vendredi 27 octobre 2017

Edito : Une visite pour chasser Kabila au pouvoir

Niiki Haley à l'aeroport International de Goma, ce jeudi 26 oct, Ph Tiers


Le  périple qu’effectue l’ambassadrice de l’ONU à New York, Nikki Halley arrive dans un  contexte particulier car Washington n’a toujours pas de politique africaine claire et le département d’Etat est sous équipement pour peser pleinement dans les crises africaines comme au Soudan du Sud et en  RD Congo. Est-ce une solution à la crise politique qui gangrène en ces jours certains  pays Africains ? Une réponse reste incertaine. Car en diplomatie, les symboles parlent presque autant que les mots. Des déclarations de la communauté internationale que nationale pour appeler le président congolais, Joseph Kabila à quitter le pouvoir et à organiser les élections dans le délai convenus selon l’accord de la Saint Sylvestre en sont nombreuses. Point n’est plus besoin d’en revenir. Mais la réalité reste certaine et elle est têtue. La visite de Nikki Haley n’a que pour message clair : « Faire quitter Joseph KABILA du pouvoir le plus rapidement possible ». Est-ce possible ? L’on dira Oui. Car dès son arrivée dans la capitale congolaise, Kinshasa, ce mercredi 25 octobre, elle est venue en avion militaire avec une trentaine d’accompagnateurs. Vingt ans plus tard Nikki Halley, envoyé par le président américain, Donal Trump serait aussi venue dire à Joseph Kabila qu’il est temps de lâcher le pouvoir et de publier un calendrier électoral acceptable. Pourtant, une visite qui rappelle celle en 1997 de Bill Richardson, médiateur de Bill Clinton venu réclamer la tête de Mobutu. La rencontre historique tête à tête entre Nikki Halley et Joseph Kabila ce vendredi est un signe d’espoir pour tous les congolais qui  verront leurs fronts dresser pourtant longtemps courber. Un Nikki Halley calme depuis qu’elle a commencée sa tournée et sans aucune déclaration officielles aux médias. Une tête à tête pour faire triompher le « debout congolais », toujours unis.

mercredi 25 octobre 2017

Nord-Kivu : le gouvernement provincial engagé à faire de l’année 2018, une année avec « zéro camps de déplacées »

Vue sur un site d déplacé au NK, Ph MSF

Il y a vingt ans la province du Nord-Kivu a connu des guerres atroces. Celles-ci ont conduit plusieurs ménages à quitter leur famille et milieux respectives. Ils sont installés  dans les camps de déplacés. Le gouvernement provincial s’engage à faire de l’année 2018, une année « zéro camps de déplacés ». Depuis ce jour, il reste que vingt-huit camps en cour de fermeture au NK.

Le principe central de la charte humanitaire (la CHS) stipule que : « Les personnes touchées par les catastrophes doivent être mise au centre de l’action humanitaire ». Partant de ce principe, le gouvernement provincial du Nord-Kivu via son ministère du plan, budget, communication et Presse, Marie Shemasthi, se voit ne pas être en conformité avec ce principe phare humanitaire. Selon, elle, le gouvernement provincial, s’engage à faire de l’année 2018, une année «  zéro camp de déplacés ». Il y a de cela vingt ans la province est en pleine guerre et les hommes en armes s’introduisent souvent dans les camps de déplacés. Ce fléau met en déroute le plan de développement qui serai mise en œuvre par le gouvernement provincial. Pourtant, le 10 octobre dernier, la CNR (la Commission Nationale pour les Réfugiés) avec quatre femmes répresentant le gouvernement provincial du Nord-Kivu, la MONUSCO et le PNUD ont activement échangé les points de vue sur les solutions durables à la problématique de déplacement de la population  dans la province du Nord-Kivu.
Départ le rapport présenté par la CNR sur le processus de fermeture des camps des déplacés internes, il en découle que douze sites des IDPs ont déjà été fermé depuis 2015. Il s’agit notamment du camp de Burora, Bulengo, MungungaIII, Lushebere, Muhanga, Kalemba Rembai, Lusogha, Birere, Bonde, Katsiru, Luve et Mushababwe.
A noter qu’au 25 juin 2015, il y avait 198 741 individus dans les cinquante-sept de déplacement de la province ce qui représente 33% des personnes déplacées internes au Nord-Kivu (604 562 au total).
En avril-mai 2015, deux sites de déplacement, situé à proximité de Goma, Buhimba et Nzulo était fermés.

D'où viennent la mesure de fermer totalement les camps de déplacés
En fait, depuis vingt ans, la province du Nord-Kivu héberge des camps de déplacés. De ce fait, l’autorité provinciale juge mieux de fermer définitivement ces derniers d’ici 2018. Pour concrétiser cette mesure, un programme est mis sur pied. Ce programme s’appelle « Fosode », ayant la mesure d’apporter les solutions durables pour les personnes déplacées internes, a fait savoir Mari Shematshi, ministre provincial du plan, budget. Il est mis en œuvre par d’autres organisations humanitaire ainsi que le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), le PNUD, UNHABITAT…ce consortium à pour but d’élaborer des stratégies permettant de respecter les normes internationales qui encadrent les déplacés de guerres.
C’est ainsi qu’en 2009, la province du Nord-Kivu comptait soixante-trois camps qui se sont vidés progressivement. En 2014, il n’en resté que cinquante-quatre camps. Alors qu’en 2015, lors de la mis sur pied du programme Fosode, quarante-huit camps existé. Ces derniers étaient devenus des lieux de refuge pour les hommes armés. Malgré certaines perturbations sécuritaires au sein de la province, certains endroits sont calmes et peuvent servir de refuge pour un hébergement de personnes déplacées qui quittent leur camp fermé. « Nous ne venons pas et fermé les camps subitement. C’est tout une procédure. Nous prenons les intentions des personnes déplacées afin de savoir ceux qui veulent rester ou quitter le camp une fois fermer », explique Marie Shematshi, ministre provinciale du plan, budget, communication et Presse, tout en rassurant que les personnes déplacées sont accompagnée chez eux dans des bonnes conditions et certaines retournent avec des kits alimentaires.
 Fermer les camps de déplacés et non mettre fin aux activités humanitaires…
Depuis 2015 plusieurs camps sont déjà fermés. Ceci dans le but de permettre aux personnes déplacées de pouvoir se développer dans leurs milieux respectifs.
En 2017, treize camps de déplacés ont déjà était fermé. Il l’en ressort qu’aujourd’hui la province du Nord-Kivu compte à son sein vingt-huit camps encore viables.
En plus, le gouvernement provincial s’engage à accompagner la mesure de fermeture effective des ce camps et d’ici au mois de novembre le consortium se réunira pour mettre en place une stratégie finale pour la fermeture totale de ces camps en 2018. Cette mesure est pris en étroite accord avec les humanitaires : « Tous les humanitaires sont au courant de cette mesure. Ils croient que quand nous fermons les camps, c’est-à-dire que  nous mettons fin aux activités humanitaires en province, ce qui est faux, insiste la ministre provincial et exhortant les humanitaires à suivre les déplacés dans leurs familles d’accueil. » Conclut-elle.
Fermer les camps de déplacés, c’est une mesure que le gouvernement provinciale à prise et elle doit être exécuté ipso facto. Ainsi dit, l’année 2018 est déclarée année « Zéro camps de déplacés » en province du Nord-kivu.



jeudi 19 octobre 2017

Nyiragongo : Une route réhabilitée par la Monusco afin de lutter contre les violences faites à la population.


Ancienne route de Kalagala, très fermée.Inspection par les agents de la Monusco
Nouvelle route réhabilité et qui ouvre sur Turunga 
 Dans le territoire de Nyiragongo en chefferie de Bukumu dans la notabilité de Kasanza, une route vient d’être réhabilitée par la Monusco. Long de 12Km, cette dernière était a fait des années fermées par les pierres alors que étant une route principale. Grace à un financement de la Monusco équivalent à 99 779,9$ exécuté par l’Association pour le projet des besoins locaux (APBL Asbl). Les travaux ont été exécutés par les jeunes démobilisés et les femmes vulnérables afin d’une réinsertion socioéconomique de ces derniers.

Dans le territoire de Nyiragongo en chefferie de Bakumu à la notabilité de Kasanza, une route longtemps fermées par des pierres vient d’être ré-ouverte ce jeudi 19 Octobre. Le montant global de ses travaux équivaut à nonante neuf millions sept cent septante neuf mille point neuf dollars américains à part la participation locale estimé à six mille quatre cent quatre vingt dollars américains. Cette route était longtemps oubliée alors qu’elle est une route principale séparant les groupements de Muja et de Rusayo à l’Ouest de Goma. Une fois vous êtes à l’entrée de l’endroit communément appelé CCLKA, vous prenez la direction Nord. Une route principale long de 12Km vous accueil et vous guide. On l’appel le plus souvent  « Route Kalagala ». Elle à été réhabilitée dans le but de réduire les violences jadis dans ce milieu où la population manquée où passer et parfois ne connaissant pas délimiter le groupement de Muja et celui de Rusayo. Le chef du groupement Rusayo à manifester son sentiment de joie de vois la  route montrer les limites du groupement Muja et celui de Rusayo : « Je suis content de voir cette route ouverte car elle permet de limiter le conflit entre le groupement Muja et le groupement de Rusayo. Ils viennent de nous aider vraiment car grâce à elle nous allons vaquer à nos activités champêtres comme il le faut. Nous demandons à la Monusco qui a financé de bien menant terminer la route en entier pour qu’elle soit bien praticable. » confie Kabumba Janvier chef du groupement Rusayo. Par ailleurs ces travaux ont été réalisées par les démobilisés ayant sorti dans les groupes armées. Cela fut une façon de les réinsérer dans la vie socioéconomique, selon Malira Mufano Samson, chef de ce projet exécuté par leur association APBL (Association pour le projet des besoins locaux). Pour Kabuya Bihembo, un jeune démobilisé qui lui réitère son sentiment de satisfaction à l’égard de la Monusco et demande que ce genre d’initiative ne puisse pas se terminer afin de ne pas rentrer dans les groupes armés et que leur encadrement soit effectif.  

Une route pour une réinsertion socioéconomique
« Je suis content de vous rencontrer une fois pour la remise de la route kalagala. En janvier 2017, nous étions ici pour voir si nous pourrions commencer les travaux mais c’est un plaisir pour moi de voir les petits commerçants et les mamans vendeuses tout au long de  la route.» explique Miriam Moeller, représentante du chef de bureau de la Monusco, tout en félicitant tous les participants ayant pris part à la réalisation de cette route et éprouvant un sentiment de joie à l’égard des démobilisés et des mamans vulnérables pour leur réinsertion socioéconomique. Cet ouvrage permet d’avoir accès aux produits agricoles. La province du Nord-Kivu est actuellement victime des violences occasionnées par l’activisme des groupes armés. Dans le territoire de Nyiragongo les jeunes sont organisés en bande armé qui opère en ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo. Le plus souvent ses jeunes sont manipulés par les politiciens. Le retour massif improviser et sa prise en charge des démobilisés de Kitona et de Kamina vient assombrir la situation socioéconomique de paisible population. C’est ainsi que ce projet a été institué afin de lutter contre toutes les violences en territoire de Nyiragongo, chefferie de Bukumu. Selon Malira Mufano, cette exécution est le fruit d’un dialogue franc avec les différentes couches de la population de la collectivité de la chefferie de Bukumu et qui a estimer qu’il est impérieux que les jeunes désœuvrés,  les démobilisés et les femmes vulnérables soient encadrés en travaillant de commun accord dans la réalisation des travaux d’intérêt commun qui permettront une cohabitation pacifique et faciliteront une bonne réinsertion socioéconomique.

Des appels à bien gérer la route…
Des appels fussent de partout pour bien gérer cette route. La population est déterminer à bien entretenir cette route car elle permet d’arriver même à Turunga au Nord –Ouest de la ville de Goma. Le premier à avoir fait son appel est le conseiller du ministre provincial de l’agriculture, Elie Nzaghani qui appelle la population à « s’approprier cette route et bien organiser les « Salongo » chaque samedi afin de réduire les violences souvent observer dans celle-ci ». Aussi il y a le chef du groupement de Rusayo, Kabumba Janvier qui, lui « demande plus de soutient aux partenaires et en appelle la population à s’approprier cette route car elle n’appartient pas à la Monusco, ni au gouverneur, ni au ministre. Je leur demande de bien l’entretenir. »
Il ne reste qu’au gouvernement congolais la tache de goudronner cette route car longtemps fermées, aujourd’hui ré-ouvertes. Elle servira un jour à l’évacuation de la population, si une fois le volcan Nyiragongo entré en éruption.


Remise symbolique de la route par le conseiller du Min Prov de l'agri Elie Nzaghani et le chef de chefferie de Bukumu Murairi Bahati