Edito : Une visite pour chasser Kabila au pouvoir
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Niiki Haley à l'aeroport International de Goma, ce jeudi 26 oct, Ph Tiers |
Le périple qu’effectue l’ambassadrice de l’ONU à
New York, Nikki Halley arrive dans un
contexte particulier car Washington n’a toujours pas de politique
africaine claire et le département d’Etat est sous équipement pour peser
pleinement dans les crises africaines comme au Soudan du Sud et en RD Congo. Est-ce une solution à la crise
politique qui gangrène en ces jours certains pays Africains ? Une réponse reste
incertaine. Car en diplomatie, les symboles parlent presque autant que les mots.
Des déclarations de la communauté internationale que nationale pour appeler le
président congolais, Joseph Kabila à quitter le pouvoir et à organiser les
élections dans le délai convenus selon l’accord de la Saint Sylvestre en sont nombreuses.
Point n’est plus besoin d’en revenir. Mais la réalité reste certaine et elle
est têtue. La visite de Nikki Haley n’a que pour message clair : « Faire
quitter Joseph KABILA du pouvoir le plus rapidement possible ». Est-ce
possible ? L’on dira Oui. Car dès son arrivée dans la capitale congolaise,
Kinshasa, ce mercredi 25 octobre, elle est venue en avion militaire avec une
trentaine d’accompagnateurs. Vingt ans plus tard Nikki Halley, envoyé par le
président américain, Donal Trump serait aussi venue dire à Joseph Kabila qu’il
est temps de lâcher le pouvoir et de publier un calendrier électoral
acceptable. Pourtant, une visite qui rappelle celle en 1997 de Bill Richardson,
médiateur de Bill Clinton venu réclamer la tête de Mobutu. La rencontre
historique tête à tête entre Nikki Halley et Joseph Kabila ce vendredi est un
signe d’espoir pour tous les congolais qui verront leurs fronts dresser pourtant longtemps
courber. Un Nikki Halley calme depuis qu’elle a commencée sa tournée et sans
aucune déclaration officielles aux médias. Une tête à tête pour faire triompher
le « debout congolais », toujours unis.
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