Des maux à bannir pour un vrai essor de la RD Congo (analyses)
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En plein parc de virunga sur un endroit mythique appelé"Busendo" |
Chacun
pense de sa façon. Tout congolais a le souci un jour de vivre dans la paix.
Aussi de se promener jusqu’à X temps dans sa contrée…mais hélas !cela
n’est pas possible. Parce que l’insécurité bas record…un mal de tous les
jours ! Ce qui me pousse à rédiger ces quelques lignes c’est sont les
études que je suis en train de mener en échantionnant les rivières Rutshuru et
Rwindi, toutes situé en territoire de Rutshuru à l’Est de la RD Congo. Dans ce
territoire ayant un sol fertile, la population est engagée à faire le travail
champêtre. En plus, tout en poursuivant mes recherches en limnologie, je me
suis rendu compte des faits sociaux dont certains font fi de leur existence.
Par exemple, dans une localité appelé Biruma, des jeunes filles de 9 à 17
vendent des avocats sur des plateaux, d’autres du sombé… et affirment d’un ton
de regret qu’elles ne vont pas à l’école faute
de manque des moyens financiers alors qu’il y a des organisations
humanitaires qui interviennent dans ce domaine….pitié…parbleu !poursuivant
ces lignes je me rend compte que tu risques de te fatiguer à me lire, par
ailleurs, j’ai constaté certains maux qui freinent et qui continuent de nos
jours à freiner l’essor de la RD Congo et de la province du Nord-Kivu en
particulier. Parmi lesquels ; le manque de volonté politique, la
corruption, l’impunité….il va s’en dire, en voyageant à la Rwindi pour
échantionner rivière, des réalités nous les avons vus. Parcourant environ 28 km
de la cité de Kiwanja jusqu’à la Rwindi, vous trouverez une route non
goudronner. Alors que depuis son accession au pouvoir en 2001 après la mort de
son père L.D.Kabila, Joseph Kabila le président sortant parcours parfois cette route en quittant la ville de
Kisangani et Beni jusqu’à Goma en voiture... Cela montre le manque de volonté
politique. D’où il veut être plein aux as au détriment de cette population.
D’autres part la corruption qui gangrène certaines institutions de l’Etat. Par
exemple, tout en voyageant un soldat me fait savoir qu’il est difficile de
pratiquer le travail d’un militaire digne de ce nom dans cette province du
Nord-Kivu. Pourquoi alors ? Tout simplement parce que parfois il trouve
une fraude et c’est son officier qui lui dit de laisser et par après l’officier
va prendre l’argent du criminel. De la corruption qui pousse par-dessus les
moins gradés aussi à maltraité la population…un autre élément le plus vécu est
l’impunité. Celle-ci nous l’observons même jusqu’à nos jours. Prenons l’exemple
du dit Général Tango Fort accusé à maintes reprises par la communauté
internationale mais remercié par le régime de Joseph Kabila en le laissant à
son poste sans pour autant à être condamné ou puni. Autant de cas sont ou
restent à relever…merde !
Que faut-il pour en sortir ?
Pour
que la RD Congo en général et le Nord-Kivu en particulier puisse sortir de
cette impasse, il faut remonter dans la catégorie des savoirs. C’est-à-dire
faire intervenir le savoir, le savoir-faire et le savoir-être…
Le savoir, c’est l’ensemble des connaissances d’une personne sur
un sujet donnée. Mais avec le climat politique actuel, peut-ton dire que tous
les congolais ont le « Savoir» ? Alors que les bureaux des certaines
autorités sont pleins des professeurs, des docteurs, des chefs des travaux….
Le savoir-faire, c’est la capacité à agir d’une façon donnée. Est-ce
que tous les congolais produisent un
travail rentable ?
Le savoir-être, c’est le sujet de cet article…
En
fait, le savoir-être, c’est une histoire d’attitude et de comportement. Il ne
s’agit pas d’apprendre par cœur, ou de comprendre totalement un sujet ; il
s’agit de sentir et de réagir. Les savoir-être sont toujours liés à une
interaction.
L’on
peut alors se demander, depuis que le pays à accéder à l’indépendance, en 1960,
quel comportement ou attitude laissons-nous aux futures générations !...
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