Melania Trump en Afrique : pour sauver des vies des enfants africains ou pour une malédiction ?
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Melania Trump/Photo tiers |
Melania
Trump, « la first lady » des Etats-Unis d’Amérique a déclarée ce
lundi 20 aout qu’elle va se rendre en Afrique. Avec comme objectif « mettre en lumière le travail
humanitaire et les projets de développement réussis ». Est-ce son
rôle ? Est-elle devenue une donatrice du premier rang dans le monde
humanitaire ? Ces genres des questions sont un peu difficile à répondre
car le poids de la diplomatie ou la diplomatie de coulisse en dit long. On
pourrait croire en avance qu’elle aurait eu les injonctions de son mari Donald
Trump, président actuel des USA qui, lui fustige le comportement des autorités
africaines suite à leur gestion car selon ce dernier il est impossible que
certains président soient riches et que leur population meurent de faim et les
qualifier de « pays de merde ». Jusqu’à présent les pays dans lequel
elle se rentra ne sont pas encore connus.
Mais
son arrivée sera-t-elle un ouf de soulagement à l’égard de cette crise
humanitaire qui se vit départ certains pays du continent ? A mon avis, je
dirai, neni ! Car tout simplement une réponse humanitaire se prépare.
Malgré qu’elle puisse avoir des moyens financiers ou nouer des partenariats
avec des organisations donatrices en la matière pour faire épaule à cette
population, elle risque d’être déçue.
J’ai
comme l’impression que malgré son assurance de mettre en lumière le travail
humanitaire et les projets de développement réussis, elle se comporte comme
connaitre le contexte humanitaire africain pourtant dit-elle dans un communiqué
qu’elle ne connaît pas encore le continent africain.
Et
de dire avec conviction que ce voyage sera son premier en Afrique depuis la
prise de fonction de son mari. Elle pense s’instruire sur les questions des
enfants sur le continent. Mais elle risque aussi de se limiter dans les grandes
villes et ne pas arriver dans le bourg où on peut voir toute catégorie d’enfants.
Il ne suffit pas aussi de contacter l’UNICEF ou une autre organisation
s’occupant des enfants mais je la suggère à aller vers les confins des pays
qu’elle estime être en difficulté en ce jour…
Sauver
des vies des enfants africains sera une réalité une fois les natifs de ce
continent peuvent s’impliquer. Certains étrangers peuvent le faire en voulant
sauvegarder leurs intérêts privés. En Afrique subsaharienne nous avons connus
des cas. Le plus récent est celui de Nikki Haley, l’ambassadrice des USA aux nations
unies qui, en arrivant en ville de Goma, elle se rend directement à Kitshanga,
une cité situé à l’ouest de la ville de Goma en territoire de Masisi et elle
avait rentré sans rien glissé de son séjour là. Et jusqu’à présent la situation
est la même depuis son retour.
Arriver, pour une malédiction ?
Tenant
compte du climat politique actuel en Afrique et particulièrement en RD Congo,
des personnalités du monde diplomatique arrivent en RDC mais leur effet et
l’impact de leur arrivée ne pas du tout observable sur le quotidien de la
population congolaise. L’on remarque par ailleurs une montée de violence.
Pourtant, tout le monde le dit et le publie sur twitter et autres réseaux
sociaux, que la jeunesse et les enfants sont les futurs cadres ou avenir pour
un pays. Mais concrètement la réalité est autre. Cela peut aussi s’appliquer au
cas où la first lady arrivée dans certains pays africains et se rendre compte
qu’elle voulait terminer ses vacances d’été en Afrique et savourer du climat
africain. Mon souci, c’est de la mettre en alerte qu’elle sache que la jeunesse
et surtout ses enfants dont elle veut s’instruire de leur question risquent d’être
une bombe à retardement au cas où certains présidents africains n’acceptent de
quitter démocratiquement le pouvoir. C’est là que tout doit d’abord se jouer.
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