RDC : A qui profite la révision de la Constitution ?
En République Démocratique du Congo un débat sur la révision de la constitution
fait couler d’encre et de salive. Toute la classe politique, la société civile
et certaines confessions religieuses s’y penche. Leur préoccupation intervienne
après la sortie médiatique du président Félix, ce 23 octobre dernier à Kisangani
dans un meeting où le président Félix s’est exprimé en ce terme : « Notre
Constitution n’est pas bonne. Elle a été rédigée par des étrangers. Il faut une
constitution sur base de nos réalités » a lancé Felix dans la foulé avant de
renchérir que ce n’est pas question d’urgence. Selon ses dires, dès l’année
prochaine une commission nationale comprenant plusieurs disciplines sera
installée pour réfléchir sur notre constitution, a conclu le président. Depuis
lors, les langues se délient et s’y oppose. Certains opposants politiques au
régime de Tshisekedi, la société civile pensent que la révision de la
constitution n’est pas une nécessité face aux priorités du pays. Selon eux, le
pays est confronté à une guerre qui nous est imposé, aussi l’économie de la
population est dérisoire. Pour eux, il y a plus d’autres besoins très nécessaire
auxquels le régime en cours peut statuer au lieu de la révision ou le changement
de la constitution. Pourtant, cette révision risque de rendre chao le pays.
C’est le cas de la conférence Episcopale du Congo, CENCO, qui elle à appeler à
une mobilisation générale contre ce projet de la révision ou changement de la
constitution. A qui profite donc la révision de la constitution ? Et qui sera le
perdant ou le gagnant entre le pouvoir et le peuple ? Cette question nécessite
une réflexion approfondie en analysant les réalisations des mandats du président
Félix sur la population congolaise. Et surtout dans un pays en voie de
développement et dont l’ndice de développement humain est inférieur à la
moyenne. C’est parti donc pour un débat où seul les Ancêtres et les Saints
connaitront le sort. Car si une fois ce projet est mis en marge, les acquis déjà
consolidés risquent d’être réduit à zéro par des manifestations populaires et la
déstabilisation des institutions étatique.
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