lundi 24 avril 2017

Nord-Kivu : Le blocage des fonds met en péril la vie des déplacés dans les camps des déplacés.



Les déplacés dans camps à l'Ouest de Goma/Photo MSF
Situé à l’Ouest de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, la situation humanitaire des déplacés reste très précaire suite  au désengagement de certaines associations, ONG et par blocage des fonds pour l’année en cours. Selon Philippe Martou, directeur de PAM (Programme alimentaire Mondial) malgré la distribution des vivres en date du 13 avril dernier, les personnes déplacées souffrent des mauvaises conditions de vie par manque d’eau potable, la malnutrition, mauvaises conditions d’Hygiène et en plus de l’insécurité qui prévaut autours des camps et sites des déplacés. Malgré cette précarité aucun départ volontaire n’a été signalé ou enregistré.

Renvoi des élèves par manque des frais

L’éducation des enfants déplacées reste hypothétique. Par ailleurs, une prise en charge de 50% a été enregistrée par certaines associations. La semaine dernière plusieurs élèves sont renvoyés de leurs établissements scolaires des sites et camps respectifs par manque du non-paiement du quota de 50% pour la scolarité. Ces personnes déplacées sont confrontées aussi à un manque de moyens financiers pour se procurer des médicaments pharmaceutiques car il n’existe pas de centre de santé dans le camp, rapporte les sources humanitaires de Ocha. Les personnes âgées et les handicapés sont aussi du nombre, ils n’ont pas de force et manquent les moyens pour se procurer de l’eau potable. Ces déplacées vivent dans un environnement malsain et les moustiques, les huttes sont hors usages et les familles sont exposées à la malaria et aux intempéries de tout genre. Si une réponse d’urgence n’est pas mis à leur disposition, les personnes affectées pas cette crise humanitaire se verront succombées.

lundi 10 avril 2017

JDJ2017 : Les jeunes chrétiens appelés à cultiver la paix et la cohabitation pacifique

Ouverture de la messe à la Place JP II au colège Mwanga, vendredi 07 avril


Plus de 22 000 jeunes  catholiques du diocèse de Goma sont réunis à Goma pour les journées diocésaines des jeunes. Sous l’égide de l’évêque de Goma Mgr Théophile Kaboyi, ils y sont enseignés aux différents thèmes sociaux et moraux. Ces journées durent trois jours soit du 07 avril au 09 et prennent fin le dimanche des rameaux.

Plus de 22 000 jeunes du diocèse de Goma sont à Goma pour les journées diocésaines des jeunes (JDJ). C’est par  une messe d’ouverture à la place Saint Jean Paul II au collège Mwanga qu’ont été ouvertes ce vendredi ces journées. Ces jeunes sont venues de vingt-six paroisses que compte jusqu’à présent le diocèse de Goma. D’autres viennent par ailleurs du Rwanda, du Burundi et d’autres organisations des jeunes des pays de grands lacs. Une façon de redonner aux jeunes les signe de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux. A part les activités à caractère spirituel, ces jeunes bénéficient d’une initiation à la culture de la paix, la cohabitation pacifique, la sexualité responsable, l’entrepreunariat…
L’évêque de Goma, Mgr Théphile Kaboyi exhorte les jeunes à ne pas se laisser faire par les manipulations politiciennes et à s’engager pour une recherche durable de la paix dans la province et dans la région. Cette paix doit être trouvée et vécue si une fois vous jeunes vous êtes bien informés. Poursuivant Mgr Théophile Kaboyi appelle les jeunes à suivre des médias qui peuvent leur permettre à cultiver la paix et la cohabitation pacifique et ne pas se fier aux rumeurs de certains médias.
Ces journées ont comme objectifs de rassembler la jeunesse du diocèse de Goma pour leur donner des signes de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux. Ces derniers étant la communion avec ceux qui ne sont pas de votre religion. Créer des ponts de fraternité et d’espérance entre les peuples et les cultures.
Pour Wilvin Alberto, aumônier diocésain des jeunes, qui pour lui rappel aux jeunes que les frontières qui nous séparent ne sont que géopolitiques et non humano-chrétiennes. Incitant les jeunes à s’illustrer des autres jeunes de la province qui ont été victime de la méchanceté des différentes atrocités dans les différentes guerres et massacrent. Appelant par la suite les jeunes à œuvrer pour la paix dans la région sans discrimination et dans le respect de nos différences. Aussi certains jeunes partagent le même avis, Olivier Chimima de la paroisse de Rugari dans le territoire de Rutshuru estime malgré l’accueil chaleureux ces JDJ (Journée Diocésaine des Jeunes) il n’y a pas eu des signes des conflits interethnique.
Mgr Théophile Kaboyi éveque du diocèse de Goma aspergea les rameuax des jeunes, dimanche 09 avril.Photo PresseJDJ

Des journées de rencontre et partage d’expériences
Christophe Irumva, jeune de la paroisse de Kitchanga dans le territoire de Masisi, précise que «je suis content de ces journées car nous nous sommes rencontrées avec différentes personnes et cela m’a permis d’échangé avec eux et même ceux de la famille d’accueil… » Confie-t-il tout souriant et souhaitant que ce genre d’initiative ne puisse pas se terminé.
Ce fut aussi un moment de partage sous le thème proposé par le Pape François : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est son nom » (Luc 1 :49). « Je viens de rencontrer des gens que je ne pouvez pas voir, ceux du Rwanda et du Burundi. J’ai été émerveillé par les différents thèmes, par exemple, sur le Sida, la sexualité responsable et l’amour du prochain. » S’émerveille Charles Bon Emowakungu, jeune de Misau en territoire de Walikale.
En plus, ces journées diocésaines des jeunes sont à leur neuvième édition. Plusieurs jeunes sont confiant de participer à d’autres rencontre afin de partager leurs expériences de foi avec d’ autres jeunes de différentes religions.