vendredi 26 décembre 2014

RDC-Noël : le Pape François appelle à une cohabitation fraternelle

Jeudi 25 décembre, c’est la fête de Noël pour les chrétiens. Comme chaque année, le pape François s’est adressé aux catholiques de tous les continents depuis le Vatican dans son message Urbi et Orbi. Il a imploré la paix, jugeant que trop de larmes coulent en ce moment dans le monde. Il a notamment fait allusion à la République démocratique du Congo.
« Je pense particulièrement aux différentes régions de la République démocratique du Congo ; et je demande à tous ceux qui ont des responsabilités politiques de s’engager par le dialogue à surmonter les oppositions et à construire une cohabitation fraternelle durable », a-t-il imploré.
Dans sa déclaration, le pape François a souhaité que la paix revienne dans d’autres parties du continent africain.Alors que dans la ville  de Beni situé au Nord de Goma,le vice ministre de l'intérieur Monsieur Évariste Boshabe est allé s’acquérir des mesures prises par le chef de l’État après un carnage de plus de 200 personnes et qui continuent jusqu'à présent.

mercredi 24 décembre 2014

Nord-Kivu: des miliciens occupent 8 localités à Masisi

Huit localités sont actuellement occupées par des milices opérant dans les groupements Ufamandu et Nyamaboko, au sud du territoire de Masisi (Nord-Kivu). Pour les sources policières et de la société civile dans la zone, ces miliciens ont profité du départ des FARDC de ces zones pour prendre possession de ces localités.
C’est depuis le mercredi 17 décembre que les militaires du 806ème régiment des FARDC déployés vers Remeka dans Ufamandu 1er et Luke ont dégarni le secteur sur ordre de leur hiérarchie. Pour des raisons opérationnelles, indiquent les sources militaires à Masisi.

samedi 13 décembre 2014

Can 2015 : la RDC jouera en amical face au Cameroun à Yaoundé

Les Léopards de la RDC livreront un match amical face aux Lions Indomptables du Cameroun le 7 janvier à Yaoundé (Cameroun) pour préparer la phase finale de la Can 2015. Cette compétition est prévue du 17 janvier au 8 février en Guinée Equatoriale.
Selon le programme de préparation établi par le sélectionneur des Léopards, Florent Ibenge, la sélection congolaise effectuera une mise au vert en terre camerounaise au Centre d’Excellence de la Confédération africaine de football à Mbankomo, à une trentaine de kilomètres de Yaoundé.
Les Léopards veulent mettre à profit leur séjour au Cameroun pour livrer le match amical face aux Lions indomptables.
Florent Ibenge effectuera à l’occasion un premier regroupement avec ses poulains évoluant au pays le 29 décembre prochain à Kinshasa. Le groupe se rendra ensuite au Cameroun le 3 janvier pour un stage qui se terminera le 15 janvier, deux jours avant le coup d’envoi de la Can 2015.
Les joueurs évoluant à l’étranger rallieront directement Yaoundé à partir du 3 janvier.
Les Léopards de la RDC livreront leur premier match face aux Chipolopolo de la Zambie le 18 janvier (16h GMT) au stade d’Ebebiyin.
Les Congolais feront ensuite face aux Capverdiens le 22 janvier, avant de clôturer la phase des groupes en affrontant les Tunisiens le 26 janvier à Bata.

Nord-Kivu: les humanitaires veulent accompagner la fermeture des camps de déplacés

Le coordonnateur de l’action humanitaire en RDC, Moustapha Soumaré, a fait part de l’intention des humanitaires d’accompagner le gouvernement provincial dans la fermeture de ces camps. Il l’a affirmé jeudi 11 décembre à Goma (Nord-Kivu) à l’issue de sa rencontre avec le gouverneur Julien Paluku. Le Nord-Kivu compte 53 camps et sites de déplacés abritant environ 250 000 personnes, selon les statistiques de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR). La rencontre entre Julien Paluku et Soumaré fait suite à la fermeture, il y a une semaine, du camp de déplacés de Kiwanja.
«Nous ne sommes pas là pour discuter de la décision souveraine qui a été prise par les autorités, mais nous voulons aider le gouvernement provincial à faire que ce processus puisse se faire dans les règles de l’art, sans ternir l’image de la RDC», a indiqué Moustapha Soumaré.
Pour lui, cette fermeture des camps de déplacés est une décision importante et souveraine prise par le gouvernement provincial.
«Nous avions simplement voulu avoir une discussion avec les autorités provinciales pour voir comment nous, comme humanitaires, nous pouvons encore les soutenir pour que la fermeture de ces camps se fasse un peu dans les règles de l’art conformément à la convention de Kampala», a-t-il ajouté.Le 2 décembre dernier, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, avait décidé de fermer le camp de déplacés de Kiwanja. Il avait estimé que ce camp de déplacés n’avait plus de raisons d’être parce que la guerre qui avait conduit ces familles à fuir leurs localités d’origine est finie. Près de 900 ménages de déplacés y vivaient.
Les nombreux conflits armés qu’a connus la province du Nord-Kivu a obligé de nombreuses familles à fuir leurs localités pour aller trouver refuge dans des camps de déplacés.

samedi 29 novembre 2014

Nord-kivu:un buget de 170milliards de francs congolais pour l'exercice 2015

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a présenté jeudi 27 novembre la synthèse des prévisions budgétaires de la province pour l’exercice 2015, chiffrée à plus de 170 milliards de francs congolais (près de 185 millions de dollars américains). Ce projet a été jugé recevable et envoyé à la commission Ecofin de l’assemblée provinciale pour amendement.  
Julien Paluku a fait cette synthèse au cours d’une séance plénière consacrée à la présentation du rapport d’exécution du budget provincial au premier semestre 2014.
Le chef de l’exécutif provincial s’est félicité de la réalisation de certains travaux réalisés dans la ville de Goma et dans l’ensemble des six territoires du Nord-Kivu. Par contre, certains pensent que la faible exécution de ce budget n’a pas permis de prendre en compte les attentes et les aspirations de la population.​

samedi 15 novembre 2014

Les habitants de Nyiragongo bénéficient de deux citernes d’eau



Deux citernes d’eau ont été inaugurées ce jeudi 13 novembre 2014 et serviront de moyen d’approvisionnement en eau potable dans le territoire de Nyiragongo et une extension de Goma Nord. Un projet de Mercy corps financé par USAID et UKAID à l’ordre de 12 .000.000$US. 
‘L’eau c’est la vie’,dt-on.Dans le territoire de Nyiragongo(au Nord de la ville de Goma),2 citernes pouvant contenir de l’eau potable ont été construite par l’organisation Mercy corps financé par USAID et UKAID à l’ordre de douze millions de dollars américains(12.000.000$).Ce geste soulage la population du territoire de Nyiragongo et une partie de l’extension Nord de la ville de Goma(le quartier Majengo,Mabanga Nord,kasika et katoyi),qui allaient chercher de l’eau à plus de 2km. Julien Paluku, Gouvernneur de province, présente sa gratitude aux bailleurs de fonds et exécutants de ce projet qui va aider la population de Nyiragongo et Goma en eau potable, une denrée rare dans ce   territoire.70% de la population de la province n’a pas accès à l’eau potable ; conclut le Gouverneur.
Deux citernes de 1400m3, pouvant servir 70.000 bidons par jour. Ces citernes sont construit pour deux objectifs, d’une part parce que la région est emproie à des rébellions à répétition et d’autre part parce que le volcan avait détruit les infrastructures importantes. L’eau étant un vie, mon organisation a exécuté ce projet financé par  USAID,( Agence Américaine pour le Développement International )et Ukaid( Agence Britannique pour le Développement International) qui a construit 2 citernes de 1400m3 qui peuvent servir 70.000 bidons par jour pour la vie des populations du territoire de Nyiragongo qui n’a ni rivière, ni ruisseau ;confie Dr Mark James DWYER(Dr pays de l’ONG Mercy corps).
Un ouf de soulagement
Réveillé à 3h du matin, bidon à la main ; enfants, Mamans et autres membre de famille à la recherche de l’eau à plus de 2km de marche. A cause de la pénurie  en eau potable en territoire de Nyiragongo et ne  savaient plus à quel saint se vouer. ‘Ce  projet  va  permettre de lutter contre des maladies d’origine hydrique, des longues distances  effectuées par les femmes et filles de la région qui étaient victimes des viols et accidents de tout genre, le déficit économique à cause d’un bidon d’eau qui coutait  500FC (soit o,5$).J’appelle la population de garder ces citernes à bon père de famille’,poursuit le Dr pays de Mercy corps.
Nous  saluons l’initiative et promet de bien protéger  ces citernes, précise une maman de Nyiragongo. Je puise quand je veux. Je veux à l’école  et je retourne il y a toujours de l’eau. Je n’est  pas envie d’aller loin pour chercher de l’eau, l’eau est déjà dans mon quartier au borne fontaine ; confie une jeune fille élève.
La RDC est placée parmi les pays qui ont un faible taux d’accès à l’eau potable malgré ses potentialités en cours  d’eaux. En 2013,43% de population vivant en milieux urbains avaient  accès à l’eau potable. La cause majeure de manque d’eau potable est l’éruption volcanique du 17 janvier 2002 qui a détruit toutes les installations de la REGIDESO  Goma ; explique le secrétaire Général de la REGIDESO. Le prix d’un bidon d’eau revient à 50FC (soit 0,1$) et  dans l’extension de  Goma  Nord.

vendredi 7 novembre 2014

Beni:Des suspects et rebelles Ougandais ADF arretés



Deux cents suspects dont des rebelles ougandais de l’ADF ont été arrêtés depuis les récentes attaques de Beni au Nord-Kivu. Le porte-parole intérimaire de la Monusco, Charles Antoine Bambara l’a annoncé mercredi 5 novembre au cours de la conférence hebdomadaire des Nations-unies. Il a précisé que cette opération a été réalisée grâce « à la stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Beni » mise en place conjointement par la Police de la Mission onusienne et la Police nationale congolaise (PNC).
« La police de la Monusco Deux cents suspects dont des rebelles ougandais de l’ADF ont été arrêtés depuis les récentes a mis en place conjointement avec la Police nationale congolaise une stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Beni qui a permis à l’arrestation de deux cents suspects dont des membres du groupe armé ADF, et la saisie des armes et des minutions de guerre, des bombes, des radios Motorola et de nombreux effets militaires », a affirmé Charles-Antoine Bambara.
Il a ajouté que la Monusco, par l’intermédiaire de la police de Nations-unies a apporté un soutien logistique et a pris en charge le fonctionnement de deux numéros verts pour améliorer les interventions au profit des populations en danger.
Charles-Antoine Bambara a indiqué qu’en collaboration avec la population, la police de la Monusco va renforcer son soutien à la PNC dans l’organisation des activités des préventions.
« Pour faciliter les interactions avec la population et renforcer le soutien opérationnel à la PNC, la Police de la Monusco envisage de déployer un détachement d’unité de la police constituée à partir de Goma. La Police de la Monusco en collaboration avec la population va renforcer son soutien à la PNC dans l’organisation des activités de prévention », a poursuivi le porte-parole intérimaire de la Monusco.
Des centaines de civils ont été tués au mois depuis le mois d’octobre dernier à Beni. Ces attaques ont été attribuées aux rebelles ougandais des ADF.
La Nouvelle société civile préoccupée                                         
La nouvelle société civile congolaise (NSCC) se dit profondément préoccupée par la dégradation rapide de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu. Au cours d’une conférence de presse organisée mercredi 5 novembre à Kinshasa, elle demande au gouvernement de la RDC de « prendre toutes les dispositions pratiques, toute affaire cessante, pour mettre fin à l’insécurité grandissante dans le territoire de Beni d’ici fin décembre ».
La NSCC se dit inquiète du massacre de plus d’une centaine de congolais par les rebelles de l’ADF sans compter le viol des femmes et l’incendie des maisons dans le territoire de Beni:
« Le bilan depuis le mois d’octobre jusqu’à ce jour est très lourd. Une centaine de nos compatriotes innocents ont été tués par les terroristes de l’ADF. Les femmes sont violes, les personnes sont décapitées et les cases sont brûlées ».
Pour le coordonnateur national de la NSCC, Jonas Tshombela, le gouvernement devrait notamment repenser la chaine de commandement du secteur opérationnel dans le territoire de Beni et d’initier l’enquête sur les massacres des civiles.
« Où serait passé la Cour pénale internationale, les parlementaires congolais ? que disent les ministres de l’Intérieur et celui de a Défense nationale ? Les services de sécurité et celui de renseignement ? Toutes ces questions commencent à nous inquiéter », s’est interrogé Jonas Tshiombela.

Environ 70 000 enfants ont été vaccinés



Environ 70 000 enfants ont été vaccinés du 30 octobre au 1er novembre, contre la polio dans la zone de santé de santé de Kayna (Nord-Kivu). Le superviseur provincial de la deuxième phase de la campagne de vaccination en zone de Kayna, Muhindo Maombi, a indiqué que cette édition a enregistré  plus de 5 000 enfants par rapport au nombre attendu.
«Il y a eu des déplacés venus de partout. Dans les aires de santé de Busekere, de Miriki et de Luwopu, ils ont reçu des déplacés qui venaient de Lunyasenge. Il y a eu déguerpissement au niveau de Nduali, où des populations étaient délogées par l’ICCN et elles se retrouvent à Sukuwo. Nous remercions la population et les autorités locales qui ont contribué au développement de l’humanité», a dit Muhindo Maombi.
Cette campagne  de vaccination contre la poliomyélite a été simultanément organisée à Kinshasa, au Bas-Congo, en Province Orientale, au Nord-Kivu, au Nord de l’Équateur et au Nord du Katanga.
La poliomyélite est une maladie qui peut rendre invalide pour toute la vie  les enfants non vaccinés. La vaccination est le seul moyen de les protéger. Le message est donc lancé à tous les parents qui ont les enfants de moins de 5 ans pour qu’ils le fassent vacciner pendant ces trois jours.
Cette campagne contre la poliomyélite a été associée à la supplémentassions en vitamine A et au déparasitage au Mebendazole.

lundi 20 octobre 2014

Beni, une ville meurtrière



La population de la ville de Beni ne sait plus à quel saint se vouer. Une incursion a eu comme conséquence 31 personnes tuées à coup de machette ou par balles dans les localités de Ngadi et Kadou situés à 15km de la ville de Beni.Cette attaque s’est passée le 15 octobre aux environs de 20h00.La MONUSCO condamne fermement les attaques atroces commises contre la population à Beni.

Trentaine une personne tuées dans les attaques meurtrières en territoires de Béni et Oicha, ville située au Nord de la province du Nord-Kivu. « Nous sommes très inquiété suite à cet événement qui  nous arrive, on ne sait pas où on peut aller dans cette ville. Que le gouvernement nous prenne en charge », confie un habitant. Cette attaque d’une rare violence aurait fait plus de trentaine de victimes et intervient après le meurtre de plusieurs civils à Oicha il y a de cela une semaine. Ces deux actes ont été perpétrés par des éléments supposés appartenir au groupe rebelle Ougandais de l’Alliance démocratiques(ADF).La protection civile du Nord-Kivu qualifie ces attaques d’une catastrophe majeure et met en place un système d’alerte. « Nous qualifions ça d’une catastrophe majeure. Dans moins de 2 semaines il y a des corps, sur ce, nous allons donner un numéro vert pour alerte précoce aux autorités à temps utile. Ce numéro est 0820800001 »explique Joseph Makundi, coordonateur  provincial de la protection civile.
Julien Paluku, gouverneur de province avec tout son conseil de sécurité sont consternés par ces attaques contre la population à Béni. « J’appelle la population  à une franche collaboration avec les éléments de l’ordre de ce désolidarisé d’avec les ennemis qui sèment la terreur et désolation et qui endeuillent constamment le Nord-Kivu. Ceci permettra, certes de mettre en terme à toute forme de terrorisme qui s’observe à grande échelle dans cette zone où les FARDC ont réussi pourtant à défier ces rebelles des ADF-NALU », explique le gouverneur de province. Depuis le ratissage des opérations sokola 1, sous la conduite du  feu Général Lucien Bauma, les ADF seraient en dispersion dans la foret autour de Beni.Sans armes à feu mais avec des machettes que les pauvres habitants de Béni sont executés.Alors dit un adage :’La guerre !c’est une  chose trop grave pour la confier à des  militaires’.Georges Clemenceau. La société civile de Béni dénonce la non assistance et la sécurisation de la population et cette dernière ayant brulé un de ses camions ; confie Christian Kambale, président de cette structure.

La MONUSCO condamne ces attaques                                                                      
Martin Kobler, chef de la MONUSCO, s’inquiète de la récrudescence des attaques perpétrées contre la population dans cette région de Béni. « Je condamne avec fermeté les attaques criminelles commises dans la nuit du 15 octobre dans les localités de Ngadi et Kadou aux alentours de la ville de Béni dans la province du Nord-Kivu a déclaré le Représentant spécial du secrétaire  général de l’ONU en RDC. Face à la recrudescence des attaques meurtrières dans les territoires de Béni et d’Oicha, Martin kobler a réaffirmé le soutien total de la MONUSCO aux autorités locales et nationales dans leurs efforts visant à neutraliser tous les groupes armés dans l’Est de la RDC, y compris l’ADF. « La MONUSCO continuera à soutenir avec détermination l’opération sokola 1 en cours, c’est-à-dire la neutralisation de l’ADF et ses leaders libération des otages encore détenus et le plein retour de l’autorité de l’Etat dans les régions affectées. »
« Mes pensées vont aux familles des victimes à qui je présente mes profondes et sincères condoléances. Malgré la douleur commune, je souhaite que nous conjuguions nos efforts afin de neutraliser tous les groupes armés présents en RDC », a conclu Martin Kobler, chef de la Monusco.Le Gouvernement Provincial, conduit par le gouverneur Julien Paluku, le conseil provincial de securité, Martin kobler, chef de la Monusco et autres autorités nationales qu’internationales ce sont rendu  à Beni, pour se rendre compte de la situation sécuritaire sur place. Ce 18 octobre 2014, vingt deux autres personnes et des victimes ont été tuées dans la localité d’Iringeti, située à 45km de Beni ville.