Nord-Kivu : le gouvernement provincial engagé à faire de l’année 2018, une année avec « zéro camps de déplacées »
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Vue sur un site d déplacé au NK, Ph MSF |
Il
y a vingt ans la province du Nord-Kivu a connu des guerres atroces. Celles-ci
ont conduit plusieurs ménages à quitter leur famille et milieux respectives. Ils
sont installés dans les camps de déplacés.
Le gouvernement provincial s’engage à faire de l’année 2018, une année « zéro
camps de déplacés ». Depuis ce jour, il reste que vingt-huit camps en cour
de fermeture au NK.
Le principe central
de la charte humanitaire (la CHS) stipule que : « Les personnes
touchées par les catastrophes doivent être mise au centre de l’action
humanitaire ». Partant de ce principe, le gouvernement provincial du
Nord-Kivu via son ministère du plan, budget, communication et Presse, Marie
Shemasthi, se voit ne pas être en conformité avec ce principe phare
humanitaire. Selon, elle, le gouvernement provincial, s’engage à faire de l’année
2018, une année « zéro camp de déplacés ». Il y a de cela vingt
ans la province est en pleine guerre et les hommes en armes s’introduisent
souvent dans les camps de déplacés. Ce fléau met en déroute le plan de
développement qui serai mise en œuvre par le gouvernement provincial. Pourtant,
le 10 octobre dernier, la CNR (la Commission Nationale pour les Réfugiés) avec
quatre femmes répresentant le gouvernement provincial du Nord-Kivu, la MONUSCO
et le PNUD ont activement échangé les points de vue sur les solutions durables
à la problématique de déplacement de la population dans la province du Nord-Kivu.
Départ le rapport
présenté par la CNR sur le processus de fermeture des camps des déplacés
internes, il en découle que douze sites des IDPs ont déjà été fermé depuis 2015.
Il s’agit notamment du camp de Burora, Bulengo, MungungaIII, Lushebere,
Muhanga, Kalemba Rembai, Lusogha, Birere, Bonde, Katsiru, Luve et Mushababwe.
A noter qu’au 25 juin
2015, il y avait 198 741 individus dans les cinquante-sept de déplacement
de la province ce qui représente 33% des personnes déplacées internes au
Nord-Kivu (604 562 au total).
En avril-mai 2015,
deux sites de déplacement, situé à proximité de Goma, Buhimba et Nzulo
était fermés.
D'où viennent la mesure de fermer totalement les camps de déplacés
En fait, depuis vingt
ans, la province du Nord-Kivu héberge des camps de déplacés. De ce fait, l’autorité
provinciale juge mieux de fermer définitivement ces derniers d’ici 2018. Pour concrétiser
cette mesure, un programme est mis sur pied. Ce programme s’appelle « Fosode »,
ayant la mesure d’apporter les solutions durables pour les personnes déplacées
internes, a fait savoir Mari Shematshi, ministre provincial du plan, budget. Il
est mis en œuvre par d’autres organisations humanitaire ainsi que le Haut
commissariat pour les réfugiés (HCR), le PNUD, UNHABITAT…ce consortium à pour
but d’élaborer des stratégies permettant de respecter les normes
internationales qui encadrent les déplacés de guerres.
C’est ainsi qu’en
2009, la province du Nord-Kivu comptait soixante-trois camps qui se sont vidés
progressivement. En 2014, il n’en resté que cinquante-quatre camps. Alors qu’en
2015, lors de la mis sur pied du programme Fosode, quarante-huit camps existé. Ces
derniers étaient devenus des lieux de refuge pour les hommes armés. Malgré certaines
perturbations sécuritaires au sein de la province, certains endroits sont calmes
et peuvent servir de refuge pour un hébergement de personnes déplacées qui
quittent leur camp fermé. « Nous
ne venons pas et fermé les camps subitement. C’est tout une procédure. Nous prenons
les intentions des personnes déplacées afin de savoir ceux qui veulent rester
ou quitter le camp une fois fermer », explique Marie Shematshi, ministre
provinciale du plan, budget, communication et Presse, tout en rassurant que les
personnes déplacées sont accompagnée chez eux dans des bonnes conditions et
certaines retournent avec des kits alimentaires.
Fermer les
camps de déplacés et non mettre fin aux activités humanitaires…
Depuis 2015 plusieurs
camps sont déjà fermés. Ceci dans le but de permettre aux personnes déplacées
de pouvoir se développer dans leurs milieux respectifs.
En 2017, treize camps
de déplacés ont déjà était fermé. Il l’en ressort qu’aujourd’hui la province du
Nord-Kivu compte à son sein vingt-huit camps encore viables.
En plus, le
gouvernement provincial s’engage à accompagner la mesure de fermeture effective
des ce camps et d’ici au mois de novembre le consortium se réunira pour mettre
en place une stratégie finale pour la fermeture totale de ces camps en 2018. Cette
mesure est pris en étroite accord avec les humanitaires : « Tous les humanitaires sont au courant
de cette mesure. Ils croient que quand nous fermons les camps, c’est-à-dire que
nous mettons fin aux activités humanitaires
en province, ce qui est faux, insiste la ministre provincial et exhortant les
humanitaires à suivre les déplacés dans leurs familles d’accueil. » Conclut-elle.
Fermer les camps de
déplacés, c’est une mesure que le gouvernement provinciale à prise et elle doit
être exécuté ipso facto. Ainsi dit, l’année 2018 est déclarée année « Zéro camps de déplacés » en
province du Nord-kivu.
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