vendredi 17 octobre 2014

Scott Cawbell, rappel les violations des droits de l’Homme dans le cadre de l’opération « LIKOFI ».



Le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme, à publier dans son rapport sur les violations des droits de l’homme en RDC. Ces dernières commises par les agents de la police Nationale Congolaise dans le cadre de l’opération « Likofi ».C’est au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco de ce mercredi 15 octobre 2014 ,que le chef de cette section des droits de l’homme à présenter ce rapport. Lancée à Kinshasa entre 15 novembre 2013 et 15 février 2014.
Le rapport, se penchant des enquêtes menées par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme(BCNUDH) en RDC, récence le meurtre d’au moins 9 civils dont 1 mineur et la disparition forcée de 32 victimes dont 3 mineurs par des agents de la Police Nationale Congolaise(PNC) dans le cadre de l’opération « Likofi » ;à présenter Scott Cowbell chef des bureau des droits de l’homme aux Nations Unies lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco(mercredi)ce rapport vise à attirer l’attention des autorités et du public afin de formuler les recommandations pour assurer le suivi de cas des violations des droits de l’Homme. « Cette situation démontre à quel point il est urgent d’accélérer la réforme su secteur de la sécurité et la mise en place de solides mécanismes de responsabilisation au sein de la police congolaise », a décéléré Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC.
Seuls les cas confirmés et  corroborés par plusieurs sources, selon la méthodologie du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, ont été inclus dans ce rapport. La constitution de la RDC du 18 février 2006 garantit également le respect de ces droits. Spécialement, l’article 16 de la constitution dispose notamment que : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la proteger.Toute personne n’a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des hommes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé. »Les articles 17et 18 de la constitution ont trait au respect de la liberté individuelle et des droits de la personne arrêtée et détenue. Malgré les nombreuses violations de droits de l’homme dénoncées par les Nations Unies lors de la première phase de l’opération « Likofi », le Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières restait confiant. « S’agissant des allégations relatives aux exécutions extrajudiciaires, voire aux autres abus ou d’éventuelles bavures policères.Les magistrats des parquets civils et  militaires, chargés d’encadrer l’opération’Likofi’,sont suffisamment actifs dans la recherche des agents de police membres ou en dehors de l’exercice de leurs fonctions ».Il ajoutait en plus : « qu’il va de soi, qu’au vu de la gravité des allégations alimentées par la rumeur, nous avons tous l’obligation d’aider la justice en nous abstenant de nous prévaloir de nos prérogatives, notamment à travers des affirmations péremptoires sur des faits qualifiés d’exécution extrajudiciaires, alors même que les instances judiciaires compétentes sont censées travailler en toute  indépendace,toute à l’égard des institutions nationales que de celles internationales. »
Quid de l’opération « Likofi ».
L’opération « Likofi » vise à éradiquer la délinquance dans la ville de Kinshasa. Le Ministre de L’Interieur,Sécurité,Décentralisation et Affaires Coutumières a annoncé publiquement le lancement de cette opération le 15 novembre 2013.Cette opération a été menée par des agents de la PNC sous un commandement alternée de 15 jours entre l’Inspecteur provincial de la police de Kinshasa, le Général Célestin kanyama Tshishiku,et le commandant de la légion nationale d’intervention(LENI),le Général Seguin Ngoy Sengelwa.Lopération « Likofi »(«Coup de poing »en langue Lingala) avait pour but de traquer des délinquants, communément appelés « Kulunas »,dans la ville de Kinshasa. Septante témoignages provenant de différentes sources, y compris de la police elle-meme, on t permis les enquêteurs du BCNUDH d’élaborer ce rapport. La deuxième phase de cette opération a été lancée le 15 décembre 2013.Les Nations Unies réclament la poursuite en justice d’auteurs d’exécutions sommaires et de  disparition forcées de civils à Kinshasa.

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