mercredi 22 août 2018

Pédophilie : Même le pape aurait tenté innocenter un prêtre pédophile



 Le pape et les cardinaux préparation du synode.Ph tiers
La pédophilie est une pratique ancienne et secrète dans l’église catholique romaine. Le degré se diffère selon le continent. Par exemple, en occident les tribunaux sont saisis directement par les victimes de ses actes. Par ailleurs en Afrique cela se vit dans un « silence de Dieu ». Ce qu’on peut qualifier du poids du silence. Et c’est souvent en Afrique que plusieurs prêtres qui auraient commis ses actes sont renvoyés. Une façon de les éloigner pour ne pas  subir les préjudices. Mais pour le moment, les choses ont changées. Même le pape ne sait pas à quel saint se vouer. Mais il ne peut pas lâcher ses confrères. Chose que les victimes de ses actes pédophiles n’admirent pas. Ces derniers pensent que le pape est aussi complice. Le fait récent, est le rapport sur 301 prêtres dans six diocèses de Pennsylvanie où 140 théologiens, éducateurs et dirigeants laïcs appellent plus de 420 évêques états-uniens à remettre leur démission au pape. En Chili aussi les évêques ont démissionnés à cause de ce même fait. L’église tangue en ce jour avec des cas de pédophilie qui gagne du terrain. Ayant constaté cela, après deux jours de publication de ce rapport sur les abus sexuels, le Saint siège a vite réagi en condamnant sans équivoque ses actes antérieures à 1990, exprimant ainsi sa douleur et sa honte. Mais trouver une solution durable à ce sujet serait une utopie car ce genre d’abus sexuels date depuis des décennies dans l’église catholique.

Des zones d’ombres
Pourtant dans un documentaire de Cash Investigation « Pédophilie dans l’église : Le poids du silence », une zone d’ombre dans l’église catholique est remarquée. Dans ce documentaire tout commence par la ville de Lyon, en France. Là c’est le P. Prenat accusé d’avoir agressé plus de septante enfants. Au cœur du scandale le Cardinal Barbarin alors évêques de Lyon ayant pris connaissance du fait, il n’a pas fait aucun signe à ses autorités. Mais les faits sont prescrits, le cardinal ne sera pas poursuivis. Face au silence du Cardinal Barbarin il ya la parole des victimes. Ceux-ci se réunissent dans une association dénommée la « parole libérée » avec comme site web : www.laparoleliberee.fr. Mêmes aux Etats-Unis ils se réunissent en association qu’on appelle le SNAP. En ce jour ce dernier est devenu international. Dans ce documentaire, des témoignages poignants des victimes sur les abus sexuels. Les victimes se comptent par dizaine des milliers. Comment un prêtre ayant commis ce genre d’acte peut-il s’évader sans que l’église ne le sache ? Selon certains spécialistes, il est connu que l’église catholique à déjà mis en place un système d’exfiltration des prêtres accusés de la pédophilie. Ce système est dans l’ADN de la religion catholique romaine. Le regard peut se tourner là où se décident les lois de l’église et là où se prennent des sanctions quand il y a des cas d’abus sexuels. Mais au cœur même du Vatican des hauts responsables aurait couvert des prêtres accusés de pédophilie. Même dans le C9 (conseil consultatif du pape) il ya quatre cardinaux (Muller, Pell, Francesco Erazuriz et Oscario) qui sont accusés d’avoir couvert les actes d’abus sexuels sur les  mineurs mais ceux-ci  occupent toujours des postes stratégiques au sein du Vatican. Le seul à pouvoir sanctionner ses cardinaux est le pape. Alors sera-t-il à la hauteur au moment où encore la pédophilie tourmente l’église ? Pourquoi est-ce n’as-t-il pas agit fermement. Est-ce parce que lui aussi est très critiquer dans son  pays natal ! L’argentine. Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, il aurait tenté d’innocenter un prêtre, le P.Grassi, jugé pour pédophile. Pour autant dans son livre « d’entretien » à la page 64 il aborde la question des prêtres pédophiles, il écrit : « Cela n’est jamais arrivé dans mon diocèse », parole de Saint Père. Est-ce une stricte vérité. De là je comprends ce que disait le pape Jean-Paul II, de vénéré mémoire,  dans son encyclique « Fides et Rartio » en disant : « C’est dans l’Homme intérieur qu’habite la vérité ». Selon les victimes qui prouvent que c’est un mensonge car tous auraient tenté voir le cardinal Bergoglio aujourd’hui pape François mais en vain. En 2009, le P. Grassi dont le pape aurait tenté innocenté il a été en prison pour neuf ans. C’est une affaire sensible de l’église romaine catholique jusqu’aujourd’hui. Cette affaire avait connu aussi une contre enquêtes commandées par le pape François. Et de surcroit lors de son procès, le P.Grassi aurait dit que « le pape ne peut lui laisser tomber ». De ce fait, jusqu’à présent le pape ne s’est jamais prononcé publiquement sur le cas Grassi. Comment alors l’église catholique peut sortir de ce silence coupable ?
Pour certains spécialistes du Vatican et les sociologues des religions pour établir un diagnostique, il faut être clair sur le phénomène car on peut avoir des discours du changement mais on prend souvent une distance institutionnelle. C’est-à-dire la difficulté de l’église catholique à établir ce diagnostique. Le culte du secret prévaut à ce niveau. Selon eux, toucher à ceci c’est toucher à la fondation de cette église, à sa structure…en fait il faut savoir que depuis mille neuf cent quatre vingt neuf, le Vatican fonctionne comme ça  et ce n’est pas aujourd’hui qu’on peut avoir le changement illico même si le pape à adresser une lettre aux peuple de Dieu dont la première phrase est tirée de la première lettre aux Corinthiens (1Cor 12, 26) : « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ».


Melania Trump en Afrique : pour sauver des vies des enfants africains ou pour une malédiction ?

Melania Trump/Photo tiers


Melania Trump, « la first lady » des Etats-Unis d’Amérique a déclarée ce lundi 20 aout qu’elle va se rendre en Afrique. Avec comme objectif « mettre en lumière le travail humanitaire et les projets de développement réussis ». Est-ce son rôle ? Est-elle devenue une donatrice du premier rang dans le monde humanitaire ? Ces genres des questions sont un peu difficile à répondre car le poids de la diplomatie ou la diplomatie de coulisse en dit long. On pourrait croire en avance qu’elle aurait eu les injonctions de son mari Donald Trump, président actuel des USA qui, lui fustige le comportement des autorités africaines suite à leur gestion car selon ce dernier il est impossible que certains président soient riches et que leur population meurent de faim et les qualifier de « pays de merde ». Jusqu’à présent les pays dans lequel elle se rentra ne sont pas encore connus.
Mais son arrivée sera-t-elle un ouf de soulagement à l’égard de cette crise humanitaire qui se vit départ certains pays du continent ? A mon avis, je dirai, neni ! Car tout simplement une réponse humanitaire se prépare. Malgré qu’elle puisse avoir des moyens financiers ou nouer des partenariats avec des organisations donatrices en la matière pour faire épaule à cette population, elle risque d’être déçue.
J’ai comme l’impression que malgré son assurance de mettre en lumière le travail humanitaire et les projets de développement réussis, elle se comporte comme connaitre le contexte humanitaire africain pourtant dit-elle dans un communiqué qu’elle ne connaît pas encore le continent africain.
Et de dire avec conviction que ce voyage sera son premier en Afrique depuis la prise de fonction de son mari. Elle pense s’instruire sur les questions des enfants sur le continent. Mais elle risque aussi de se limiter dans les grandes villes et ne pas arriver dans le bourg où on peut voir toute catégorie d’enfants. Il ne suffit pas aussi de contacter l’UNICEF ou une autre organisation s’occupant des enfants mais je la suggère à aller vers les confins des pays qu’elle estime être en difficulté en ce jour…
Sauver des vies des enfants africains sera une réalité une fois les natifs de ce continent peuvent s’impliquer. Certains étrangers peuvent le faire en voulant sauvegarder leurs intérêts privés. En Afrique subsaharienne nous avons connus des cas. Le plus récent est celui de Nikki Haley, l’ambassadrice des USA aux nations unies qui, en arrivant en ville de Goma, elle se rend directement à Kitshanga, une cité situé à l’ouest de la ville de Goma en territoire de Masisi et elle avait rentré sans rien glissé de son séjour là. Et jusqu’à présent la situation est la même depuis son retour.
Arriver, pour une malédiction ?
Tenant compte du climat politique actuel en Afrique et particulièrement en RD Congo, des personnalités du monde diplomatique arrivent en RDC mais leur effet et l’impact de leur arrivée ne pas du tout observable sur le quotidien de la population congolaise. L’on remarque par ailleurs une montée de violence. Pourtant, tout le monde le dit et le publie sur twitter et autres réseaux sociaux, que la jeunesse et les enfants sont les futurs cadres ou avenir pour un pays. Mais concrètement la réalité est autre. Cela peut aussi s’appliquer au cas où la first lady arrivée dans certains pays africains et se rendre compte qu’elle voulait terminer ses vacances d’été en Afrique et savourer du climat africain. Mon souci, c’est de la mettre en alerte qu’elle sache que la jeunesse et surtout ses enfants dont elle veut s’instruire de leur question risquent d’être une bombe à retardement au cas où certains présidents africains n’acceptent de quitter démocratiquement le pouvoir. C’est là que tout doit d’abord se jouer.

lundi 20 août 2018

Kofi Annan disparait alors que l’ONU apparait plus affaiblie que jamais



De nombreuses personnalités ont saluées 18 aout la mémoire  de l’ancien secrétaire général de l’ONU. Prix Nobel de la paix en 2001, le diplomate ghanéen a passé l’arme a coté à quatre vingt ans au moment où l’ONU apparait comme affaiblie que jamais…
Vue sur Koffi Annan, receva son prix Nobel/Photo tiers

Kofi Annan est un diplomate hors norme. Avec lui vient de disparaitre une certaine idée de diplomatie, policée, discrète, respectueuse du collectif et de l’individu, convaincu des vertus de la négociation et du multilatéralisme. On pouvait dire que l’Afrique vient de perdre un mentor et un guide au sein des Nations Unies. Malgré son âge avancé, son âge était un atout pour des consultations en internes. Mais ce qui vient d’arriver est là ; Kofi Annan vient de passé l’arme à coté ce 18 aout à quatre vingt ans, après avoir accréditer au rang de vedette de la diplomatie mondiale durant ses dix années (1997-2007) à la tête des Nations Unies.
Fin 2006, un mois   avant de quitter son poste de secrétaire  général de l’ONU après bien sur dix ans de mandat, Kofi Annan promet de ne pas oublier l’Afrique. « Je ne suis pas fatigué et je voudrais travailler sur l’Afrique, offrir mes conseils », glissait-il alors à la presse. Un peu plus d’un an après, son désir est exaucé, l’Union Africaine faisant  ainsi appel à son expertise et ses talents de diplomates pour faire office de médiateur dans la crise politique kényane et y éteindre l’incendie des violences électorales. Plusieurs personnalités kenyanes saluent la bravoure de ce Monsieur après cette médiation. Aussi, en 2000, il avait annoncé depuis Adis-Abeba avec un plaisir non dissimulé la fin de la très  meurtrière guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée, obtenue grâce à la médiation de l’Algérie.
Parmi ses actions en tant que secrétaire général des Nations Unies  on notera que, Koffi Annan fut l’un de premier comme toute une génération de responsables, diplomates et ministre des affaires étrangères restera marqué à jamais par l’incapacité de la communauté internationale à prévenir et empêcher le génocide au Rwanda en 1994, qui fit 800.000 morts selon l’ONU, essentiellement parmi la population Tutsi. Une de cause qui pouvait mettre en nu le règne de Kofi Annan. Durant cette période, il occupe depuis un an  le poste de secrétaire général de l’ONU lorsque les machettes des génocidaires s’abattent sur les Tutsi et hutu modérés du Rwanda. Pourtant un jeu dont lui-même ne pouvait pas s’en sorti car même la France étant un de promoteur et soutenant ce génocide ne sachant pas en sortir une solution pour départager les protagonistes. Une mission de maintien de paix de l’ONU (Minuar) est déployée au Rwanda au moment  du génocide, sous le commandement militaire du général  canadien Roméo Dallaire, mais elle n’a pas arrêté les massacres, faute de renforts dont l’envoi nécessitait un vite du Conseil  de sécurité. C’est ainsi que Koffi Annan reconnaitra après que son action a été insuffisante pour prévenir les massacres certes un échec qu’on peut attribuer à ce vaillant combattant de l’Afrique aux Nations Unies.
Jouir d’une élégance internationale
Certainement dans ce monde, après votre mort ce sont  des éloges qui s’en suivent. Mais certaines personnalités politiques ou non  peuvent en voir davantage que d’autres. Koffi Annan est parmi l’un d’eux à en avoir. Outre la crise kényane M. Annan avait supervisé en 2006, alors qu’il était encore secrétaire général de l’ONU, un accord entre le Nigéria et le Cameroun au sujet de la péninsule pétrolière de Bakassi, au centre d’un long différend entre les deux pays. Fervent défenseur des droits de l’homme, et inlassable avocat de la paix, même quand il était trop tard comme en Syrie, Kofi Annan, dont on garde tous en mémoire la silhouette élégante et le visage à l’écoute, était un diplomate de la fin du XXème siècle  égaré dans la folie de ce début de XXIe siècle. Il disparait, à 80 ans, au moment où l’ONU apparaît plus affaiblie que jamais, dépassée par le retour des égoïsmes nationaux, la montée des extrêmes et la tentation du repli sur soi.
Une expérience élogieuse
Nommé à la tête de l’ONU grâce au soutien de l’Amérique qui pensait en faire son obligé, Kofi Annan cherchera à s’émanciper de cette ombre tutélaire notamment au moment de la guerre en Irak qu’il cherchera vainement à empêcher, une guerre qu’il jugeait « illégale ». Lauréat du Prix Nobel en 2001, il se montrera incapable, comme nombre de ses prédécesseurs ou successeurs lauréats (Shimon Pérès, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat, Barack Obama), de faire appliquer ce qu’il professait à longueur discours. Avec ses racines africaines, son éducation britannique, son père haut cadre dans une entreprise  anglaise, sa femme étant une suédoise et sa vie américaine, Annan porte la volonté d’un consensus comme une nécessité intérieure. Il est nommé le 23 février 2012 émissaire conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie.
Il sied de noter que plusieurs personnalités mondiales ont adressées ou saluées ce 18 aout la mémoire de l’ancien secrétaire de l’ONU, guise de reconnaissance et d’u artisan de la paix.