Martin Kobler appelle à une coopération renforcée pour instaurer une paix, une stabilité durable à l’Est de la RD Congo.
Dans
un communiqué de presse, le chef de la
MONUSCO à l’Est de la RD Congo appelle à une paix durable. Ceci dans le cadre
de la journée internationale de la paix de ce 21 septembre. Il fustige les
atrocités et meurtres commis à l’égard des habitants de l’Est. Cette journée est
célébrée sous le thème : « Partenariats pour la paix-Dignité
pour tous ».
Dans un communiqué de presse, à l’occasion de la
journée internationale de la paix célébrée chaque 21 septembre, Martin Kobler,
chef de la MONUSCO en RD Congo, fustige et condamne le fait que la population
de l’Est de la RD Congo manque une paix durable. Alors qu’avec cette dernière,
la population pouvait vaquer à ses occupations sans ambigüité. « La promesse d’une paix durable en RD
Congo n’est pas hors de portée, et nous l’atteindrons. Dans certaines parties
de l’est, encore affectées par l’insécurité, les mamans, les enfants, meurtris,
par les viols et les violences ; ne demandent qu’une seule chose, la
paix : la paix pour cultiver les champs, la paix pour aller au marché, la pais
pour aller à l’école. Ensemble-gouvernement, hommes, femmes, et jeunes du Congo
avec le soutien de la MONUSCO-choisissons la paix, pas la guerre » a
déclaré Martin Kobler, chef de la MONUCO.
Cette paix n’est pas l’œuvre d’une seule organisation
mais des nombreuses organisations de la société civile, acteurs infatigables de
la construction de la paix, ainsi qu’aux autorités civiles et militaires du
Congo, particulièrement aux FARDC. «
Il est essentiel de renforcer le partenariat et la collaboration entre tous les
acteurs impliqué dans la lutte contre les groupes armés, et particulièrement la
coopération entre les FARDC et la MONUSCO en vue d’instaurer une paix durable
sur toute l’étendue du territoire de la RD Congo. C’est notre devoir commun de
donner la paix, faisons-le ensemble » poursuit le Chef de la MONUSCO. Même avis partagé avec le
Secrétaire général, Ban Ki-Moon, qui lui demande à tous les belligérants de
déposer les armes et d’observer un cessez-le- feu général. Je leur dis : « cessez les massacres, cessez les
destructions, ouvrez la voie à une paix durable ».
Pourtant, le rêve d’une paix durable est loin d’être vécu dans les
territoires de Masisi et Walikale au Nord-Kivu. Des milices sans nom y voit
jour du levé du soleil jusqu'au couché. La paix reste hypothétique
là…
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