mercredi 30 octobre 2024

RDC : A qui profite la révision de la Constitution ?

En République Démocratique du Congo un débat sur la révision de la constitution fait couler d’encre et de salive. Toute la classe politique, la société civile et certaines confessions religieuses s’y penche. Leur préoccupation intervienne après la sortie médiatique du président Félix, ce 23 octobre dernier à Kisangani dans un meeting où le président Félix s’est exprimé en ce terme : « Notre Constitution n’est pas bonne. Elle a été rédigée par des étrangers. Il faut une constitution sur base de nos réalités » a lancé Felix dans la foulé avant de renchérir que ce n’est pas question d’urgence. Selon ses dires, dès l’année prochaine une commission nationale comprenant plusieurs disciplines sera installée pour réfléchir sur notre constitution, a conclu le président. Depuis lors, les langues se délient et s’y oppose. Certains opposants politiques au régime de Tshisekedi, la société civile pensent que la révision de la constitution n’est pas une nécessité face aux priorités du pays. Selon eux, le pays est confronté à une guerre qui nous est imposé, aussi l’économie de la population est dérisoire. Pour eux, il y a plus d’autres besoins très nécessaire auxquels le régime en cours peut statuer au lieu de la révision ou le changement de la constitution. Pourtant, cette révision risque de rendre chao le pays. C’est le cas de la conférence Episcopale du Congo, CENCO, qui elle à appeler à une mobilisation générale contre ce projet de la révision ou changement de la constitution. A qui profite donc la révision de la constitution ? Et qui sera le perdant ou le gagnant entre le pouvoir et le peuple ? Cette question nécessite une réflexion approfondie en analysant les réalisations des mandats du président Félix sur la population congolaise. Et surtout dans un pays en voie de développement et dont l’ndice de développement humain est inférieur à la moyenne. C’est parti donc pour un débat où seul les Ancêtres et les Saints connaitront le sort. Car si une fois ce projet est mis en marge, les acquis déjà consolidés risquent d’être réduit à zéro par des manifestations populaires et la déstabilisation des institutions étatique.

mercredi 9 octobre 2024

La RDC élue membre du conseil de droits de l’homme, un nouveau vent souffle…

La République Démocratique du Congo est élue membre du conseil de droits de l’homme des Nations Unies ce 09 octobre, après un long parcours du combattant dans les salons diplomatiques. Enfin, une fumée blanche est sortie avec 172 voix sur 190 votants. Pour le mandat de 2025-2027. Ce fut un parcours de combattant sous une tension interne de la part des opposants politiques qui revendique toujours un environnement politique sain et au respect de droits humains. Selon certains opposants politiques, leurs droits humains ne sont pas respectés malgré les promesses du président en la matière. Mais loin de leurs ententes, la communauté internationale, l’Union Africaine est restée indifférente à leurs cris. Et suite à une diplomatie de coulisse entamée par le président Félix Tshisekedi le résultat est là : La RDC au conseil de droits de l’homme pour trois ans. Non seulement pour faire entendre sa voix contre son agression contre le Rwanda voisin mais plus pour le respect de droits humains sur son territoire national. Selon les sources onusiennes, ces résultats ont été recueillis aux cotés de 17 pays du monde. Ce vote a eu lieu au cours de l’Assemblée générale de L’ONU où après l’allocution du président Félix, exigeant des sanctions directes de la part des nations unies contre le Rwanda pour son implication dans la détérioration des droits humains à l’Est de la RD Congo. Ainsi, la RD Congo devient un membre au conseil de droit de l’homme des nations unies aux côtés d’autres pays africains comme le Benin, l’Ethiopie, la Gambie, le Kenya.

jeudi 3 octobre 2024

GOMA : Par ce naufrage, les conséquences de la guerre sont visibles

Ce matin du jeudi 03 octobre 2024 sur le lac Kivu du côté ouest de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, le bateau MV MERDI alors transportant plusieurs passagers à son bord a chaviré sur le lac Kivu. Plusieurs personnes étaient à bord du bateau et se dirigeaient vers la ville de Goma pour plusieurs raisons. Depuis la reprise des hostilités dans la région avec le groupe rebelle du M23, les localités conquise par cette dernière connaisse une instabilité sécuritaire. Comment expliquer cela ? Devant un gouvernement gigantesque et ayant des experts à tous les niveaux ? Une question au quelle le gouvernement congolais doit répondre en toute franchise sans aucune couleur politique. Plusieurs cas de ce genre de naufrage sont souvent nt enregistré sur le lac Kivu et occasionne des morts. Le plus récent de ce cas est celui de la cité de Kalehe en province du Sud-Kivu voisin, où en mai 2023 un naufrage similaire avait déjà eu lieu et causa la mort à plusieurs personnes et pertes des maisons endommagés suite aux pluies diluviennes mais dont la population reste non indemnisée. Par manque de règlementation adéquate sur les eaux, pirogues surchargés, et activités économiques intenses suite à la fermeture de la route par les rebelles du M23, la population est obligée de se débrouillée moyennant le lac pour atteindre la ville de Goma et s’y approvisionner en vivre et non vivre…cet évènement n’est malheureusement pas isolé et rappelle de nombreux drames du même genre en Afrique. D’où les dirigeants de l’Afrique, berceau de l’humanité, comme on n’aime le dire, doivent trouver des moyens pour protéger les milieux ruraux gage du développements urbain en toute circonstance.