lundi 16 mai 2016

Edito: Le chagrin des habitants de Beni


Le gouverneur Julien Paluku à Beni territoire 
Chez les hommes politiques, la mode est à l’examen de conscience. Peut-être faudrait-il que les journalistes s’y livrent plus souvent, eux aussi. 
En novembre 2014 alors que des milliers des morts sous silence sont observés sous le drapeau national en territoire de Beni dans le grand nord de la province du Nord-Kivu. Quelques temps après la situation s’est rétablie. Mais, en effet, le remaniement a été observé au sein des Forces armées de la RD Congo main en vain. Un an après, le chagrin est de retour.
Plus de six millions de personnes (dont la moitié des enfants de moins de 5ans) ont été massacrées  avec l’appui des grands de ce monde.
Des femmes et des filles ont été violées et mutilées par les armées d’occupation. D’autres coupées moyennant des manchettes. Comme si une vie humaine n’a pas de sens d’être vécu.
La réponse à ce chagrin est simple. Elle réside dans le professionnalisme de journaliste surtout ceux de la contrée ayant une fonction sociale qui, consiste à vérifier les faits et à les exprimer de manière loyale et responsable, en mettant en priorité l’explication plutôt que la passion et les émotions en se contentant de compter les morts.
En plus de quoi, le renforcement des  professionnelles des personnes travaillant dans les médias est d’envergure. Les journalistes comme les directeurs, par une formation académique et professionnelle et par le développement d’associations professionnelles, est lui aussi capital.

Le chagrin des habitants de Beni sera transformé en joie par la qualité de travail produit par les journalistes non seulement de la région de Beni mais de toute la République. Le chemin de l’avenir pour ces habitants reste à tracer.

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