mardi 22 septembre 2015

Martin Kobler appelle à une coopération renforcée pour instaurer une paix, une stabilité durable à l’Est de la RD Congo.


Dans un  communiqué de presse, le chef de la MONUSCO à l’Est de la RD Congo appelle à une paix durable. Ceci dans le cadre de la journée internationale de la paix de ce 21 septembre. Il fustige les atrocités et meurtres commis à l’égard des habitants de l’Est. Cette journée est célébrée sous le thème : « Partenariats pour la paix-Dignité pour tous ».
 
Dans un communiqué de presse, à l’occasion de la journée internationale de la paix célébrée chaque 21 septembre, Martin Kobler, chef de la MONUSCO en RD Congo, fustige et condamne le fait que la population de l’Est de la RD Congo manque une paix durable. Alors qu’avec cette dernière, la population pouvait vaquer à ses occupations sans ambigüité. « La promesse d’une paix durable en RD Congo n’est pas hors de portée, et nous l’atteindrons. Dans certaines parties de l’est, encore affectées par l’insécurité, les mamans, les enfants, meurtris, par les viols et les violences ; ne demandent qu’une seule chose, la paix : la paix pour cultiver les champs, la paix pour aller au marché, la pais pour aller à l’école. Ensemble-gouvernement, hommes, femmes, et jeunes du Congo avec le soutien de la MONUSCO-choisissons la paix, pas la guerre » a déclaré Martin Kobler, chef de la MONUCO.
Cette paix n’est pas l’œuvre d’une seule organisation mais des nombreuses organisations de la société civile, acteurs infatigables de la construction de la paix, ainsi qu’aux autorités civiles et militaires du Congo, particulièrement aux FARDC. «  Il est essentiel de renforcer le partenariat et la collaboration entre tous les acteurs impliqué dans la lutte contre les groupes armés, et particulièrement la coopération entre les FARDC et la MONUSCO en vue d’instaurer une paix durable sur toute l’étendue du territoire de la RD Congo. C’est notre devoir commun de donner la paix, faisons-le ensemble » poursuit le Chef de  la MONUSCO. Même avis partagé avec le Secrétaire général, Ban Ki-Moon, qui lui demande à tous les belligérants de déposer les armes et d’observer un cessez-le- feu général. Je leur dis : « cessez les massacres, cessez les destructions, ouvrez la voie à une paix durable ».

Pourtant, le rêve d’une  paix durable est loin d’être vécu dans les territoires de Masisi et Walikale au Nord-Kivu. Des milices sans nom y voit jour du levé du soleil jusqu'au couché. La paix reste hypothétique là…

mercredi 16 septembre 2015

Que peut-on retenir du procès Bosco Ntaganda à la Haye


La cour pénale internationale (CPI) avec son partenaire en matière de droit de l’homme Journaliste pour les Droits Humains (JDH) a tenue une session d’information avec la presse locale dans la salle « Conférence room », ce 15 septembre en vue de faire comprendre le déroulement du procès de Bosco Ntaganda. C’est par l’entremise du chargé d’unité de la sensibilisation de la CPI, Patrick Ciguyi que cela était fait…Ce procès s’est ouvert le mercredi 02 septembre 2015 devant la chambre de première instance 6 de la cour pénale internationale à la Haye.
Soulignons que l’affaire contre Bosco Ntaganda est la quatrième affaire qui s’inscrit dans le cadre de la situation en RD Congo, après celle de Thomas Lubanga Dilo ; Germain Katanga et Mathieu Gudjolo Chuyi. Par ailleurs Bosco Ntaganda fut ancien Chef adjoint de l’Etat major général des Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC), accusé de 13 chefs de  crimes de guerres et 5 chefs de crimes contre l’humanité qui aurai été commis en Ituri (ancienne ville de la Province Orientale et nouvelle province par le découpage territoriale) dans l’Est de la RD Congo en 2002 et 2003. Selon les membres de la chambre première instance 6 de la CPI, les 13 chefs présumés de crimes de guerre inclus, meurtre et tentative de meurtre ; attaque contre des civils, viol, esclavage sexuel des civils, pillage, déplacement des civils, attaque contre des biens protégés, destructions des biens de l’ennemi et le viol, l’esclavage sexuel, l’enrôlement et la conscription d’enfants soldats âgés de moins de 15 ans et leur utilisation pour les faires participer activement à des hostilités. Les 5 chefs présumés de crime contre l’humanité  inclus meurtre et tentative de meurtre ; viol, esclavage sexuel, persécution, transfert forcé des populations. Alors qu’il s’était rendu volontairement  à la CPI en mars 2013. Il est actuellement détenu au quartier pénitentiaire de la CPI. Un procès qui est encore loin de sortir son verdict car les juges doivent écouter tous les témoignages y afférents.
Bosco Ntaganda a plaidé non coupable de chacun de 18 chefs d’accusations qu’il lui est  reprochées, conformément au règlement des procédures et des preuves, selon le juge président Robert Fremer. Ce procès porte sur la responsabilité de Bosco Ntaganda pour les meurtres, tentatives de meurtre pour persécution, transfert forcé, viol, réduction en esclavage sexuel, destruction des biens, pillage, attaque contre civil, attaque contre objet protégé, crime commis contre le Lendu (habitants de l’Ituri), le N’gindi et autres civils…il porte aussi en plus sur la violence qui a ravager l’Ituri en tuant de centaines de civils en obligeant de milliers de vivre dans la brousse avec rien et c’est le procès d’une population qui a été ravager par la violence sexuelle. Et c’est l’affaire de ces  milliers de civils qui veulent afin obtenir justice ;  les éléments de preuve montreront et démontreront que Bosco Ntaganda est coupable de tous les crimes qui lui est reprochés ; a martelé Fatou Ben souda, procureur de la CPI lors de l’ouverture de ce procès.

Rappelons que la reprise de ce procès est intervenue ce 15 septembre. Et Bosco Ntaganda était le chef d’Etat major adjoint de l’UPC, chargé de l’opération et de l’organisation, c’est l’homme qui était chargé du recrutement, de la formation des troupes, il a planifié et commandé les attaques, qui a trop souvent diriger les troupes sur le champ de bataille, il a tué, attaqué des civils,… 

lundi 14 septembre 2015

« L’homme-qui-répare-les femmes » ; D.MUKWEGE : Un film documentaire interdit de diffusion en RD Congo (Mon analyse).

« Comme on connait les Saints, on les honore », dit un  adage ; Mais appliquer ce principe et laisser passé inaperçu l’interdiction de ce film documentaire par le Gouvernement de Kinshasa, pour des raisons purement politiques serai un moyen de se creuser sa propre tombe et mettre en cause ce film documentaire, genre cinématographique traitant toujours sur le concret, d’une réalité vécue…


L’homme –qui-répare-les femmes : D.MUKWEGE, est ce film documentaire, interdit de diffusion par le Gouvernement de la RD Congo. Réalisé par Thierry Michel et Colette Braeckman, respectivement cinéaste, photographe et journaliste Belge, c’est cracher sur le genre cinématographique noble en tant que tel et très exigent pour sa réalisation : recherches, documentation, investigation sur le terrain, exactitude des informations à transmettre, patience et méthode pour le film animalier… Ce film retrace les atrocités subies par les femmes à l’Est de la RD Congo durant la guerre... Alors qu’il existe plusieurs types ou genres documentaires, selon la nature du sujet et l’option de narration.

Selon par exemple, le réalisateur Thierry Michel, cinéaste et journaliste Belge, il s’agit là d’un documentaire scientifique et  humaniste, qui ne qu’un film traitant d’un problème ou d’une situation vécue par une certaine population une catégorie sociale, avec une esthétique poétique. Il valorise ces populations, en insistant sur les difficultés qu’elles rencontrent, et les solutions qu’elles mettent en place pour résoudre leurs problèmes.
Prenant compte de tous ces éléments, j’estime que refuser la diffusion de ce film documentaire ressort des raisons politiques et de la préparation du processus électoral encours en RD Congo, dont on peut toutefois remarquer quelques arrestations depuis les émeutes de Février 2015, en ville de Goma et dans la capitale Kinshasa…
Un film documentaire traite toujours sur du concret, du réel, de la situation vécue. Il décrit une certaine réalité…
Les analystes se posent certaines questions à ce sujet. Et si une fois, le réalisateur, qui est un grand cinéaste de renom international le posté sur Youtube ou Viameo et autres sites web de diffusion en ligne, que ferai alors le Gouvernement de Kinshasa ? Pourra-t-il s’en prendre à ce site web ? Le Gouvernement de Kinshasa en prenant cette mesure voulait à tout pris confirmé sa souveraineté et montré à la communauté internationale qu’il est l’autorité suprême et garant de la nation étant donné qu’il s’agit d’un réalisateur international. Car pour un réalisateur national, il devrait se trouver sans ambigüité à Makala et y purger sa peine en bonté…notons aussi que Thierry Michel était toujours chassait du pays en réalisant d’autre films de ce genre mais pour celui-ci il est resté au pays. Cela ne devrait pas étonner car d’ici deux mois nous avons assisté au refoulement du chanteur musicien Ivoirien Tiken Jah Fakholy à l’aéroport de N’djili de Kinshasa. Autant d’arrestations des militants de droits de l’homme et des politiciens…
Voilà  ainsi qu’en RD Congo, le processus électoral en cours pourra faire naitre d’une souris et nuire à la liberté d’expression bien qu’on ne peut pas abuser de cette dernière.
Les scientifiques donnent  un sens particulier au film documentaire. Il est un genre cinématographique à part entière et opposé au cinéma de fiction. Il est un film à caractère de document, un film qui s’appuie sur des documents pour décrire une certaine réalité ou l’arranger selon les  convenances. Il diffère de la fiction dans la mesure où il a généralement un but informatif, le sujet étant une réalité et non une histoire imaginaire ou adaptée.
Documentaire                                                                         Fiction
Présences humaines : Personnes et protagonistes…    Personnages
Monstration : Mise en place-reconstitution…                  Mise en scène
But : Informer, expliqué, présenté,…          Divertir, amuser, émerveiller, questionner
Lieux : Naturels-réel-voire récréer…    Décors imaginés ou reconstitués (diégétiques)
Sujet : Réalité passée, présent, futur …      Histoire imaginée ou adaptée (simulacre du réel).
La communauté internationale, estime que refuser la diffusion de ce documentaire est une atteinte inadmissible à la liberté d’expression dans un pays démocratique et exige aux autorités congolaises de revenir sur leur décision.