »Les articles 17et 18 de la constitution ont trait au respect de la liberté individuelle et des droits de la personne arrêtée et détenue. Malgré les nombreuses violations de droits de l’homme dénoncées par les Nations Unies lors de la première phase de l’opération « Likofi », le Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières restait confiant. « S’agissant des allégations relatives aux exécutions extrajudiciaires, voire aux autres abus ou d’éventuelles bavures policères.Les magistrats des parquets civils et  militaires, chargés d’encadrer l’opération’Likofi’,sont suffisamment actifs dans la recherche des agents de police membres ou en dehors de l’exercice de leurs fonctions ».Il ajoutait en plus : « qu’il va de soi, qu’au vu de la gravité des allégations alimentées par la rumeur, nous avons tous l’obligation d’aider la justice en nous abstenant de nous prévaloir de nos prérogatives, notamment à travers des affirmations péremptoires sur des faits qualifiés d’exécution extrajudiciaires, alors même que les instances judiciaires compétentes sont censées travailler en toute  indépendace,toute à l’égard des institutions nationales que de celles internationales. »
Quid de l’opération « Likofi ».
L’opération « Likofi » vise à éradiquer la délinquance dans la ville de Kinshasa. Le Ministre de L’Interieur,Sécurité,Décentralisation et Affaires Coutumières a annoncé publiquement le lancement de cette opération le 15 novembre 2013.Cette opération a été menée par des agents de la PNC sous un commandement alternée de 15 jours entre l’Inspecteur provincial de la police de Kinshasa, le Général Célestin kanyama Tshishiku,et le commandant de la légion nationale d’intervention(LENI),le Général Seguin Ngoy Sengelwa.Lopération « Likofi »(«Coup de poing »en langue Lingala) avait pour but de traquer des délinquants, communément appelés « Kulunas »,dans la ville de Kinshasa. Septante témoignages provenant de différentes sources, y compris de la police elle-meme, on t permis les enquêteurs du BCNUDH d’élaborer ce rapport. La deuxième phase de cette opération a été lancée le 15 décembre 2013.Les Nations Unies réclament la poursuite en justice d’auteurs d’exécutions sommaires et de  disparition forcées de civils à Kinshasa.

Comment peut-on prévenir la maladie à virus d’Ebola.



Découvert en septembre 1976 dans le village de Yambuku en territoire de Bumba en équateur, la maladie à virus d’Ebola est le plus virulent de cinq, à l’origine de l’épidémie de 2014 en Afrique de l’ouest. Des débats et séminaires sont organisés dans la ville de Goma pour éradiquer cette maladie. La ‘Sojedi’, est l’une des associations qui initie des campagnes de sensibilisation contre la maladie à virus d’Ebola.

Dimanche 5 octbre2014, une campagne de sensibilisation contre la maladie à virus d’Ebola, dans la ville de Goma et ses environs par la « SOJEDI » : Solidarité des Jeunes pour le Développement Intégral. Cette activité s’est déroulée dans le quartier Mabanga nord à la paroisse catholique notre dame d’Afrique dans la nouvelle salle polyvalente construite par cette dernière. « C’est à nous tous de pouvoir éduquer notre communauté, les journalistes et autorités politiques.je tiens à vous remercier, c’est pour moi une grande joie de vous voir du  début à la fin.je sais bien que le message va se transmettre de la bouche à l’oreille. Nous avons un grand devoir de sensibiliser nos frères de l’intérieur de la province », a expliqué Dr Emery Ebele Ngondi, coordonnateur et orateur du jour.
Nous ne devons pas attendre qu’il y est des cas de mort ici chez nous à Goma pour se prévenir du virus d’ebola, nous devons  faire le lavage systématique des mains, l’usage su désinfectant, désinfection des locaux(toilettes, chambres, matériels),éviter tout contact avec la chauve souris, singe, gorille, chimpanzé et autres animaux de la foret…bien cuire les viandes, éviter tout contact avec  un suspect, informer la communauté sur les risques…explique comme Saint-Jean bouche d’or, le Dr Emery dans son exposé attrayant.
Toute personne et certaines organisations de la ville de Goma en parle. La maladie à virus d’Ebola n’est pas une mauvaise graine pour certains. Chez UNOCHA Goma, une institution spécialisée des nations unies, dans leur salon de réception sur lequel navigue à l’internet leur partenaire, on trouve des papiers imprimés avec photo concernant les mesures de protection et alimentaires contre la maladie à virus d’Ebola. « Je vous félicite, parce que je n’avais pas encore eu une notion d’Ebola, alors que je suis cadre médical, vraiment continuer ainsi » ; confie maman Thérèse en posant une question.
Au mur du gouvernorat de la province du nord kivu, des affiches appelant la population à, se prévenir contre la maladie à virus d’Ebola.

Origine du virus d’Ebola
Le virus d’Ebola est un virus appartenant à la famille des Filoviridae(filovirus).Il appartient à l’ordre des Mononegavirales.Le virus d’Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la localité de Yambuku,dans le nord de la RDC, alors appelé Zaire.C’est à l’hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut identifié, en septembre 1976 par le médecin belge Peter Piot de l’institut de médecine d’Anvers, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280.Cinq virus distinct d’Ebola. Une souche de l’Asie ne peut pas nous tuer ; précise le docteur.
Le virus soudan(SUDV),de l’espèce Ebola virus soudan(endémique au soudan du sud et en Ouganda).Le virus Reston(RSTV),de l’espèce Ebola virus Reston(identifié en 1983 dans la région de Reston aux Etats unis).Le virus Foret de Tai(TAFV),de l’espèce Ebola virus Foret de Tai(identifié en 1994 dans le parc national de Tai, en cote d’ivoire aux confins de la Guinée et du Libéria).Le virus Bundibugyo(BDBV),de l’espèce Ebola virus Bundibugyo(identifié en 2008 dans la région de Bundibugyo,en Ouganda).Actuellement 430 décès. La République Démocratique du Congo est à sa 7è épidémie de la maladie à virus d’Ebola.

dimanche 12 octobre 2014

Un réconfort du Pape François, aux survivants du naufrage de Lampedusa.



Au Vatican, le Pape François a reçu 20 survivants du naufrage du 3 octobre 2013 au large de Lampedusa et 17 de leurs proches pendant une trentaine de minute. Une embarcation transportant environ 500 migrants clandestins africains fait naufrage près de Lampedusa, île Italienne proche de la Sicile. C’était là que le Pape alors dénoncé « la mondialisation de l’indifférence ».
Lampedusa est une ile Italienne, d’une superficie de 20,2km2et  peuplée de 6.000 habitants. Situé à environ 200km au Sud d’Agrigente(Sicile), entre l’ile de Malte et la Tunisie.
3 octobre 2013, parti de l’Afrique, une embarcation transportant environ 500 migrants clandestins dont 368 sont morts noyés dans le naufrage au large de l’ile. « J’ai du mal à vous parler…parce qu’il y a pas de mot pour exprimer tout ce que vous avez souffert. On ne peut que contempler dans le silence, pleurer, et chercher la manière de vous être proche. » ; Leur a dit le Pape François. Je dois prier pour que toutes les « portes fermées »à leur arrivée, pour que les cœurs de tous s’ouvrent aux migrants ; poursuit le Pape.
Les autorités Italiennes, inspirés peut être par les paroles du Pape, ont pris l’initiative de lancer l’opération « Mare Nostrum »afin de venir au secours des migrants en Méditerranée.

Etre proche des migrants
En juillet 2013, pour son premier déplacement de Rome, le Pape s’était rendu sur l’ile de Lampedusa au Sud de l’Italie. Il avait dénoncé « la mondialisation de l’indifférence »face aux destins brisés de ces hommes et ces femmes qui en raison de la guerre ou de persécutions ont fait le choix de quitter leur maison et leur patrie. Un an plus tard, le Pape reste vigilant à la question des migrants et du trafic des personnes. Il n’oublie pas non plus ces hommes et ces femmes qui ont survécu au drame. Des migrants venus de plusieurs pays européens où ils ont été accueillis et où se trouvaient souvent leurs proches, en Allemagne, Suède, Pays-Bas ou Danemark.
« J’ai entendu avec attention les demandes que vous avez faites. Pour ma part, je ferais tout mon possible. J’ai demandé au père Giovanni de vous aider beaucoup, et également au père Corrado de vous être proches, afin qu’il vous manifeste ma proximité et la proximité de l’Église de Rome, ainsi que de tant d’hommes et de femmes qui ressentent cette tragédie ; confie le Pape, visiblement émus.
Un des réfugiés a adressé quelques paroles en anglais demandant ; « son soutient et son appui, par exemple pour la reconnaissance des dépouilles qui n’a pas toujours pu se faire. ». Un autre dans  sa langue, a « remercié le Pape pour ses différentes formes de soutient et d’aide vis-à-vis des migrants. »
Il y a tant de femmes et d’hommes en Italie qui ont le cœur ouvert pour vous. Et la porte du cœur est la plus importante dans ces moments, non ? Je demande à tous les hommes et les femmes d’Europe d’ouvrir les portes du cœur. Derrière se trouvent les souvenirs, il y a la patrie et les morts. Le migrant ne peut pas oublier cela. Cela fait partie de sa vie. Il y a ses ancêtres.Il y a l’Histoire, la patrie et aussi ses morts dont tu as demandé que les dépouilles soient réunies…poursuit le Pape.

Une visite rassurante
Le Pape s’est adressé à eux en italien, visiblement émus : « Je vous remercie de votre visite, merci beaucoup d’être venu. J’ai du mal à vous parler parce que je ressens des choses qui ne peuvent pas s’exprimer, parce qu’il y n’y a pas de mot pour exprimer tout ce que vous avez souffert. On ne peut que contempler dans le silence, pleurer et chercher la manière de vous être proche. Je dirais seulement que je vous suis proche. Je prie pour vous. Je prie pour les portes fermées afin qu’elles s’ouvrent. Tout ce qui  est à ma disposition, est à votre disposition. Je voudrais que vous sentiez cet accueil, pas seulement le mien, mais de tant de gens qui vous veulent du bien. Ne doutez pas nous sommes proches de vous. Merci ».
Au terme de l’audience, le Pape les a salué un a un. Les migrants ont offert au Pape une sculpture en fer représentant une bouteille en mer à l’intérieur de laquelle  se trouve une famille. Une proposition de loi a été présentée récemment pour que le 3 octobre soit reconnu comme « une journée en mémoire des  victimes de la mer » .Ce phénomène a commencé en 1992 et s’est progressivement amplifié.

lundi 6 octobre 2014

INFOS GENERALE: Pietro Parolin, face aux menaces terroristes à la...

INFOS GENERALE: Pietro Parolin, face aux menaces terroristes à la...:   La 69è Assemblée générale des Nations Unies se poursuit à New York. Lundi, parmi les interventions remarquées, celle du Secrétaire d...

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Pietro Parolin, face aux menaces terroristes à la tribune des Nations Unies



 La 69è Assemblée générale des Nations Unies se poursuit à New York. Lundi, parmi les interventions remarquées, celle du Secrétaire d'Etat du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, qui a appelé à une action renouvelée de l’ONU face aux menaces terroristes.

Le cardinal Parolin a rappelé que le Saint-Siège a toujours vu les Nations Unies comme un instrument « indispensable pour construire une authentique famille de peuples ». Le Vatican, a-t-il fait remarquer, encourage l’ONU à poursuivre ses efforts dans sa recherche de la paix, le respect de la dignité humaine, la protection des personnes, en particulier les plus pauvres et vulnérables.
Le Secrétaire d’État du Saint-Siège, a rappelé les paroles du pape François dénonçant la « mondialisation d’une indifférence grandissante envers les plus faibles », qu’elle soit politique, économique ou sociale, et qui a fait qu’une grande partie de l’humanité est reléguée au statut de citoyen de seconde zone.  Une telle apathie est synonyme d’irresponsabilité, a dénoncé le cardinal.
Les violences, une image dévoyée
Face aux dramatiques situations en Irak et en Syrie, où la menace terroriste est réelle. «  Ces violences ne sauraient être la volonté de Dieu, comme l’affirment ses promoteurs mais une image dévoyée de la religion. Mais la globalisation de cette menace, l’attrait que ces groupes terroristes ont sur de nombreux jeunes et la puissance des réseaux de communications, invitent à s’interroger sur deux points fondamentaux »a rappelé le cardinal Parolin.
Pour le numéro deux du Saint-Siège, il est d’abord nécessaire pour les Nations Unies d’examiner les origines politiques et culturelles de ces défis contemporains en reconnaissant la nécessité de mettre en place des stratégies qui prennent en compte les aspects culturels des crises. Deuxième point : pour le cardinal, il est nécessaire d’examiner le droit international et sa mise en œuvre par des mécanismes des Nations Unies pour prévenir les guerres, arrêter les agresseurs, protéger les populations et aider les victimes.
« Le dialogue et la compréhension entre les cultures doivent devenir une « priorité » de la communauté internationale si l’on veut rechercher la paix », a poursuivi le Secrétaire d’Etat, invitant les états à appuyer les initiatives qui favorisent le dialogue et la compréhension entre les cultures, les religions et les peuples.
« La menace terroriste ne tient pas compte de l’existence des états, ni d’un ordre international », a relevé encore le cardinal. Aussi a-t-il appelé à une action renouvelée des Nations Unies où prend tout son sens la « responsabilité de protéger ».
Une  lutte contre la faim,
Dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a demandé à ce que les nouveaux objectifs de développement soient formulés avec générosité et courage. «  Il faut, qu'ils aient un impact réel sur les causes structurelles de la pauvreté et de la faim, qu'ils fassent des réalisations substantielles dans la protection de l’environnement, donnent un emploi digne et productif pour tous, et offrent une protection appropriée aux familles qui est un élément « essentiel » du développement humain durable », explique-t-il.