mardi 4 décembre 2018

Une fois élu, le CACH priorise la stabilisation du Nord-Kivu


Les deux leaders  Félix et Vital du cap pour le changement « CACH » ont foulés leur pied dans la ville de Goma ce mardi 04 décembre. Une ville choisie afin de débuter leur campagne électorale signe de se préoccuper des souffrances de la population de cette partie du pays longtemps meurtrie. Devant une foule curieuse, ils ont donné les retombés des accords de Genève dont ils se sont retirés avant de donner leur programme une fois élu.
FatshiVit à Goma

C’est vers 13h, heure de Goma que l’avion qui porte ses deux leaders de l’opposition atterrit sur le tarmac de l’aéroport international de Goma. Là leurs militants sont au rendez-vous pour les accueillir alors qu’il pleuvine. Mais malgré la pluie ses militants sont restés fidèles au rendez-vous. Une fois sortie de l’avion une caravane motorisées s’en ai suivi avec comme  point de chute le stade Afia où doit se tenir le meeting et le lancement officiel de la campagne au Nord-Kivu. Une fois au stade, Vital Kamerhe porte parole de la campagne de Félix, toujours dans  son style en s’adressant  aux gens a commencé par une animation comme s’il se trouvait dans une cérémonie de mariage. Mais a-t-il ajouté qu’ils sont venu commencer leur campagne à l’Est parce qu’ils connaissent ce que traverse la population de l’Est et surtout celle de la ville de Beni où l’on tue les gens comme pas possible. Une façon pour eux de participer à cette souffrance. Pourtant on peut y voir une manière d’avoir l’adhésion de cette population. Étant donné qu’aux deux prochaines élections passées, Kamhere a lui seul remplissait ce stade par une foule immense mais avec les deux partis, c’est-à-dire l’UDPS et l’UNC la foule n’était pas au rendez-vous.  Pourquoi alors ce geste de la population ? Ce geste s’explique par la maturité politique de la population. Mais une chose à signaler ce que les deux leaders ne se sont pas vexer dans les injures comme l’a fait la coordination provinciale du FCC (Front Commun pour le Congo) lors de son meeting de lancement de la campagne en province le mercredi 28 novembre dernier.
Ainsi, Kamerhe le président de l’UNC et directeur de campagne de Fatshi a commencé à appeler les partisans à un esprit patriotique en ce terme : « Chers compatriote si je commence souvent mes campagnes électorales ici à Goma c’est parce que j’aime cette ville, parce que je connais les souffrances de Goma et du Grand Nord.  Et ce que nous voulons terminer en premier lieu c’est l’insécurité et instaurer dans un premier temps notre quartier général au Grand Nord car la population meurt  comme des animaux ». Et pour rassurer ses militants il a d’abord narré l’histoire de ce qui s’est passé à Genève lors de la réunion des opposants où ils devront se chercher un candidat commun mais divisé à ce point. Selon lui ce qu’il a dit c’est cela la vérité. Ce désaccord les a conduit à retirer leurs signatures et aller se rallier à Nairobi où ils ont fait sortit une plate forme le ‘Camp du Changement’’ « CACH ».
Par ailleurs prenant la parole, Félix  candidat à la magistrature suprême du CACH à estimer qu’ils seront toujours à l’écoute du peuple. Et leur priorité sera la paix et la sécurité au Nord-Kivu. « Toute ces atrocités que nous voyons à Beni, tous ses massacres nous allons les éradiquer. Nous irons voir nos voisins et nous essayerons de trouver un terrain d’attente car  une vie de congolais qui s’en va c’est trop… » a-t-il ainsi insisté d’une voix rythmée et en douceur.

Un programme pour la défense de la patrie
Une fois élu et ayant renfloué les richesses de l’Etat, ce candidat dit qu’il est à mesure de créer un service à la patrie, c’est-à-dire créer de centre de réinsertion ou de spécialisation des jeunes une fois terminer les études secondaires dans divers domaines de la vie pour un service civil. Cela les permettra à défendre leur patrie et à l’aimer. Concernant la région, Félix ne veut pas des conflits au sein de ces derniers, sur ce, il trouvera un terrain d’attente pour vivre en paix avec tout les voisins. Et aux jeunes d’offrir des business pour une autonomisation.
Pour concrétiser ce projet, il faut la réconciliation nationale, a-t-il rassuré. Pour autant Félix humourise en fustigeant le comportement de certains Congolais qui se battent parce qu’ils ne sont pas de la même tribu ou parce qu’ils ne parlent pas le même dialecte. Lui, il doit se battre pour cela car tous nous sommes de la même patrie qui est le Congo, insiste-t-il. Tout en voulant valoriser les métiers des policiers et des soldats. Aussi prendre en charge les enfants orphelins de soldats et leurs enfants orphelins. Tout cela passera par la réhabilitation de l’administration…
Un programme qui  parait convainquant mais qui plane encore des doutes pour sa matérialisation. Cette alliance vécue aujourd’hui en ville de Goma est une alliance de l’expérience et du combat du peuple. De l’expérience car Kamerhe fut le meilleur président de l’assemblée nationale du pays plébiscité par les députés et du combat car le peuple gagne toujours.


mardi 13 novembre 2018

Editorial : L’opposition à nue



Vue sur les opposants congolais, UDPS,UNC et MLC

Depuis la nuit de temps l’opposition congolaise se montre unit médiatiquement. Mais sur la scène politique cela tourne à rond. La réalité vient d’être mise en nue après le refus de certains opposants à soutenir leur candidature commune.
En 2015 où on a vu commencé les pressions contre le maintient au pouvoir de Joseph Kabila. L’opposition ne cesse de pousser ses militants dans la rue pour lui refuser un troisième penalty comme elle a souvent l’habitude de le prôner. A l’allure où vont les choses, cette opposition n’est pas soudée. Tout simplement parce que chacun veut être publicité, chacun veut être le cacique des autres. Ce sont les intérêts privés qui sont mis en avant au détriment de l’intérêt suprême de la nation.
 Au lendemain des accords de la Saint Sylvestre qui constitue même l’épicentre pour faire arriver le pays aux élections apaisées et crédibles, ces derniers auraient été boycottés par le pouvoir en place sur certains points car ayant remarqué que dans  cette opposition chacun chercher à avoir son positionnement en intégrant le gouvernement.
Alors que le doute planait sur la représentation de Kabila pour un troisième mandat, l’opposition congolaise restée dans les discours médiatiques. Une fois le dauphin de la majorité sortie, c’est fut un ouf de soulagement du coté de l’opposition. Mais qu’en est-il de leur dauphin ? La fumée blanche est devenue noire  ce 12 novembre après le refus de certains opposants à soutenir leur candidat commun alors que  le commun de mortel l’attendait à bras ouverts. Que s’est-il réellement passé ? Rien du tout. Juste un désaccord de l’opposition à faire sortir un candidat commun. Pour autant, ce candidat devrait au moins selon la géopolitique de la RD Congo avoir une majorité au sein de la population congolaise. Le choix est tombé sur Martin Fayulu, un opposant contre la machine à voter qu’à déjà imposer le pouvoir en place. Pourtant ce choix est contesté par ces mêmes opposants au  nom des intérêts privés dont Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Pour cause leurs militants ne les ont pas envoyés pour aller signer cet accord avec ce candidat. En effet, compte tenu du mode de scrutin en RD Congo et de la machine à voter, automatiquement avec ce refus de certains opposants à soutenir leur candidature commune, le candidat commun du FCC E.Shadary est élu président. Et cinq ans de plus l’opposition reste encore dans le débat médiatique…

mercredi 22 août 2018

Pédophilie : Même le pape aurait tenté innocenter un prêtre pédophile



 Le pape et les cardinaux préparation du synode.Ph tiers
La pédophilie est une pratique ancienne et secrète dans l’église catholique romaine. Le degré se diffère selon le continent. Par exemple, en occident les tribunaux sont saisis directement par les victimes de ses actes. Par ailleurs en Afrique cela se vit dans un « silence de Dieu ». Ce qu’on peut qualifier du poids du silence. Et c’est souvent en Afrique que plusieurs prêtres qui auraient commis ses actes sont renvoyés. Une façon de les éloigner pour ne pas  subir les préjudices. Mais pour le moment, les choses ont changées. Même le pape ne sait pas à quel saint se vouer. Mais il ne peut pas lâcher ses confrères. Chose que les victimes de ses actes pédophiles n’admirent pas. Ces derniers pensent que le pape est aussi complice. Le fait récent, est le rapport sur 301 prêtres dans six diocèses de Pennsylvanie où 140 théologiens, éducateurs et dirigeants laïcs appellent plus de 420 évêques états-uniens à remettre leur démission au pape. En Chili aussi les évêques ont démissionnés à cause de ce même fait. L’église tangue en ce jour avec des cas de pédophilie qui gagne du terrain. Ayant constaté cela, après deux jours de publication de ce rapport sur les abus sexuels, le Saint siège a vite réagi en condamnant sans équivoque ses actes antérieures à 1990, exprimant ainsi sa douleur et sa honte. Mais trouver une solution durable à ce sujet serait une utopie car ce genre d’abus sexuels date depuis des décennies dans l’église catholique.

Des zones d’ombres
Pourtant dans un documentaire de Cash Investigation « Pédophilie dans l’église : Le poids du silence », une zone d’ombre dans l’église catholique est remarquée. Dans ce documentaire tout commence par la ville de Lyon, en France. Là c’est le P. Prenat accusé d’avoir agressé plus de septante enfants. Au cœur du scandale le Cardinal Barbarin alors évêques de Lyon ayant pris connaissance du fait, il n’a pas fait aucun signe à ses autorités. Mais les faits sont prescrits, le cardinal ne sera pas poursuivis. Face au silence du Cardinal Barbarin il ya la parole des victimes. Ceux-ci se réunissent dans une association dénommée la « parole libérée » avec comme site web : www.laparoleliberee.fr. Mêmes aux Etats-Unis ils se réunissent en association qu’on appelle le SNAP. En ce jour ce dernier est devenu international. Dans ce documentaire, des témoignages poignants des victimes sur les abus sexuels. Les victimes se comptent par dizaine des milliers. Comment un prêtre ayant commis ce genre d’acte peut-il s’évader sans que l’église ne le sache ? Selon certains spécialistes, il est connu que l’église catholique à déjà mis en place un système d’exfiltration des prêtres accusés de la pédophilie. Ce système est dans l’ADN de la religion catholique romaine. Le regard peut se tourner là où se décident les lois de l’église et là où se prennent des sanctions quand il y a des cas d’abus sexuels. Mais au cœur même du Vatican des hauts responsables aurait couvert des prêtres accusés de pédophilie. Même dans le C9 (conseil consultatif du pape) il ya quatre cardinaux (Muller, Pell, Francesco Erazuriz et Oscario) qui sont accusés d’avoir couvert les actes d’abus sexuels sur les  mineurs mais ceux-ci  occupent toujours des postes stratégiques au sein du Vatican. Le seul à pouvoir sanctionner ses cardinaux est le pape. Alors sera-t-il à la hauteur au moment où encore la pédophilie tourmente l’église ? Pourquoi est-ce n’as-t-il pas agit fermement. Est-ce parce que lui aussi est très critiquer dans son  pays natal ! L’argentine. Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, il aurait tenté d’innocenter un prêtre, le P.Grassi, jugé pour pédophile. Pour autant dans son livre « d’entretien » à la page 64 il aborde la question des prêtres pédophiles, il écrit : « Cela n’est jamais arrivé dans mon diocèse », parole de Saint Père. Est-ce une stricte vérité. De là je comprends ce que disait le pape Jean-Paul II, de vénéré mémoire,  dans son encyclique « Fides et Rartio » en disant : « C’est dans l’Homme intérieur qu’habite la vérité ». Selon les victimes qui prouvent que c’est un mensonge car tous auraient tenté voir le cardinal Bergoglio aujourd’hui pape François mais en vain. En 2009, le P. Grassi dont le pape aurait tenté innocenté il a été en prison pour neuf ans. C’est une affaire sensible de l’église romaine catholique jusqu’aujourd’hui. Cette affaire avait connu aussi une contre enquêtes commandées par le pape François. Et de surcroit lors de son procès, le P.Grassi aurait dit que « le pape ne peut lui laisser tomber ». De ce fait, jusqu’à présent le pape ne s’est jamais prononcé publiquement sur le cas Grassi. Comment alors l’église catholique peut sortir de ce silence coupable ?
Pour certains spécialistes du Vatican et les sociologues des religions pour établir un diagnostique, il faut être clair sur le phénomène car on peut avoir des discours du changement mais on prend souvent une distance institutionnelle. C’est-à-dire la difficulté de l’église catholique à établir ce diagnostique. Le culte du secret prévaut à ce niveau. Selon eux, toucher à ceci c’est toucher à la fondation de cette église, à sa structure…en fait il faut savoir que depuis mille neuf cent quatre vingt neuf, le Vatican fonctionne comme ça  et ce n’est pas aujourd’hui qu’on peut avoir le changement illico même si le pape à adresser une lettre aux peuple de Dieu dont la première phrase est tirée de la première lettre aux Corinthiens (1Cor 12, 26) : « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ».


Melania Trump en Afrique : pour sauver des vies des enfants africains ou pour une malédiction ?

Melania Trump/Photo tiers


Melania Trump, « la first lady » des Etats-Unis d’Amérique a déclarée ce lundi 20 aout qu’elle va se rendre en Afrique. Avec comme objectif « mettre en lumière le travail humanitaire et les projets de développement réussis ». Est-ce son rôle ? Est-elle devenue une donatrice du premier rang dans le monde humanitaire ? Ces genres des questions sont un peu difficile à répondre car le poids de la diplomatie ou la diplomatie de coulisse en dit long. On pourrait croire en avance qu’elle aurait eu les injonctions de son mari Donald Trump, président actuel des USA qui, lui fustige le comportement des autorités africaines suite à leur gestion car selon ce dernier il est impossible que certains président soient riches et que leur population meurent de faim et les qualifier de « pays de merde ». Jusqu’à présent les pays dans lequel elle se rentra ne sont pas encore connus.
Mais son arrivée sera-t-elle un ouf de soulagement à l’égard de cette crise humanitaire qui se vit départ certains pays du continent ? A mon avis, je dirai, neni ! Car tout simplement une réponse humanitaire se prépare. Malgré qu’elle puisse avoir des moyens financiers ou nouer des partenariats avec des organisations donatrices en la matière pour faire épaule à cette population, elle risque d’être déçue.
J’ai comme l’impression que malgré son assurance de mettre en lumière le travail humanitaire et les projets de développement réussis, elle se comporte comme connaitre le contexte humanitaire africain pourtant dit-elle dans un communiqué qu’elle ne connaît pas encore le continent africain.
Et de dire avec conviction que ce voyage sera son premier en Afrique depuis la prise de fonction de son mari. Elle pense s’instruire sur les questions des enfants sur le continent. Mais elle risque aussi de se limiter dans les grandes villes et ne pas arriver dans le bourg où on peut voir toute catégorie d’enfants. Il ne suffit pas aussi de contacter l’UNICEF ou une autre organisation s’occupant des enfants mais je la suggère à aller vers les confins des pays qu’elle estime être en difficulté en ce jour…
Sauver des vies des enfants africains sera une réalité une fois les natifs de ce continent peuvent s’impliquer. Certains étrangers peuvent le faire en voulant sauvegarder leurs intérêts privés. En Afrique subsaharienne nous avons connus des cas. Le plus récent est celui de Nikki Haley, l’ambassadrice des USA aux nations unies qui, en arrivant en ville de Goma, elle se rend directement à Kitshanga, une cité situé à l’ouest de la ville de Goma en territoire de Masisi et elle avait rentré sans rien glissé de son séjour là. Et jusqu’à présent la situation est la même depuis son retour.
Arriver, pour une malédiction ?
Tenant compte du climat politique actuel en Afrique et particulièrement en RD Congo, des personnalités du monde diplomatique arrivent en RDC mais leur effet et l’impact de leur arrivée ne pas du tout observable sur le quotidien de la population congolaise. L’on remarque par ailleurs une montée de violence. Pourtant, tout le monde le dit et le publie sur twitter et autres réseaux sociaux, que la jeunesse et les enfants sont les futurs cadres ou avenir pour un pays. Mais concrètement la réalité est autre. Cela peut aussi s’appliquer au cas où la first lady arrivée dans certains pays africains et se rendre compte qu’elle voulait terminer ses vacances d’été en Afrique et savourer du climat africain. Mon souci, c’est de la mettre en alerte qu’elle sache que la jeunesse et surtout ses enfants dont elle veut s’instruire de leur question risquent d’être une bombe à retardement au cas où certains présidents africains n’acceptent de quitter démocratiquement le pouvoir. C’est là que tout doit d’abord se jouer.

lundi 20 août 2018

Kofi Annan disparait alors que l’ONU apparait plus affaiblie que jamais



De nombreuses personnalités ont saluées 18 aout la mémoire  de l’ancien secrétaire général de l’ONU. Prix Nobel de la paix en 2001, le diplomate ghanéen a passé l’arme a coté à quatre vingt ans au moment où l’ONU apparait comme affaiblie que jamais…
Vue sur Koffi Annan, receva son prix Nobel/Photo tiers

Kofi Annan est un diplomate hors norme. Avec lui vient de disparaitre une certaine idée de diplomatie, policée, discrète, respectueuse du collectif et de l’individu, convaincu des vertus de la négociation et du multilatéralisme. On pouvait dire que l’Afrique vient de perdre un mentor et un guide au sein des Nations Unies. Malgré son âge avancé, son âge était un atout pour des consultations en internes. Mais ce qui vient d’arriver est là ; Kofi Annan vient de passé l’arme à coté ce 18 aout à quatre vingt ans, après avoir accréditer au rang de vedette de la diplomatie mondiale durant ses dix années (1997-2007) à la tête des Nations Unies.
Fin 2006, un mois   avant de quitter son poste de secrétaire  général de l’ONU après bien sur dix ans de mandat, Kofi Annan promet de ne pas oublier l’Afrique. « Je ne suis pas fatigué et je voudrais travailler sur l’Afrique, offrir mes conseils », glissait-il alors à la presse. Un peu plus d’un an après, son désir est exaucé, l’Union Africaine faisant  ainsi appel à son expertise et ses talents de diplomates pour faire office de médiateur dans la crise politique kényane et y éteindre l’incendie des violences électorales. Plusieurs personnalités kenyanes saluent la bravoure de ce Monsieur après cette médiation. Aussi, en 2000, il avait annoncé depuis Adis-Abeba avec un plaisir non dissimulé la fin de la très  meurtrière guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée, obtenue grâce à la médiation de l’Algérie.
Parmi ses actions en tant que secrétaire général des Nations Unies  on notera que, Koffi Annan fut l’un de premier comme toute une génération de responsables, diplomates et ministre des affaires étrangères restera marqué à jamais par l’incapacité de la communauté internationale à prévenir et empêcher le génocide au Rwanda en 1994, qui fit 800.000 morts selon l’ONU, essentiellement parmi la population Tutsi. Une de cause qui pouvait mettre en nu le règne de Kofi Annan. Durant cette période, il occupe depuis un an  le poste de secrétaire général de l’ONU lorsque les machettes des génocidaires s’abattent sur les Tutsi et hutu modérés du Rwanda. Pourtant un jeu dont lui-même ne pouvait pas s’en sorti car même la France étant un de promoteur et soutenant ce génocide ne sachant pas en sortir une solution pour départager les protagonistes. Une mission de maintien de paix de l’ONU (Minuar) est déployée au Rwanda au moment  du génocide, sous le commandement militaire du général  canadien Roméo Dallaire, mais elle n’a pas arrêté les massacres, faute de renforts dont l’envoi nécessitait un vite du Conseil  de sécurité. C’est ainsi que Koffi Annan reconnaitra après que son action a été insuffisante pour prévenir les massacres certes un échec qu’on peut attribuer à ce vaillant combattant de l’Afrique aux Nations Unies.
Jouir d’une élégance internationale
Certainement dans ce monde, après votre mort ce sont  des éloges qui s’en suivent. Mais certaines personnalités politiques ou non  peuvent en voir davantage que d’autres. Koffi Annan est parmi l’un d’eux à en avoir. Outre la crise kényane M. Annan avait supervisé en 2006, alors qu’il était encore secrétaire général de l’ONU, un accord entre le Nigéria et le Cameroun au sujet de la péninsule pétrolière de Bakassi, au centre d’un long différend entre les deux pays. Fervent défenseur des droits de l’homme, et inlassable avocat de la paix, même quand il était trop tard comme en Syrie, Kofi Annan, dont on garde tous en mémoire la silhouette élégante et le visage à l’écoute, était un diplomate de la fin du XXème siècle  égaré dans la folie de ce début de XXIe siècle. Il disparait, à 80 ans, au moment où l’ONU apparaît plus affaiblie que jamais, dépassée par le retour des égoïsmes nationaux, la montée des extrêmes et la tentation du repli sur soi.
Une expérience élogieuse
Nommé à la tête de l’ONU grâce au soutien de l’Amérique qui pensait en faire son obligé, Kofi Annan cherchera à s’émanciper de cette ombre tutélaire notamment au moment de la guerre en Irak qu’il cherchera vainement à empêcher, une guerre qu’il jugeait « illégale ». Lauréat du Prix Nobel en 2001, il se montrera incapable, comme nombre de ses prédécesseurs ou successeurs lauréats (Shimon Pérès, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat, Barack Obama), de faire appliquer ce qu’il professait à longueur discours. Avec ses racines africaines, son éducation britannique, son père haut cadre dans une entreprise  anglaise, sa femme étant une suédoise et sa vie américaine, Annan porte la volonté d’un consensus comme une nécessité intérieure. Il est nommé le 23 février 2012 émissaire conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie.
Il sied de noter que plusieurs personnalités mondiales ont adressées ou saluées ce 18 aout la mémoire de l’ancien secrétaire de l’ONU, guise de reconnaissance et d’u artisan de la paix.

mercredi 11 avril 2018

Edito : La mort d’un prêtre vaut mille voix,...



Alors à l’entrée du sanctuaire d’adoration, des pleures commencent dès ce lundi soir. On entend, saisi, les pleures puissantes que constituent durant quelques instants la représentation des clergés et laïques chrétiens ou non oubliant pour l’occasion de quel côté ils viennent. Ils viennent rendre hommage à l’abbé Etienne.
Vers la soirée du dimanche 08 avril dernier, le diocèse de Goma pleure son jeune prêtre, l’abbé Etienne Nsengiyumva, curé de la paroisse Saint Barthelemy de Kitsanga. Il n’avait que 5ans de vie de sacerdoce. Sa mort est survenue ce jour alors qu’il revenait d’une célébration de la messe nuptiale en succursale de Tchahemba, entre la cité de kitshanga et celle de Mwesso en territoire de Masisi à l’Ouest de la ville de Goma. Une mort inopinée. Mais qui cache beaucoup de réalités. Il est un unième prêtre tué dans ce contré. Dans les mêmes conditions et presque même circonstances. Par fusillade. Que peut-il vraiment être à la base de  toutes ces tueries des prêtres dans cette zone ? Qu’ont déjà fait les prélats catholiques du diocèse de Goma pour palier  à toutes ces tueries ? (une dizaine). Les autorités politiques et les chrétiens ? Du coté des prélats l’on peut remarquer un silence de Dieu. Parfois ils jurent par la miséricorde car le plus souvent des assaillants de ces meurtres sont bien identifiés mais une fois à la prison ils sont libérés.
Que caches-ton aux chrétiens du diocèse de Goma?
Masisi est l’un des territoires avec des conflits interethniques. En février 2015, un autre jeune prêtre avec seulement une année de sacerdoce a succombé dans les mêmes conditions à Mwesso. Visé aussi par des groupes armés dit : « Non identifiés ». Pourtant bien connues par les siens. A l’origine sa mort est due au fait que  le curé de l’époque aurait limogé certaines personnes à la carrière enseignante. Cela a directement semé de la haine en certaines personnes. Le curé aurait subi des menaces de mort jusqu’à prendre fuite de sa paroisse pour se réfugier à Goma. L’évêque du diocèse de Goma Msgr Théophile Kaboyi et son conseil chargé de nommé les prêtres étaient tous saisi de cette affaire. Mais aucune solution n’était pas envisagée par ces derniers. Le jour choisi par les assaillants étant arrivé, la cible qui était le curé n’était pas là. Arrivé presbytère ils ont directement tiré sur l’abbé Jean-Paul Kyalembera alors qu’il était en train de fermer l’église et la sacristie. Au lendemain de ses obsèques, ce sont des discours élogieux qui s’en n’ont suivi. Sans pour autant faire allusion aux circonstances dans lesquelles, il est mort. Des voix en pleure sont entendus de partout. Que de la cité de sa famille biologique, de ses confrères prêtres et même de ses amis. Qu’en est-il du procès de ses assaillants ? Une fois en prison  de Munzenze, ils sont libérés par la suite.
De la douleur au cœur…
Des vies humaines sont parties, des talents,…se trouvent maintenant entre les mains du Seigneur. De la douleur, du chagrin, remplis non seulement dans le cœur de ses confrères prêtres, amis, plus encore de ceux de sa famille, de ceux qui l’aime et ceux qui l’on aimé, de ceux qui l’ont côtoyé. Il n’est plus. Ne mélangeons pas tout. Ce qui n’a pas été révélé aux chrétiens et au public, ce qu’en territoire de Masisi, à l’Ouest de la ville de Goma,  il y a une multitude des groupes armés. Ces derniers doivent être bien gérés pour ne pas entamer une guerre fratricide. Pour ce faire, les prêtres dans ce coin sont considérés comme des artisans de la paix. Et ils doivent à ce que tous ses groupes armés puissent être gérer au même pied d’égalité. Ce qui n’a pas été fait par l’abbé Etienne, étant aussi curé et dont la charge revient. Il a favorisé une partie des groupes armés au détriment des autres. Par là on peut se demander maintenant pourquoi personne ne peut récupérer l’abbé Etienne. Le discours de l’évêque de Goma au sanctuaire d’adoration évoque la revanche. Une revanche de la plainte contre l’inconnu. Il ne suffit pas de cela. Et pourquoi ne pas alors chercher au sein de son conseil de nomination la cause de tous ces meurtres ? Lui et son conseil sont les seuls à pouvoir trouver des réponses à cette question.  Des discours élogieux s’en sont suivis. Celui du vice-gouverneur nomma l’abbé Etienne d’un artisan de la paix. Il ne pas évident d’organiser les obsèques digne de son nom et juré par la miséricorde. Que justice soit faites et triomphe la liberté. « C’est dans l’homme intérieur qu’habite la vérité. » écrivait le feu Pape Jean-Paul II.

lundi 12 février 2018

Guillaume Bisimwa : « La cinquième édition du festival amani a été un succès… »



Commencé depuis vendredi 09 février, le festival amani a connu un très grands succès selon son directeur  général Guillaume Bisimwa. Un succès qu’il attribue à tous ses partenaires et volontaires au sein de celui-ci. Devant la presse ce lundi il dresse un bilan plutot positif.
Guillaume,directeur généraldu festival amani,dresse un bilan positif

« Nous sommes content de vous annoncer la réussite de cette 5è édition du festival amani. Il est évident que sans vous (la presse) et nos collaborateurs on n’aurait pas eu la réussite que nous avons eu ces trois derniers jours. C’est fus un très grand succès par rapport aux activités y organisé. Par exemple l’EKIDEN qui a commencé le dimanche 4 février avec la présence de 536 coureurs parmi eux les athlètes  venus du Rwanda et de Minova. Nous sommes en train de réfléchir pour rendre cette activité très vivante… » a fait savoir ce lundi 12 février devant la presse Guillaume, le directeur du festival en précisant que l’entreprenariat est un aspect très capital du festival ayant pour objectif de valoriser la vie socio-économique de la population et surtout de la jeunesse de la ville de Goma. Pour cette édition il faut noter que 67 business plans ont été déposés et par la suite après sélection dix entrepreneurs ont été retenus. Ces dix ont suivi plusieurs formations chez Kivu entrepreneurs, une maison de formation en entreprenariat en province.  Partant de ces formations, ces dix entrepreneurs ont présenté leurs speechs devant un public le jeudi 08 février dans la grande salle de l’Hôtel Ihusi.  Les quatre entreprises retenues sont les suivants : SACPA entreprise, Kivu Green, Goma Bio et Kivu kuku. Toutes ces entreprise ont eu un prix de Deux mille cinq cent dollars américains chacune pour débuter avec cette aventure entrepreneuriale.
Il sied de préciser que plusieurs espaces dont l’espace humanitaire, que l’on dénomme par « Kwa kesho Bora » et un espace association où environ quatre-vingt-quatre associations et ONG ont pris part. L’objectif des espaces c’est échanger avec la population et les festivaliers sur plusieurs thématiques sur la vie, la santé, l’environnement, l’éducation…
Sur le plan général, pour la première journée le festival a fait un back out de 12 mille festivaliers, la deuxième journée 10500 et la troisième un carton de 13 mille festivaliers.

Pour rappel, comme les éditions précédentes la 5è édition n’a pas encaissé de dettes. Et sa prévision budgétaire s’élève à trois cent cinquante mille dollars américains. Le plaisir reste à renouvelé l’année prochaine…à chacun et chacune de s’y préparer.


samedi 10 février 2018

Zao, une légende du festival amani



Casimir Zoba,dit Zaodevant lapresse après sa prestation 
Il est 16h30’ heure locale que le musicien congolais (République du Congo) arrive à la scène du festival amani ce samedi 10 février dédié à Djoo Paluku, cet artiste et volontaire de ce dernier tué gentiment par un policier incontrôlé lors de l’édition passée. Habillé en chemise blanche et pantalon blanc pour vouloir faire valoir son slogan qui est celui « de la paix et de la non-violence ».
De son vrai nom, Casimir Zoba ; né en 1953 à Goma Tsé-Tsé, Zao dit avoir venir pour une deuxième fois  à cette fête culturelle de la région des grands-lacs parce qu’il est né aussi à Goma. « C’est tout à fait normal que je revienne à Goma car moi-même suis né à Goma. Je suis venu partager avec les gars et aux fils de Goma tout ce que j’ai dans la gibecière pour réintègre ce message de la paix » (Rires…). Ce qui est important c’est la paix insiste-il en prouvant que même dès son entrée sur scène il a senti que le public a besoin de la paix, rien que la paix. « Même si on ne mange pas bien, l’important c’est d’avoir la paix » lance-t-il.
Comme à l’accoutumée, zao a fait danser un public enthousiasmé et très content de le revoir pour une seconde fois, par sa chanson dénommée « Moustique ». Parmi d’autres chanson chantée  par cet ancien combattant ; on peut citez : Eve, soulard…
Par ailleurs, Serge un de festivalier alors qu’il dansait quand Zao prestait ; a révélé que c’est son musicien préféré et qu’il est content de le revoir une fois pour le festival.

Je viens au festival parce que je n’ai pas peur…
Goma étant une ville touristique et géographiquement stratégique, Zao, lui est venu parce qu’il n’a pas peur.
 « Vous avez Goma, géographiquement c’est un endroit très dangereux de la terre, ça je  suis conscient. Je suis obligé de revenir ici parce que je n’ai pas peur. D’ailleurs quand je prends mon avion, les amis me disent le plus souvent Non Non, ne va pas là-bas tu vas te faire tuer. Je leur dit que mes amis tout homme va mourir car la mort n’as pas de signification, c’est aussi le pourquoi je chante « Corbillard ». Ainsi Zao a révélé son secret de chanter malgré son âge qui parait être très avancé aux yeux de ses mélomanes «  Mon secret c’est tout simple parce que j’aime rire et faire rire… ». Répondant à une de question des journalistes de vouloir savoir pourquoi il est partisan de la paix et aime chanter la paix en tenue militaire ? Dans son voix d’homme, il répond gentiment que c’est un ancien combattant qui est venu en lui pour lui dire que la guerre ce n’est pas bon et pour mieux le dire il faut porter cette tenue-là, si j’étais en civil peut-être ça ne pouvait pas bien rentrer car même les enfants savent que non celui-là c’est un militaire, ça fait plaisir…mais ce pas pour  faire peur.
Enfin, zao pense qu’il faut laisser le temps au temps pour avoir la paix. Il ne s’agit pas d’aller si vite pour se perdre de vue, car pour lui « vivre ensemble c’est merveilleux ».
Zao sur scène ce samdei 10 février

vendredi 9 février 2018

La Rumba Congoalise, un style de musique immortalise la 5ème édition du Festival Amani


La paix ne doit pas être vue seulement en termes de présence de guerre. C’est pourquoi certaines valeurs doivent être observées pour qu’elle soit effective. Il s’agit des valeurs de paix, de développement et de cohésion sociale. C’est pour cela que la Rumba congolaise a été choisie. Ainsi la 5è édition du festival veut faire retour aux valeurs traditionnelles afin de promouvoir la culture congolaise dans la région des grand-lacs.
Le pannel composé de Guillaume,Absoulamane, Yoka et la Wallonie

La cinquième édition du festival amani à Goma qui a débuté ce vendredi  09 février dans l’enceinte de l’Institut Mwanga, connu sous le nom du collège Mwanga a été qualifiée du  festival de "rencontre des valeurs" par Yoka Lye, directeur général de l’Institut national des Arts de la Rumba Congolaise. C’était lors d’une conférence de presse animée ce jour pour cette fin notamment par Guillaume Bisimwa, Abdoulamane Diallon, Yoka Lye, respectivement Directeur général du festival amani, représentant de l’UNESCO et Directeur de l’institut national des arts et la Wallonie Bruxelles. Pour le directeur Yoka Lye la convention de 2003 consacre la promotion du patrimoine culturel immatériel et c’est sur les valeurs de paix, de développement et de la cohésion sociale que nous avons choisi la  Roumba  congolaise.  Celle-ci elle est  non seulement riche en termes de contenu mais surtout riche en termes d’histoire.  La Rumba congolaise ne s’étale pas sur la popularité. Il n’y a pas un art là-dessus mais c’est un élément de vecteur de cohésion. Par ailleurs, Abdou lamane Diallo, représentant de l’UNESCO, lui, trouve que le festival amani est le plus important de la région en ce sens qu’il fait participer les jeunes et les artistes pour promouvoir les valeurs du souci de l’intégration régionale,  de la culture et de la paix ainsi que l’entreprenariat auprès de cette jeunesse.  S’agissant de la thématique de la Rumba Guillaume Bisimwa estime que c’est plus important à faire revivre la culture de la Rumba et dont certains musiciens comme Ferre Gola DJ Couleur…étaient choisi parmi tant d’autres pour faire vibrer au rythme de la Rumba Congolaise.

D’où vient la Rumba Congolaise ?
La Rumba est partie de l’Afrique au niveau du Bassin du Congo lors de la traite négrière et qu’elle est allé aux Amérique notamment en Amérique central et sur l’ile de Cuba. La Rumba s’est enrichie, s’est complexifier mais elle nous est revenue au 19é Siècle sous diverses formes plutôt commercial. L’Histoire de la Rumba est un aller et retour permanent. Les valeurs retrouvées dans la Rumba Congolaise sont les valeurs d’universalisation et de la quête identitaire. Dès que l’inscription au patrimoine de l’humanité de la Rumba sera effective, c’est à ce moment-là que tout va commencer. Il s’agit de prendre les bonnes pratique de la Rumba entre autre l’éducation, l’état d’esprit de la passion de vivre.